87 av. J.-C.

année
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Cette page concerne l'année 87 av. J.-C. du calendrier julien proleptique.

Chronologies
Description de cette image, également commentée ci-après
Première guerre de Mithridate. Campagne de Sylla en Grèce (87-86 av. J.-C.).
-90 -89 -88  -87  -86 -85 -84
Décennies :
-110 -100 -90  -80  -70 -60 -50
Siècles :
-IIIe -IIe  -Ier  Ier IIe
Millénaires :
-IIIe -IIe  -Ier  Ier IIe
Calendriers

Événements

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  • 30 mars : début du règne de Zhaodi, empereur de Chine de la dynastie Han (fin en 74 av. J.-C.)[2].
  • Printemps : départ de Sylla pour la Grèce. Il débarque en Épire avec cinq légions[3]. En son absence, Cinna dirige le mouvement de l’ordre équestre et les démocrates coalisés contre le coup d’État de Sylla. Son collègue Octavius, à la tête d’une troupe armée, l’expulse de Rome et le Sénat prononce officiellement sa destitution et le remplace par Lucius Cornelius Merula.
  • Été :
    • Cinna réussit à gagner à sa cause les troupes romaines laissées par Sylla en Italie du Sud et se présente devant Rome[4]. Caius Marius, accouru d’Afrique, le rejoint et prend le commandement en chef. La ville est bloquée dans son ravitaillement. Le Sénat capitule et s’en remet à la clémence du vainqueur. Marius est maître de Rome. Il en profite pour proscrire les partisans de Sylla à Rome. Les principaux membres de l’aristocratie sénatoriale sont mis à mort et leurs biens confisqués. Marius se nomme lui-même, sans élection, à un septième consulat, et il prend Cinna comme collègue. Il meurt dix-sept jours après son entrée en charge (17 janvier romain 668, 3 décembre julien 87)[1].
    • Première guerre de Mithridate : campagne de Sylla en Grèce. Début du siège d’Athènes et du Pirée[5]. Sylla met à sac les sanctuaires d’Épidaure, d’Olympie et de Delphes pour financer la guerre et anticiper la reconquête de l’Italie[6].
  • 6 août : La comète de Halley est observée par les astronomes babyloniens[7].
 
Replique de la machine d'Anticythère.
  • Naufrage d’un navire romain qui ramène vers l’Italie une cargaison en provenance de Grèce près des côtes de l’île d’Anticythère. L’épave, découverte en 1900, contient des statues en bronze et la machine d'Anticythère, une machine destinée à calculer les mouvements solaires et lunaires, le plus vieux mécanisme à engrenages connu[9].

Notes et références

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  1. a et b François Clément et Viton de Saint-Allais, L'Art de vérifier les dates, vol. 5, Paris, Moreau, (présentation en ligne)
  2. a et b Aat Emile Vervoorn, Men of the cliffs and caves : the development of the Chinese eremitic tradition to the end of the Han Dynasty, Chinese University Press, , 356 p. (ISBN 978-962-201-415-2, présentation en ligne)
  3. Peter Green, Alexander to Actium : The Historical Evolution of the Hellenistic Age, University of California Press, , 970 p. (ISBN 978-0-520-08349-3, présentation en ligne)
  4. Nathan Rosenstein et Robert Morstein-Marx, A Companion to the Roman Republic, John Wiley & Sons, , 776 p. (ISBN 978-1-4443-5720-2, présentation en ligne)
  5. Catherine Grandjean, Geneviève Hoffmann, Jean-Yves Carrez-Maratray, Le monde hellénistique, Armand Colin, , 352 p. (ISBN 978-2-200-24237-4, présentation en ligne)
  6. William Kendrick Pritchett, The Greek State at War : Part V, University of California Press, , 545 p. (ISBN 978-0-520-07374-6, présentation en ligne)
  7. Patrick Moore The data book of astronomy CRC Press, 2000 (ISBN 978-0-7503-0620-1)
  8. Stanley M. Burstein, The Hellenistic Age from the Battle of Ipsos to the Death of Kleopatra VII, vol. 3, Cambridge University Press, , 173 p. (ISBN 978-0-521-28158-4, présentation en ligne)
  9. Francis Wattiau, Le ciel et la terre : selon les sciences et les religions, Louvain-la-Neuve (Belgique), Éditions L'Harmattan, , 367 p. (ISBN 978-2-8061-0100-6, présentation en ligne)

Liens externes

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