1116 en santé et médecine
événements liés à la santé et la médecine en 1116
Cet article présente les faits marquants de l'année 1116 en santé et médecine.
Chronologies
1113 1114 1115 1116 1117 1118 1119 Décennies : 1080 1090 1100 1110 1120 1130 1140 Siècles : Xe XIe XIIe XIIIe XIVe Millénaires : -Ier Ier IIe IIIe |
Années de la santé et de la médecine : 1113 - 1114 - 1115 - 1116 - 1117 - 1118 - 1119 | |
Décennies de la santé et de la médecine : 1080 - 1090 - 1100 - 1110 - 1120 - 1130 - 1140 |
Fondations
modifier- Fondation de l'hôpital Saint-Jean de Perpignan par Arnaud Gausfred, comte de Roussillon[1].
- Fondation à Cambrai, en Flandre, d'une léproserie placée sous l'invocation de saint Ladre et qui sera confiée, en , aux chanoinesses régulières de l'abbaye bénédictine de Saint-Lazare[2].
- L'hospice (hospicium) de voyageurs qui est à l'origine de l'actuelle commune de L'Hôpital-sous-Rochefort, en Forez, est mentionné pour la première fois dans une charte de Josserand, archevêque de Lyon, à l'occasion du transfert de l'établissement, ainsi que de son prieuré et de son église, à l'abbaye de la Chaise-Dieu[3],[4].
- Un hospice attesté en à Montay, au diocèse de Cambrai, et devenu léproserie, est érigé en abbaye Saint-Lazare par l'évêque Burchard[5],[6].
- À Fivizzano, en Toscane, un « hôpital San Lorenzo in alpibus [Saint-Laurent « des Alpes »] est cité parmi les dépendances de l'abbaye S. Apollonio di Canossa (it) dans une bulle du pape Pascal II[7] ».
- Un hôpital, fondé à Naples par les Marfisi pour le couvent di Basiliani, est mentionné dans une bulle du pape Pascal II[8].
- -1116 : la confrérie des bourgeois d'Angers fonde la léproserie Saint-Lazare, sans doute réservée aux hommes, et destinée à recevoir dix à douze résidents[9].
Publication
modifierNaissance
modifier- Entre 1112 et 1116 : Ibn al-Jawzi (mort en 1200 ou 1201), savant et polygraphe irakien, auteur d'ouvrages sur la médecine, dont le Manafi etthobb (« Utilités de la médecine[11] »).
Décès
modifier- ou 1116[12] : Yves (né vers 1040), évêque de Chartres, fondateur de nombreux établissements consacrés « au soin des pauvres et des malades […], promoteur du développement sans égal des institutions hospitalières durant tout le Moyen Âge[13] » et dont Clerval[14], « s'appuyant sur quelques passages de ses ouvrages, n'hésite pas à dire qu'il était médecin[15] », quoique des auteurs plus récents ne relèvent dans ses écrits que « des comparaisons médicales[16] ».
Références
modifier- Caroline Perche, « Les Chemins détournés de la restructuration hospitalière en Roussillon (fin XVIIe-début XVIIIe siècle) », dans Gilbert Larguier (dir.), Questions de santé sur les bords de la Méditerranée : Malades, soignants, hôpitaux, représentations en Roussillon, Languedoc et Provence (XVIe-XVIIIe siècle), Presses universitaires de Perpignan, coll. « Journées d'histoire et histoire du droit et des institutions de l'université de Perpignan Via Domitia » (no 9), , 232 p. (ISBN 978-2-35412-242-3, lire en ligne), p. 43.
- Christophe Leduc, « Géographie paroissiale en milieu urbain : L'Exemple cambrésien à l'époque moderne », Revue du Nord, vol. 340, no 2, , « Tableau 1 : Chapitres, abbayes, couvents, béguinages et hôpitaux de Cambrai à l'époque moderne », n. 3, p. 363 (lire en ligne).
- Pierre Bertuel, « Présentation de la commune : Un peu d'histoire », sur le site officiel de la mairie de L'Hôpital-sous-Rochefort, s. d. [lire en ligne].
- Caroline Guibaud et Thierry Monnet, « Prieuré de bénédictins : Description historique », base Mérimée, 2004, Notice no IA42001005.
- Émile-Jules Cattelain, Monographie communale de Montay, Inspection primaire du Quesnoy, coll. « Monographies du canton du Cateau » (no 9), , 32 p. (lire en ligne), p. 19.
- (fr + la) André Le Glay, Cameracum christianum, ou Histoire ecclésiastique du diocèse de Cambrai, Lille, L. Lefort, , 542 p. (lire en ligne), p. 373, col. 2.
- (it) Notiziario della Soprintendenza per i beni archeologici della Toscana, vol. 11/2015, Florence, All'Insegna del Giglio, , 584 p. (ISBN 978-88-7814-702-7, lire en ligne), « Fivizzano (MS). Ospedale di Centocroci : La campagna 2015 (concessione di scavo) », p. 9.
- (it) Lorenzo Giustiniani, Dizionario geografio-ragionato del regno di Napoli, t. 6, Naples, s. n., , 412 p. (lire en ligne), p. 274.
- Jacques-Guy Petit (dir.) et Jean-Paul Saint-André (dir.), Médecine et hôpitaux en Anjou : Du Moyen Âge à nos jours, Rennes, Presses universitaires de Rennes, coll. « Histoire », , 336 p. (ISBN 978-2-7535-0828-6, lire en ligne), p. 47.
- « Pharmacopée développée », Bibliothèque numérique mondiale, Library of Congress, 3 janvier 2018 [lire en ligne (page consultée le 21 mars 2020)].
- Lucien Leclerc, Histoire de la médecine arabe, t. 2, New York, Burt Franklin, coll. « Research and Source Works » (no 18), , 528 p. (lire en ligne), p. 36-37.
- « Yves de Chartres (saint, 1040?-1116) », BNF 12319189.
- François-Olivier Touati, Yves de Chartres (1040-1115) : Aux origines de la révolution hospitalière médiévale, Paris, Les Indes savantes, , 104 p. (ISBN 978-2-84654-479-5, présentation en ligne).
- « Jules-Alexandre Clerval (1859-1918) », BNF 11897071.
- Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (éd.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 1, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 34/1), (1re éd. 1936) (ISBN 978-2-600-04664-0, présentation en ligne), « Ives de Chartres », p. 313.
- Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (éd.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 3 : Supplément, par Danielle Jacquart, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 35), , 781 p. (ISBN 978-2-600-03384-8, lire en ligne), « Yves de Chartres », p. 128.