214e division d'infanterie (Empire allemand)
La 214e division d'infanterie est une unité de l'armée allemande créée en 1916 qui participe à la Première Guerre mondiale sur le front de l'ouest. En , la division combat sur la Somme. Durant l'année 1917, elle est successivement engagée dans les Monts de Champagne, dans les Flandres et en novembre dans la bataille de Cambrai. En 1918, la division combat dans les Flandres lors de la bataille de la Lys, puis dans les combats défensifs de l'été dans la région d'Arras. Après la signature de l'armistice, la division est transférée en Allemagne et dissoute au cours de l'année 1919.
214e division d'infanterie | |
Création | 8 septembre 1916 |
---|---|
Dissolution | 12 février 1919 |
Pays | Empire allemand |
Type | Division d'infanterie |
Guerres | Première Guerre mondiale |
Batailles | 1916 - Bataille de la Somme 1917 - Bataille des monts de Champagne 1917 - Bataille de Passchendaele 1917 - Bataille de Cambrai 1918 - Bataille de la Lys 1918 - Bataille d'Arras |
modifier |
Première Guerre mondiale
modifierComposition
modifier1916 - 1917
modifier- 214e brigade d'infanterie
- 50e régiment d'infanterie
- 358e régiment d'infanterie
- 363e régiment d'infanterie
- 44e régiment d'artillerie de campagne
- 214e bataillon de pionniers
1918
modifier- 214e brigade d'infanterie
- 50e régiment d'infanterie
- 358e régiment d'infanterie
- 363e régiment d'infanterie
- 1er escadron du 16e régiment de hussards (de)
- 214e commandement divisionnaire d'artillerie
- 44e régiment d'artillerie de campagne
- 1er bataillon du 15e régiment d'artillerie à pied (batteries 1 à 3)
- 214e bataillon de pionniers
Historique
modifierLa division est formée en Lorraine par l'ajout de bataillons d'ersatz issus de la division de remplacement de la Garde formant le 358e régiment d'infanterie, par l'ajout de bataillons d'ersatz issus de la 8e division d'Ersatz (en) formant le 363e régiment d'infanterie et du 50e régiment d'infanterie issu de la 10e division d'infanterie[1].
1916
modifier- 10 - : départ de la division par V.F. sur le front de l'est, ce transfert est stoppé à Francfort-sur-le-Main, la division est rapatriée en France dans la Somme.
- - : engagée lors de la bataille de la Somme dans la défense de Rancourt qu'elle doit abandonnée après avoir perdu plus de 600 hommes faits prisonniers[1].
- 2 - : retrait du front, transport en Lorraine et repos.
- - : mouvement vers le front, occupation d'un secteur au bois-le-Prêtre.
- - : retrait du front, transport par V.F. dans la Somme et occupation d'un secteur du front vers Gueudecourt à proximité de Bapaume[1].
1917
modifier- 6 - : retrait du front, repos et réorganisation. La division est renforcée par le renfort des hommes du 609e régiment d'infanterie dissous.
- - : mouvement vers le front, occupation d'un secteur du front vers Nauroy et Moronvilliers par roulement de ses régiments[1].
- 15 - : à partir du , la division est entièrement en ligne. À partir du , engagée dans la bataille des monts de Champagne, subit les attaques françaises entre Nauroy et Aubérive et déplore de lourdes pertes plus de 1 046 hommes et 19 officiers faits prisonniers[1].
- - : retrait du front, repos et réorganisation dans la région de Monthois.
- - : mouvement vers le front d'Argonne, occupation d'un secteur au sud de Rouvroy-Ripont.
- - 1er août : retrait du front, transport par V.F. dans les Flandres par Charleville, Namur, Bruxelles, Gand.
- 2 - : mouvement vers le front des Flandres occupation d'un secteur entre Bikschote et Langemark. Engagée dans la bataille de Passchendaele, attaque française[1].
- 17 - : retrait du front, repos sur la côte.
- - : transport dans la région de Douai, occupation d'un secteur du front entre Oppy et Gravelle.
- - : mouvement de rocade, engagée dans la bataille de Cambrai dans le secteur sud-ouest de Cambrai.
- - : retrait du front, repos dans la région de Valenciennes[1].
1918
modifier- - : occupation d'un secteur du front vers Dixmude. Relevée par la 6e division d'infanterie bavaroise.
- 6 - : repos, mouvement par étapes pour atteindre Halluin.
- 10 - : engagée dans la bataille de la Lys au nord d'Armentières vers Ploegsteert et Neuve-Église[2].
- - : retrait du front, repos dans la région de Lille. Le , plusieurs éléments sont engagés en soutien de l'attaque de l'Alpenkorps[2].
- - : mouvement vers le front dans la région d'Arras dans le secteur de Feuchy et de Monchy-le-Preux. Le , engagée dans la bataille d'Arras. La division déplore plus de 1 171 hommes faits prisonniers[2].
- - : retrait du front, repos.
- - : mouvement vers le front dans la région sud-ouest de Douai dans le secteur de Sailly-en-Ostrevent et de Biache-Saint-Vaast.
- 8 - : repoussée progressivement vers Saint-Amand-les-Eaux[2].
- - : mouvement de rocade au sud de Valenciennes et occupation d'un secteur vers Famars. Après la signature de l'armistice, la division est rapatriée en Allemagne et dissous au cours de l'année 1919.
Chefs de corps
modifierGrade | Nom | Date |
---|---|---|
Generalmajor | Karl Müller | - |
Generalleutnant | Richard von Brauchitsch | - |
Generalmajor | Georg Ludwig Rudolf Maercker | - |
Notes et références
modifierNotes
modifierRéférences
modifier- (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « 214. Division (Deutsches Kaiserreich) » (voir la liste des auteurs).
- US Army 1920, p. 680
- US Army 1920, p. 681
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- (en) United States Army, American Expeditionary Forces, Intelligence Section, Histories of Two Hundred and Fifty-one Divisions of the German Army which Participated in the War (1914–1918), Washington, Government Print Office, (ISBN 5-87296-917-1, lire en ligne)
- (de) Gunter Wegner, Stellenbesetzung Der Deutschen Heere, 1815-1939 Die Höheren Kommandostellen, vol. 1, Osnabrück, Bibliophile Books, (ISBN 3-7648-1780-1)