38e bataillon de chars de combat
Le 38e bataillon de chars de combat (38e BCC) est une unité de chars de l'armée française créée en 1939 et détruite début juin 1940 pendant la Bataille de France.
38e bataillon de chars de combat | |
Création | août 1939 |
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Dissolution | juin 1940 |
Pays | France |
Branche | Armée de terre |
Type | Bataillon de chars de combat |
Rôle | combat blindé |
Fait partie de | 1re armée |
Devise | Nous ... on passe |
Guerres | Seconde Guerre mondiale |
Décorations | Croix de guerre 1939-1945 |
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Historique
modifierLe 38e BCC est créé à partir du au centre de mobilisation no 509 de Maubeuge[1]. Les militaires d'active du 509e régiment de chars de combat représentent un cinquième de l'effectif, le reste étant des réservistes souvent originaires du Nord de la France[2]. Il est équipé de 45 chars Hotchkiss H35 et fait partie du 519e groupe de bataillons de chars de combat (GBCC) de la 1re armée[1].
En 1940, le régiment combat en Belgique puis dans les Flandres. Il est fait prisonnier le à l'issue de la bataille de Dunkerque, où il n'a pas pu évacuer[3].
Ordre de Bataille
modifier- Commandant : chef de bataillon Jules Marie Chevrel[4]
- Compagnie d'échelon : capitaine Bride puis capitaine Cloris[4]
- 1re compagnie : capitaine Bertho puis lieutenant Delaitre[4]
- 2e compagnie : capitaine Boucher[4]
- 3e compagnie : capitaine Renard[4]
Un char est directement affecté au chef de bataillon. Chaque compagnie de combat possède un char de commandement, une section d'échelon et quatre sections de trois chars. La compagnie d'échelon regroupe 4 sections d'échelon et 5 chars[4].
Insigne
modifierL'insigne représente un rhinocéros avec la devise « nous ... on passe ». Son concepteur, le capitaine Bride, s'est inspiré des chars Schneider avec lesquels il avait combattu lors de la Première Guerre mondiale et dont la silhouette évoque un rhinocéros. 1 000 insignes sont fabriqués en mars 1940[5].
Marquages des chars
modifierSelon le système standard des bataillons de chars de combat, les chars du 38e BCC sont marqués d'as. Les as bleus (lisérés de blanc) indiquent la 1re compagnie[6], les as blancs (liserés de couleurs vives) la 2e[7] et les as rouges (liserés de blanc) la 3e[8]. Les chars de la 1re section de chaque compagnie reçoivent un as de pique, ceux de la 2e section un as de cœur, ceux de la 3e section un as de carreau et ceux de la 4e section un as de trèfle'"`UNIQ--nowiki-0000002D-QINU`"'6'"`UNIQ--nowiki-0000002E-QINU`"'.
La plupart des chars du 38e BCC arborent cinq cocardes françaises reparties sur leur carrosserie, cocardes peintes en 1938 au 509e RCC[6].
Décoration
modifierLe bataillon est décoré de la croix de guerre 1939-1945 avec citation à l'ordre de l'armée[1].
Personnalité ayant servi au sein du régiment
modifier- Daniel Divry (1912-2001), Compagnon de la Libération.
Références
modifier- Frédéric Sinibaldi, Claude Aïcardi et Henri Azéma, « Historique du 38e Bataillon de Chars de Combat (BCC) », sur cavaliers.blindes.free.fr (consulté le )
- Bonnaud et Potié 2020, p. 67.
- Antoine Misner, « 1940 38e BCC Historique », sur Chars Français, (consulté le )
- Bonnaud et Potié 2020, p. 70-71.
- Bonnaud et Potié 2020, p. 68.
- Bonnaud et Potié 2020, p. 72.
- Bonnaud et Potié 2020, p. 69.
- Bonnaud et Potié 2020, p. 74.
Bibliographie
modifier- Stéphane Bonnaud et Régis Potié, « Le 38e BCC : I - de la Belgique à Cambrai », Guerre, blindés et matériels, Histoire & Collections, no 133, , p. 67-81