10e régiment du génie
régiment de l'armée de terre française
Le 10e régiment du génie (10e RG) a été créé à Toul le comme régiment de forteresse. Son dépôt de guerre constitue durant le conflit 48 unités.
10e régiment du génie | ||
Insignes régimentaires du 10e régiment de génie. | ||
Création | ||
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Dissolution | ||
Pays | France | |
Branche | Armée de terre | |
Type | Régiment du génie | |
Rôle | Génie | |
Devise | A me suivre, tu passes ; FAIRE PASSER. | |
Inscriptions sur l’emblème |
Lorraine 1914 Bois-Le-Prêtre 1915 Artois 1915 Verdun 1916 |
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Anniversaire | Sainte-Barbe | |
Guerres | Première Guerre mondiale Seconde Guerre mondiale |
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Batailles | bataille de l'Artois Bataille de Verdun |
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modifier |
Création et différentes dénominations
modifierLe 20e bataillon du 1er régiment du génie, puis 5e régiment du génie, est en garnison à Toul à la caserne Perrin-Brichambault. Il sera enrégimenté au 10e régiment du génie en 1914.
- : création sous le nom de 10e régiment du génie
- 1919 : reconstitution en deux bataillons
- 1920 : l'un des bataillons quitte Toul pour Épinal où il contribue à la création du 11e régiment du génie
- 1923 : incorporation d'un second bataillon, le 30e bataillon du génie.
- 1928 : dissolution
- : recréation du 10e régiment du génie à Besançon
- Automne 1940 : le 10e régiment du génie devient le 10e bataillon du génie dans l'armée d'armistice à la Valbonne
- : dissolution
- : recréation du 10e régiment du génie, par modification nominale du 155e régiment du génie.
- 1997 : dissolution, dans le cadre de la réorganisation des forces françaises stationnées en Allemagne.
Historique des garnisons, combats et batailles
modifierGarnison à Toul - A la déclaration de guerre, il est dissout, et réduit à un dépôt de guerre transféré de Toul aux Ponts-de-Cé. Il forme des compagnies divisionnaires et de corps d'armée, formant le 20e et 26e bataillon du génie[1].
Compagnies du régiment durant la guerre
modifierRattachement de ses compagnies à la mobilisation:
- 20e bataillon :
- Compagnie 20/1 Cie active– Cie divisionnaire : IIe Armée / 20e corps d'armée / 11e division d'infanterie
- Compagnie 20/2 Cie active– Cie divisionnaire : IIe Armée / 20e corps d'armée / 39e division d'infanterie
- Compagnie 20/3 Cie active– Cie corps d'armée : IIe Armée / 20e corps d'armée
- Compagnie 20/4 Cie réserve – Cie corps d'armée : IIe Armée / 20e corps d'armée
- Compagnie 20/11 Cie divisionnaire au profit de la division de réserve : 70e division d'infanterie
- Compagnie 20/16 Cie réserve - Cie d'équipage de pont : IIe Armée / 20e corps d'armée
- Compagnie 20/21 Cie réserve - Cie de Parc : IIe Armée / 20e corps d'armée
- Compagnie 20/51 – Cie divisionnaire : IIe Armée / 20e corps d'armée / 11e division d'infanterie
- 26e bataillon du génie : 6 compagnies 26/1-26/6 de bataillon de place-forte, pour la place de Toul.
- Sapeurs cyclistes, affectés à la 2e division de cavalerie[2].
- 1914-1923 : garnison à Toul puis le dépôt est transféré près d'Angers - Les Ponts-de-Cé
- 1923-1928 : garnison à Besançon
- 1936-1939 : garnison à Besançon
- 1940-1942 : garnison à Valbonne
De 1945 à nos jours
modifier- 1946 à 1954 : en garnison à Kehl ;
- 1954 à 1973 : en garnison à Vieux-Brisach ;
- 1973 : déplacé à Spire ;
- 1993 à 1997 : le régiment est subordonné au corps européen ;
- 1997 : achèvement de la dissolution du régiment à Spire.
Drapeau du régiment
modifierIl porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[3] :
Devise
modifierFaire passer
Insignes
modifier- Numéro un : Pentagone broché d’une cuirasse et d’un pot en tête, sommant une pelle et une pioche.
- Numéro deux : Ecu 4 quartiers, en 1 pot en tête cuirasse, en 2 croix tréflée blanche, en 3 ancre noire, en 4 armes de Besançon.
- Numéro trois : Ecu écartelé à cuirasse, croix tréflée blanche, ancre et aigle noir stylisé, armes de la ville de Besançon.
Personnalités ayant servi au 10e RG
modifier- Charles Surugue (1839-1921), « doyen des poilus » des armées alliées[4].
Sources et bibliographie
modifier- Historique du 10e régiment du génie : guerre 1914-1918, Nancy, Berger-Levrault, 20 p., lire en ligne sur Gallica.
- Henri Wetzstein et Philippe Bruant (textes et documents commentés par), Moi, Wetzstein Henri, sapeur de la Grande guerre : Bois-le-Prêtre, Verdun, Vauquois, l'Argonne, l'Italie ... : quatre années de guerre d'un sapeur du Génie, d'août 1914 au 11 novembre 1918, Haroué, Gérard Louis, , 96 p. (ISBN 978-2-35763-083-3, OCLC 999617047).
Notes et références
modifier- Journal Officiel du 4 novembre 1919 qui établit un tableau des unités combattantes au regard de la loi du 19 août 1917
- Historique anonyme du détachement de sapeurs cyclistes (affecté à la 2e D.C.). Paris, Berger-Levrault, s.d. (Cote SHD A2g3175).
- Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007
- France 3, « Histoires 14-18 : Charles Surugue, le doyen des poilus », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).