1388 en santé et médecine
événements liés à la santé et la médecine en 1388
Cet article présente les faits marquants de l'année 1388 en santé et médecine.
Chronologies
1385 1386 1387 1388 1389 1390 1391 Décennies : 1350 1360 1370 1380 1390 1400 1410 Siècles : XIIe XIIIe XIVe XVe XVIe Millénaires : -Ier Ier IIe IIIe |
Années de la santé et de la médecine : 1385 - 1386 - 1387 - 1388 - 1389 - 1390 - 1391 | |
Décennies de la santé et de la médecine : 1350 - 1360 - 1370 - 1380 - 1390 - 1400 - 1410 |
Événements
modifier- Inauguration de la première chaire de médecine de l'université de Heidelberg, fondée deux auparavant, en 1386, en Allemagne.
- Une maladrerie est attestée à Ancelle en Savoie, non loin du col de Manse[1].
- Un hôtel-Dieu est mentionné à Celle-Saint-Eusice en Berry, dans le cartulaire des Feuillants[2].
- Le bâtiment principal de l'hôpital Saint-Georges de Sion, dans le Valais « devient un orphelinat lors de la réunion des trois hôpitaux de la ville[3] ».
- La « première occurrence d'une expertise médicale de la folie[4] » s'offre peut-être, à l'occasion du procès en hérésie mené contre Thomas d'Apulie par l'évêque de Paris, Pierre d'Orgement, et par les maîtres de l'université.
- Des statuts sont établis pour les apothicaires de Crémone en Lombardie[5].
- Les chanoines de la collégiale Saint-Jacques-aux-Pèlerins de Paris sont tenus d'habiter dans l'enclos de l'hôpital[6], mais leur conduite laisse à désirer, au point qu'on en vient à « leur interdire de jouer aux cartes et aux dés, d'aller à la taverne en habits de chœur, de faire entendre à l'église pendant les offices des rires indécents, des contes facétieux et des disputes[7],[8] ».
- Claus bi dem Sluche représente les baigneurs[9] et barbiers au Conseil de la ville de Strasbourg[10].
Publication
modifier- Jehuda ben Salomon, dont le frère Bonsenior vient de traduire du latin en hébreu (1387) le « Lis de la médecine » (Lilium medicine) de Bernard de Gordon[11], publie une version hébraïque de trois autres traités du célèbre professeur de Montpellier[12].
Décès
modifier- 19 octobre : Giovanni Dondi (né vers 1330), médecin, astronome et ingénieur italien, fils de Jacopo Dondi[13].
- 1388 au plus tard : Amaudry Chapelle[10] (né à une date inconnue), maître en médecine lyonnais, et Bertrand Ministralis[10] (né à une date inconnue), barbier à Avignon.
Notes et références
modifier- Joseph Roman, Tableau historique du département des Hautes-Alpes, vol. 1 : État ecclésiastique, administratif et féodal antérieur à 1789 […], Paris, Alphonse Picard, , XXXII-206 p. (lire en ligne), p. 74.
- « Selles-sur-Cher », sur Actuacity, 27 janvier 2017 (lire en ligne).
- Laura Bottiglieri, Liquidation totale (catalogue d'exposition), La Grenette : Galerie de la Ville de Sion, (lire en ligne), « La Chapelle Saint-Georges. État d'origine ».
- Maud Ternon, « Hérétique ou dément ? : Autour du procès de Thomas d'Apulie à Paris en 1388 », Criminocorpus, dossier « Folie et justice de l'Antiquité à l'époque contemporaine », (lire en ligne).
- Laurence Moulinier, « Un flacon en point de mire : La Science des urines, un enjeu culturel dans la société médiévale (XIIIe – XVe siècles) », Annales : Histoire, sciences sociales, vol. 65, no 1, , § 11, n. 35 (lire en ligne).
- « Hôpital Saint-Jacques-aux-Pèlerins. Paris » (BNF 13755887).
- Jean Cheymol, « Hôpitaux et confrérie des pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle à Paris », Histoire des sciences médicales, vol. 14, no 1, , p. 34 (lire en ligne).
- « Il fallut même qu'au XVe siècle le gouverneur demande qu'il leur soit interdit de prendre des chambrières trop jeunes. » (Jean Cheymol, op. cit.)
- « Baigneur » : celui qui tient des bains publics (vieilli).
- Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (éd.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 1, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 34/1), (1re éd. 1936) (ISBN 978-2-600-04664-0, lire en ligne), « Claus bi dem Sluche », p. 102, « Amaudry Chapelle », p. 21, Bertrand Ministralis, p. 83.
- (en) Richard Gottheil et Isaac Broydé, « Jekuthiel ben Solomon (called also Mæstro Bonsenior) », dans Jewish Encyclopedia, (lire en ligne).
- Charles Ravel, « Nouvelle preuve authentique de l'ancienneté de l'École de médecine de Montpellier : Gazette médicale de Montpellier », Revue thérapeutique du Midi, 2e série, vol. 9, t. 6, , p. 253, n. 1 (lire en ligne).
- (it) Tiziana Pesenti, « Dondi dall'Orologio, Giovanni », dans Dizionario Biografico degli Italiani, vol. 41, Treccani, (lire en ligne).