17e régiment d'infanterie coloniale
Le 17e régiment d'infanterie coloniale (17e RIC) est une unité de l'Armée française, qui a existé de 1900 à 1901 pendant la révolte des Boxers, puis de 1932 à 1934. Il était en garnison en Chine pendant ces deux périodes.
17e régiment d'infanterie coloniale | |
Création | |
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Dissolution | |
Pays | France |
Branche | Armée de terre |
Type | Régiment d'infanterie coloniale |
Rôle | Infanterie |
Garnison | Chine |
Ancienne dénomination | 17e régiment d'infanterie de marine |
Guerres | Révolte des Boxers |
Commandant historique | Colonel Lalubin |
modifier |
Création et différentes dénominations
modifier- : Création du 17e régiment d'infanterie de marine (17e RIM ou 17e RIMa)
- : renommé 17e régiment d'infanterie coloniale (17e RIC)[1]
- 1901 : dissolution
- : création du 17e régiment mixte d'infanterie coloniale (17e RMIC)
- : dissolution
Historique
modifierPremière formation
modifierLe régiment est créé le à partir des bataillons de marche de l'expédition contre les Boxers[1].
Avec le 16e RIC (Colonel de Pélacot), le 18e RIC (Colonel Comte) et 3 batteries d'artillerie coloniale de 80, le 17e fait partie de la 1re brigade du général Frey[réf. souhaitée].
- - Débarquement à Tien-Tsin pour être dirigé sur Pékin[réf. souhaitée]
- ..
Il est dissous en 1901[1].
L'entre-deux-guerres
modifierLe régiment est recréé à Shanghai le à partir des 103e et 104e bataillons mixte d'infanterie coloniale. Ces deux bataillons, issus de la « réserve de Chine » formée en Indochine, avaient rejoint le détachement français de Changaï en 1927 sous le nom de 103e et 104e bataillons indochinois de marche d'Extrême-Orient. Ils deviennent respectivement Ier et IIe bataillon du 17e RMIC[2].
Ils sont rejoints en décembre 1932 par le 101e bataillon de marche d'infanterie coloniale. Ce bataillon, également issu de la réserve de Chine, avait été envoyé à Shanghai en mars 1932 à cause de l'invasion japonaise en Mandchourie. Il devient en 1933 le IIIe bataillon du 17e RMIC[2].
Le 17e RMIC est dissous le [2] et forme le lendemain le bataillon mixte d'infanterie coloniale de Chine[3].
Références
modifier- (en) René Chartrand, French Naval & Colonial Troops 1872–1914, Osprey Publishing, , 48 p. (ISBN 978-1-4728-2617-6, lire en ligne), p. 9, 11
- P. Keller, « Les insignes des troupes françaises en Chine », Bulletin S&T no 159
- Jacques Sicard, « L'Armée française en Chine, 1900-1946 (2e partie) », Armes Militaria Magazine, no 96, , p. 63-67