Iota Aquilae

étoile
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Iota Aquilae (ι Aql / ι Aquilae) dans la Désignation de Bayer est une étoile binaire dans la constellation de l'Aigle. C'est est une géante de type spectral B5III, avec une magnitude apparente de +4,36. Elle se trouve approximativement à 307 années-lumière de la Terre.

Iota Aquilae
(ι Aql / ι Aquilae)
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 19h 36m 43,3s
Déclinaison −01° 17′ 11″
Constellation Aigle
Magnitude apparente +4,36

Localisation dans la constellation : Aigle

(Voir situation dans la constellation : Aigle)
Caractéristiques
Type spectral B5 III
Astrométrie
Distance 307 ± 27 al
(94 ± 8 pc)

Désignations

ι Aql, 41 Aql, HR 7447, HD 184930, BD-01°3782, HIP 96468, SAO 143597, ADS 12663A, CCDM J19367 -0117A[1]

Nomenclature et histoire

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La figure arabe de النعايم al-Naᶜā’im, « les Autruches », groupe situé de part et d'autre de la Voie lactée.

Al Thalimain I est le nom propre de ι Aql. C’est l’arabe الظليمين al-Ẓalīmayn, accusatif de الظليمان al-Ẓalīmān, « les Deux Autruches mâles », nom donné dans le ciel arabe traditionnel au couple ιλ Aql, qui appartient à la grande grande scène animalière nommée النعايم al-Naᶜā’im, « les Autruches », appellation de la XXe des manāzil al-qamar ou « stations lunaires [2],[3]. On trouve le nom chez ᶜAbd al-Raḥmān al-Ṣūfī[4],[5]. Transcrite ‘Al Thalīmain’ par Richard Hinckley Allen (1899) [6], cette appellation entre comme nom propre dans les catalogues du XXe siècle[7], notamment avec Harley Barlow Rumrill pour ι et λ Aql (1930) [8], et Jack W. Rhoads en fait Al Thalimain I tandis qu’il nomme λ Aql :Al Thalimain I[9].

Notes et références

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  1. (en) * iot Aql -- Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  2. (de) Paul Kunitzsch, Untersuchungen zur Sternnomenklatur der Araber, Wiesbaden : O. Harrassowitz, 1961, pp. 119-120.
  3. Roland Laffitte, Le ciel des Arabes. Apport de l’uranographie arabe, Paris : Geuthner, 2012, pp. 102-103.
  4. (ar) ᶜAbd al-Raḥmān Abū l-Ḥusayn b. ᶜUmar al-Ṣūfī, «  Kitāb Ṣuwar al-kawākib al-ṯābita, 960, ms. arabe 5036 : Copie anonyme et non datée réalisée pour Zāhir al-Dīn Ulūġ Beg Kūrakan, petit-fils de Tamerlan, probablement à Samarqand, ca., 1430-1449, fol. 86r. »
  5. (ar/fr) Hans Karl Frederik Christian Schjellerup, Description des étoiles fixes composée au milieu du Xe siècle de notre ère par l'astronome persan Abd-al-Rahman Al-Sûfi. Traduction littérale de deux manuscrits arabes de la Bibliothèque royale de Copenhague et de la Bibliothèque impériale de Saint-Pétersbourg…, Saint-Pétersbourg : Eggers et Cie, 1874, repr. Fuat Sezgin, Islamic mathematics and Astronomy, vol. XXVI, Frankfurt am Main : Institut für Geschichte der arabisch-islamischen Wissenschaft an der Johann Wolfgang Goethe-Universität, 1997, p. 114 (fr.), et p. 116 (ar.).
  6. (en) Richard Hinckley Allen, « ''Star-names and their meaning, New York & al., G. E. Stechert, 1899, réed. st. Star Names, Their Lore an Meaning, New-York: Dover Publications, 1963, p. 61. »
  7. Roland Laffitte, Héritages arabes. Des noms arabes pour les étoiles, Paris : Geuthner, 2005, p. 188.
  8. (en) Harley Barlow Rumrill, « Star Name Pronunciation», in Publications of the Astronomical Society of the Pacific, vol. 48, n° 283 (1930), p. 146 »
  9. (en) Jack W. Rhoads, « A Reduced Star Catalog Containing 537 Named Stars, Pasedana : Jet Propultion Laboratory, California Institute of Technology, November 15, 1971, p. 10. »

Voir aussi

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Article connexe

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Liens externes

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