1426 en santé et médecine
événements liés à la santé et la médecine en 1426
Cet article présente les faits marquants de l'année 1426 en santé et médecine.
Chronologies
1423 1424 1425 1426 1427 1428 1429 Décennies : 1390 1400 1410 1420 1430 1440 1450 Siècles : XIIIe XIVe XVe XVIe XVIIe Millénaires : -Ier Ier IIe IIIe |
Années de la santé et de la médecine : 1423 - 1424 - 1425 - 1426 - 1427 - 1428 - 1429 | |
Décennies de la santé et de la médecine : 1390 - 1400 - 1410 - 1420 - 1430 - 1440 - 1450 |
Événements
modifier- 3 janvier : fin de la construction à Saint-Avold, en Lorraine, par Anselm et Elkine Van der Linden, d'un hôtel-Dieu destiné à recevoir « les pauvres, les ecclésiastiques, les pèlerins et les étudiants de passage[1],[2] ».
- Juillet : à la demande des docteurs parisiens, le pape Martin V ordonne que toute personne « infectée ou suspecte d'une maladie contagieuse » se rende aux convocations de la Faculté pour y être soumise « à un examen et jugement[3] ».
- 18 octobre : ouverture de la faculté de médecine de Louvain, en Brabant, « sous la direction de Jean de Neele († ), maître ès arts et docteur en médecine originaire de Bréda[4] ».
- La licence ou la maîtrise ès arts est exigée des candidats au baccalauréat en médecine[3].
- Première connue en France, une annulation de mariage est prononcée pour impuissance sexuelle[5].
- Benedetto Guidalotti, évêque de Recanati, fonde à Pérouse, avec l'approbation du pape Martin V, le Collegio di S. Girolamo, réservé à des étudiants en droit ou en médecine étrangers et pauvres[6].
- Masaccio peint Saint Pierre guérit l'infirme et ressuscite Tabitha, et, selon Carlos Hugo Espinel, en représentant « une personne non seulement avec une infirmité neuromusculaire mais avec des adaptations fonctionnelles, il anticiperait la discipline de la physiopathologie[7] ».
Publication
modifier- Redécouverte, par Nicolas de Cues (1400-1464), du texte du De medicina de Celse (c. -27-c. 37), principale des sources dont nous disposons sur la médecine sous l'Empire romain[8].
Personnalités
modifier- Vers 1426 : fl. Vuillemate, sage-femme à Montby, en Franche-Comté[9].
- 1394-1426 : fl. Nicolas Joliette, médecin, au service de Marguerite de Bourgogne, duchesse de Guyenne, fille de Jean sans Peur, en 1418, et de Marguerite, fille d'Albert IV, duc d'Autriche, et nièce de Marguerite de Bavière[10].
Décès
modifier- 1426 au plus tard : Bernard Duvigneau (né à une date inconnue), docteur ès arts et en médecine, propriétaire à Bordeaux[9].
- Après 1426 : Velasco de Tarente (es) (né à une date inconnue), clerc et médecin portugais, professeur à Bordeaux, auteur d'un Tractatus de epidemia et peste[11] et d'une Practica, imprimés pour la première fois, respectivement à Lyon en 1490 et à Turin en 1473[12].
Références
modifier- Philippe Martin et Pascal Flaus, « Approche de la démographie naborienne », Les Cahiers naboriens, Société d'histoire du Pays naborien, no spécial, (lire en ligne).
- David Hourt, « Saint-Avold : Ses hôtels-Dieu », Le Républicain Lorrain, (lire en ligne, consulté le ).
- Danielle Jacquart, La Médecine médiévale dans le cadre parisien, Paris, Arthème Fayard, , 592 p. (ISBN 978-2-213-66030-1, lire en ligne).
- Franz-André Sondervorst, « L'Histoire de l'ancienne faculté de médecine de Louvain », Louvain médical, vol. 96, , p. 47 (lire en ligne).
- (en) Laura Bannister, « The Hard-on on Trial : Erectile Dysfonction and Divorce in Prerevolutionary France », The Paris Review, (lire en ligne, consulté le ).
- (en) Charles Francis Wemyss Brown, « Archdiocese of Perugia », dans Catholic Encyclopedia, vol. 11, (lire en ligne).
- (en) Carlos Hugo Espinel, « Masaccio’s Cripple : A Neurological Syndrome. Its Art, Medicine, and Values », Lancet, no 346, , p. 1984-1986 (traduit et cité dans Hervé-Pierre Lambert, « Littérature, Arts visuels et Neuroesthétique », Épistémocritique, vol. 2, , « III : Le Diagnostic. 1 : Le Symptôme neurologique dans l'art pictural » (lire en ligne)).
- (en) « The Western Revival and Influence of Greco-Roman Medical Texts », dans Science and Its Times : Understanding the Social Significance of Scientific Discovery, Encyclopedia.com, (lire en ligne) (sources : (en) Charles Singer, The History of Biology, New York, Abelard-Schuman, et (en) Evalyn Westacott, Roger Bacon in Life and Legend, New York, Norwood Editions, ).
- Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (éd.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 3 : Supplément, par Danielle Jacquart, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 35), , 781 p. (ISBN 978-2-600-03384-8, lire en ligne), « Vuillemate », p. 278, « Bernard Duvigneau », p. 42.
- Laurie Baveye Kouidrat et Bertrand Schnerb (dir.), Exercer la médecine en milieu princier au XVe siècle : L'Exemple de la cour de Bourgogne (1363-1482), vol. 3 : Catalogue prosopographique des praticiens de la cour de Bourgogne (v.1363-v.1482) (thèse de doctorat en histoire soutenue le 27 mars 2015), Université Charles-de-Gaulle - Lille III, (lire en ligne), « Nicolas Joliette », p. 271.
- (en) Joseph P. Byrne, Encyclopedia of the Black Death, Santa Barbara (Californie), ABC-CLIO, LLC, , 430 p. (ISBN 978-1-59884-254-8, lire en ligne), p. 349.
- Alain Bouchet, « Les « Leçons d'anatomie » françaises au cours des siècles », Histoire des sciences médicales, vol. 37, no 3, , p. 371 (lire en ligne).