1205 en santé et médecine
événements liés à la santé et la médecine en 1205
Cet article présente les faits marquants de l'année 1205 en santé et médecine.
Chronologies
1202 1203 1204 1205 1206 1207 1208 Décennies : 1170 1180 1190 1200 1210 1220 1230 Siècles : XIe XIIe XIIIe XIVe XVe Millénaires : -Ier Ier IIe IIIe |
Années de la santé et de la médecine : 1202 - 1203 - 1204 - 1205 - 1206 - 1207 - 1208 | |
Décennies de la santé et de la médecine : 1170 - 1180 - 1190 - 1200 - 1210 - 1220 - 1230 |
Fondations
modifier- Un hôtel-Dieu et une maladrerie sont fondés à Flixecourt, en Amiénois[1].
- Fondation à Nice, dans le quartier du Pré-aux-Oies, d'un hôpital Saint-Lazare, dit aussi des Lépreux, « qui ne laissera aucune trace dans le paysage urbain[2] ».
- Fondation d'un hôpital à Saint-Lô en Normandie par Hugues de Morville[3].
- Établi par un bourgeois de Vence à un gué du Var qui contrôle l'accès à Nice, et mentionné pour la première fois en 1162, un hospice tenu par les Templiers est consacré au saint éponyme de la ville de Saint-Laurent, dont il deviendra le berceau[4].
- 1200 ou 1205 : à Caudebec, en Normandie, fondation par Richard de Villequier d'un hospice placé sous le patronage de saint Julien[5],[6],[7].
Divers
modifier- Ayant doté la maladrerie de Millau de la ferme des Truels, de la maison de la Roquette, de terrains proches de l'hôpital et d'une rente de blé sur le moulin d'Ayrolle, Raimon del Puech s'y fait recevoir comme frère[8].
- À Montpellier, le guet du dimanche est assuré par la « communauté des barbiers et saigneurs » de la ville[9].
Naissances
modifier- Théodoric Borgognoni[10] ou Thierry de Lucques (mort en 1298), chirurgien italien, auteur de la Cyrurgia seu Filia principis, fils d'Hugo Borgognoni (it)[11] († ).
- Vers 1205[12] ou entre 1210 et 1220 : Pierre d'Espagne le Médecin de Compostelle[13] (mort en 1277), auteur de divers traités médicaux, de commentaires sur Hippocrate et Galien et, peut-être, de l'important Trésor des pauvres (Thesaurus pauperum).
Références
modifier- M. Bourgeois, instituteur, Notice géographique et historique de la commune de Flixecourt, , 4 p. (lire en ligne), p. 4.
- « Le Patrimoine hospitalier niçois », Fiches patrimoine, site officiel de la Ville de Nice, s. d. [lire en ligne (page consultée le 17 décembre 2018)].
- Bernard Jacqueline, « Les Statuts de la confrérie Sainte-Catherine des tisserands de Saint-Lô (1234) », Revue du département de la Manche, Société d'archéologie et d'histoire de la Manche, vol. 14, no 54, , p. 127.
- Emond Rossi, Les Templiers en Pays d'Azur, Alpes-Maritimes : Sites, secrets, trésors, Cannes, Alandis éditions (ISBN 978-2-913637-41-2).
- « Ancien hospice Saint-Julien », notice no PA76000007, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « L'Église Saint-Martin », sur le site officiel de la mairie de Villequier (lire en ligne).
- (en) Daniel Hickey, Local Hospitals in Ancien Régime France : Rationalization, Resistance, Renewal, 1530-1789, Montréal, McGill-Queen's University Press, coll. « Hannah Institute Studies in the History of Medicine, Health and Society » (no 5), , 296 p. (ISBN 0-7735-1540-2, lire en ligne), p. 176.
- Françoise Galés (chargée de mission pour l’inventaire du patrimoine), Millau (Aveyron) : La Maladrerie Saint-Thomas, , 7 p. (lire en ligne), p. 2.
- Geneviève Dumas, Santé et société à Montpellier à la fin du Moyen Âge, Leyde, Brill, coll. « The Medieval Mediterranean » (no 102), , 608 p. (ISBN 978-90-04-28244-5, lire en ligne), chap. 2 : « Les Chirurgiens, les Barbiers », p. 106.
- (it) Antonio Alecci, « Borgognoni, Teodorico », dans Dizionario biografio degli Italiani, vol. 12, (lire en ligne).
- (it) Augusto Vasina, « Borgognoni, Ugo », dans Dizionario biografio degli Italiani, vol. 12, (lire en ligne).
- Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (éd.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 3 : Supplément, par Danielle Jacquart, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 35), , 781 p. (ISBN 978-2-600-03384-8, lire en ligne), « Pierre Hispanus », p. 232.
- Ne doit pas être confondu avec son homonyme, Pierre de Lisbonne, dit également d'Espagne, devenu pape sous le nom de Jean XXI (voir Benoît Patar, Dictionnaire des philosophes médiévaux, Québec, Fides, , 870 p. (ISBN 2-7621-2741-6, lire en ligne), p. 339 et suiv.)