1251 en santé et médecine
événements liés à la santé et la médecine en 1251
Cet article présente les faits marquants de l'année 1251 en santé et médecine.
Chronologies
1248 1249 1250 1251 1252 1253 1254 Décennies : 1220 1230 1240 1250 1260 1270 1280 Siècles : XIe XIIe XIIIe XIVe XVe Millénaires : -Ier Ier IIe IIIe |
Années de la santé et de la médecine : 1248 - 1249 - 1250 - 1251 - 1252 - 1253 - 1254 | |
Décennies de la santé et de la médecine : 1220 - 1230 - 1240 - 1250 - 1260 - 1270 - 1280 |
Événements
modifier- 22 juin : l'archevêque de Reims, Thomas de Beaumetz, échange aux lépreux de son diocèse leur droit de ramassage du bois contre une rente annuelle[1].
- L'empereur Frédéric II, dans son royaume de Sicile, « ordonne de disséquer tous les cinq ans un cadavre et défend d'exercer la chirurgie sans avoir appris l'anatomie[2] ».
- Les premiers titres de bachelier et de docteur en médecine sont conférés à Paris[2].
- Au lieu du mot de « physique », en usage depuis le milieu du XIIe siècle, celui de « médecine » (medicina en latin) « est relevé pour la première fois […] dans un serment imposé aux maîtres et aux élèves de toutes les facultés parisiennes[3] ».
- Fondation de l'hôpital de Bergues par Marguerite II, comtesse de Flandre[4].
- Fondation de la léproserie de Lunebourg (Leprosenheim Lüneburg) ou hôpital Saint-Nicolas (Hospital St. Nikolaihof), à Bardowick, en Basse-Saxe[5].
- Les frères et sœurs de l'hôpital Notre-Dame de Seclin, dans le comté de Flandre, adoptent la règle de saint Augustin[6].
- Mention de la plus ancienne pharmacie de Radlje, en Carinthie slovène[7].
Personnalité
modifierDécès
modifier- Bertrand (né à une date inconnue), médecin, bienfaiteur du chapitre de Saint-Martin de Limoges, dans le cloître duquel il est enterré[8].
- Li Dongyuan (né en 1180), médecin chinois, auteur, en 1249, d'un « Traité de la rate et de l'estomac » (Pi Wei Lun[9]).
- 1241 ou 1251 : David ben Salomon (né en 1161), « médecin juif, rallié pour la forme à l'Islam[10] », ayant exercé au Caire, à l'hôpital al-Nassiri[11].
Références
modifier- Paul Hildenfinger, « La Léproserie de Reims du XIIe au XVIIe siècle », Travaux de l'Académie nationale de Reims, vol. 116, t. 2, 1903-1904, p. 4 (lire en ligne).
- Nicolas-Philibert Adelon et al., Dictionnaire des sciences médicales, vol. 11 : Eau-Emo, C. L. F. Panckoucke, (lire en ligne), p. 175.
- Eugène-Humbert Guitard, « Le Physicien, et ce qu'en a dit vers 1200 le moine Guiot de Provins : Contribution à l'histoire des mœurs et du langage », Revue d'histoire de la pharmacie, vol. 48, no 165, année1960, p. 316 et 320 (lire en ligne).
- Louis de Backer, Recherches historiques sur la ville de Bergues en Flandre, Vandecasteele-Werbrouck, (lire en ligne), p. 28.
- « Hospital St. Nikolaihof (Bardowick, Allemagne) », BNF 17043456.
- Alain Derville, « Les Hospitalières du Nord », dans Sophie Cassagnes-Brouquet, Amaury Chauou, Daniel Pichot et al., Religion et mentalités au Moyen Âge : Mélanges en l'honneur d'Hervé Martin, 2e partie : « Ordres mendiants et société », Rennes, Presses universitaires de Rennes, (ISBN 978-275352601-3, lire en ligne), § 25.
- Vladimir Bazala (de), « Comment s'est développée la culture médicale en Yougoslavie, V. Bazala, « Prolegomenon… », dans Acta historica medicinae, pharmaciae, veterinae », Revue d'histoire de la pharmacie, vol. 51, no 179, , p. 208 (lire en ligne).
- Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (éd.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 1, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 34/1), (1re éd. 1936), 372 p. (ISBN 978-2-600-04664-0, lire en ligne), « Denis », p. 114, « Bertrand », p. 82.
- Philippe Sionneau, « Histoire succincte de la médecine chinoise : Dynasties Jin (Nord) (1115-1234) et Yuan (1271-1368) », sur le site de l'auteur, 2011, consulté le 20 mai 2016 (lire en ligne).
- Jean-Yves Gourdol, « Portraits de médecins : La Médecine hébraïque », sur le site Medarus (lire en ligne).
- Maurice Fargeon (préf. Israël Wolfensohn), Médecins juifs au service de l’Égypte, Le Caire, impr. Lencioni, (lire en ligne), « Les Médecins juifs d’Égypte sous les califes arabes : Maïmonide », p. 25.