Ilham Aliyev

homme d'État d'Azerbaïdjan
(Redirigé depuis İlham Əliyev)

Ilham Aliyev ou Ilham Aliev (en azéri İlham Heydər oğlu Əliyev, prononcé [ilˈhɑm hejˈdæɾ oɣˈlu æˈlijev] ; en russe Ильхам Гейдарович Алиев, Il'kham Geïdarovitch Aliev, ou Ильхам Гейдар оглу Алиев, Il'kham Geïdar oglou Aliev), né le à Bakou, est un homme d'État azéri, président de la république d'Azerbaïdjan depuis le . Il devient président à la suite du désistement de son père malade, le président sortant Heydar Aliyev, à l'élection présidentielle de 2003. Il est ensuite réélu président en 2008, 2013, 2018 et 2024, les élections étant marquées à chaque fois par de nombreuses irrégularités.

Ilham Aliyev
(az) İlham Əliyev
Illustration.
Ilham Aliyev en 2023.
Fonctions
Président de la république d'Azerbaïdjan
En fonction depuis le
(21 ans et 24 jours)
Élection
Réélection 15 octobre 2008
9 octobre 2013
11 avril 2018
7 février 2024
Vice-président Mehriban Alieva
Premier ministre Artur Rasizada
Novruz Mammadov
Ali Asadov
Gouvernement Ilham Aliyev I, II, III, IV et V
Prédécesseur Heydar Aliyev
Secrétaire général du Mouvement des non-alignés

(4 ans, 2 mois et 25 jours)
Prédécesseur Nicolás Maduro
Successeur Yoweri Museveni
Premier ministre d'Azerbaïdjan[N 1]

(3 mois)
Président Heydar Aliyev
Lui-même
Prédécesseur Artur Rasizada
Successeur Artur Rasizada
Biographie
Nom de naissance İlham Heydər oğlu Əliyev
Date de naissance (62 ans)
Lieu de naissance Bakou (RSS d'Azerbaïdjan, URSS)
Nationalité Azerbaïdjanaise
Parti politique Parti du nouvel Azerbaïdjan
Père Heydar Aliyev
Conjoint Mehriban Alieva
Enfants Leyla Aliyeva
Arzu Aliyeva
Heydar Aliyev
Diplômé de Institut d'État des relations internationales de Moscou
Profession Enseignant
Religion Islam chiite

Signature de Ilham Aliyev(az) İlham Əliyev

Ilham Aliyev
Présidents de la république d'Azerbaïdjan
Premiers ministres d'Azerbaïdjan

Basé sur les idéologies nationaliste et panturque, son régime est qualifié d'autoritaire[1],[2],[3], de dictatorial[4],[5],[6], de totalitaire[7],[8], ou encore de fasciste[9],[10],[11]. Le régime d'Aliyev, qui pouvait laisser penser à une certaine ouverture démocratique à ses débuts, se révèle de plus en plus autoritaire. L'opposition politique et les médias sont totalement muselés au cours des années[12] et les ONG internationales dénoncent régulièrement les privations de libertés et infractions graves aux droits de l'homme, ainsi que la corruption et le népotisme qui règnent dans le pays. De nombreuses compagnies nationales azerbaïdjanaises appartiennent à Ilham Aliyev, sa femme ou ses enfants, notamment dans le secteur bancaire, les télécoms ou l'industrie pétrolière. Aliyev est cité dans le scandale financier des Panama Papers, en 2016, et dans celui des Pandora Papers, en 2021.

L'Azerbaïdjan étant riche en gaz et en pétrole, les rentes de ces ressources naturelles permettent de maintenir l'économie et renforcent l'image d'Aliyev sur le plan intérieur. Cette manne est également utilisée pour l'organisation de grandes compétitions sportives (Grand prix de Formule 1, Euro de football). Aliyev a été accusé de corrompre des élus européens dans le but d'améliorer l'image du régime à l'international, ce qui est appelé la diplomatie du caviar.

Ilham Aliyev est très proche du président turc Recep Tayyip Erdoğan, sur lequel il calque sa diplomatie, les deux pays étant très proches diplomatiquement et culturellement. Il entretient ainsi des liens étroits avec la Russie de Vladimir Poutine tout en ménageant l'Occident avec qui il développe des relations économiques.

Avec le soutien de la Turquie, Aliyev lance en 2020 une guerre de 44 jours contre le Haut-Karabagh séparatiste, récupérant ainsi une partie des territoires perdus en 1994 à l'issue de la première guerre du Haut-Karabagh, victoire importante qui renforce l'image du président et qui est toujours commémorée annuellement en Azerbaïdjan. L'emploi par l'Azerbaïdjan pendant cette guerre de mercenaires syriens ainsi que d'armes interdites par les conventions internationales est l'objet de critiques internationales.

Après deux jours de combat, les 19 et 20 septembre 2023, les Arméniens du Nagorny-Karabakh (Artsakh pour eux) déposent les armes. Presque tous les Arméniens quittent alors la région pour trouver refuge en Arménie. Pour Aliyev, l'Azerbaïdjan a recouvré tout le territoire qui lui est internationalement reconnu[13].

Situation personnelle

modifier

Origines

modifier

Ilham Aliyev naît le à Bakou[14], alors capitale de la RSS d'Azerbaïdjan, en Union soviétique.

Son père Heydar Aliyev est un homme politique, homme d'État et le troisième président[15] de la république d'Azerbaïdjan. Il est mort le aux États-Unis[16].

Sa mère, Zarifa Aliyeva était ophtalmologue, membre de l'Académie nationale des sciences de la république d'Azerbaïdjan et professeure. Elle a effectué de nombreux travaux scientifiques : 14 monographies, des centaines de documents de recherche et 12 propositions de rationalisation. Elle est morte le [17].

Formation et carrière

modifier

Après avoir terminé ses études secondaires à Bakou (1967-1977), il étudie à l'Institut d'État des relations internationales de Moscou (MGIMO)[14], recevant un doctorat en histoire et relations internationales (1977-1985)[14], avant de devenir lui-même enseignant au MGIMO dans les années 1985-1990[14].

Après l'effondrement de l'URSS en 1991, Ilham Aliyev devient alors un homme d'affaires dirigeant un groupe d'entreprises privées industrielles et commerciales jusqu'en 1994.

De 1994 à 2003, il est vice-président et plus tard premier vice-président de la Compagnie nationale du pétrole d'Azerbaïdjan (SOCAR). Il a participé activement à la mise en œuvre de la stratégie pétrolière d’Heydar Aliyev. Depuis 1997, Ilham Aliyev est président du Comité national olympique d'Azerbaïdjan. Pour sa contribution au développement du sport et du mouvement olympique, Aliyev a reçu l'ordre le plus élevé du Comité international olympique et l'ordre du mérite « Grand Cordon » du Conseil international du sport militaire[14].

Vie privée et familiale

modifier

Ilham Aliyev a épousé Mehriban Paşayeva le . Ensemble, ils ont deux filles, Leyla et Arzu, et un fils, Heydar[14].

Parcours politique

modifier

Débuts

modifier

En 1995, Ilham Aliyev est élu député au Parlement et devient président du Comité national olympique azéri (poste qu'il occupe toujours) et chef de la délégation azerbaïdjanaise au Conseil de l'Europe.

Premier ministre

modifier

Le , deux mois avant l'élection présidentielle, le Premier ministre Artur Rasizada démissionne, officiellement pour « raisons de santé » et Heydar Aliyev, en traitement médical aux États-Unis, nomme son fils Premier ministre. Aux termes de la Constitution azerbaïdjanaise, c'est le Premier ministre qui deviendrait automatiquement président de la République par intérim en cas de décès du président. Deux jours plus tard, Ilham Aliyev prend congé de sa fonction de Premier ministre pour préparer l'élection présidentielle et laisse au Premier ministre sortant et nouveau vice-Premier ministre, Artur Rasizada, la tâche de gouverner le pays à sa place[18],[19].

Élection à la présidence en 2003

modifier

En octobre 2003, Heydar Aliyev, toujours candidat à sa propre succession mais dont les problèmes de santé s'aggravent sans cesse, renonce finalement à se représenter et reconnaît son fils comme seul candidat de son parti, le Parti du nouvel Azerbaïdjan (Yeni Azərbaycan Partiyası, YAP).

Le résultat officiel de l'élection du donne la victoire à Ilham Aliyev, qui est crédité de 76,84 % des votes, contre 13,97 % pour son principal adversaire, Issa Gambar. Cependant, l'opposition, emmenée par ce dernier, Ali Karimli (en) et Rasul Guliyev (en), refuse de reconnaître ce résultat et organise des protestations de masse. Ilham Aliyev prend ses fonctions le 31 octobre malgré les plaintes de l'opposition. Cette élection a été grandement critiquée par la communauté internationale, beaucoup d'observateurs ayant noté qu'elle ne répondait pas aux conditions minimales d'impartialité, étant marquée par l'intimidation des électeurs, par l'inégalité de l'accès de candidats aux médias et par des violations fréquentes des lois et processus électoraux[20]. La mission internationale d'observation des élections de l'OSCE a noté un certain nombre d'irrégularités dans le comptage et la publication des votes[21]. Human Rights Watch s'est plaint que la campagne d'Ilham Aliyev a été financée par des fonds gouvernementaux et que la Commission électorale centrale, ainsi que les commissions électorales locales, ont été noyautés par ses partisans, tandis que les organisations non gouvernementales se sont vu empêchées de surveiller le vote[22].

Président de la République

modifier
 
Ilham Aliyev et le Premier ministre malaisien Mahathir Mohamad en 2019.

La première décision d'Ilham Aliyev est de renommer Artur Rasizada au poste de Premier ministre qu'il n'avait jamais vraiment cessé d'occuper[18],[23].

Le , sous pression du Conseil de l'Europe et de l'OSCE, Aliyev amnistie 115 prisonniers qui avaient été arrêtés pendant les manifestations dénonçant les fraudes lors de l'élection présidentielle de 2003. 53 de ces prisonniers étaient considérés comme des prisonniers politiques par le Conseil de l'Europe[24],[25].

Le , Aliyev est officiellement élu président du Parti du Nouvel Azerbaïdjan (YAP). L'opposition dénonce cette élection comme une violation de la loi sur les partis politiques de 1992 qui interdit au président de la République d'être membre d'un parti politique[24].

Aliyev est réélu président de la République le avec 88,73 % des voix[26] face à une opposition divisée[27]. Les observateurs de l'OSCE présents sur place ont noté des « progrès considérables » tout en considérant que l'élection n'était pas « véritablement pluraliste et démocratique[28],[29] ». Parmi les principales critiques formulées sur le déroulement de la campagne figurent la partialité des principaux médias en faveur d'Aliyev, l'obligation pour certains de participer aux meetings politique de YAP ou la consigne reçue par des fonctionnaires de participer au vote (pour lutter contre le boycott promu par une partie de l'opposition)[30].

En 2012, l'image d'Aliyev et de son régime est sérieusement écornée par l'affaire Safarov[31]. L'officier militaire Ramil Safarov, condamné à la prison à perpétuité en Hongrie pour le meurtre xénophobe d'un officier arménien pendant un stage de l'OTAN en 2004, est extradé vers l'Azerbaïdjan pour y finir sa peine. Malgré les promesses du gouvernement azerbaïdjanais, Safarov est accueilli en héros par Aliyev, qui le gracie et lui offre une promotion[31]. De nombreux pays (dont les États-Unis, la Russie, la France) ainsi que des organisations internationales (dont OTAN et ONU) condamnent ces actions[32],[33].

La même année Aliyev est élu « personnalité de l'année » par le Organized Crime and Corruption Reporting Project. Ce titre ironique est décerné à « la personne ou l'institution qui a fait le plus pour faire progresser l'activité criminelle organisée et la corruption dans le monde »[34]. L'organisme entend dénoncer le haut niveau de corruption et le népotisme qui règne dans les institutions politiques et économiques du pays[34].

Le , Aliyev est réélu au poste de président de la République pour un troisième mandat, avec 85 % des voix. Ses principaux rivaux sont Jamil Hasanli et Igbal Agazade. Le déroulement de l'élection est toutefois critiqué par les observateurs de l'OSCE relevant « des freins à la liberté d'expression », ainsi que l'intimidation de certains candidats et électeurs, une couverture restreinte des candidats par la presse et du bourrage d'urnes dans certains bureaux[35]. Cette élection est surtout marquée par une invraisemblable erreur qui voit les résultats diffusés dans les médias la veille du vote[36]. La commission électorale de l'Azerbaïdjan essaie de justifier cela en expliquant que ce sont les résultats de l'élection précédente, en 2008, qui ont été initialement diffusés par erreur. Cependant, les candidats listés dans les résultats sont bien ceux de 2013[37]. Un scandale éclate en Allemagne quand des preuves démontrent que certains observateurs internationaux, dont Eduard Lintner (en), ont reçus des sommes d'argent importantes pour taire les irrégularités des élections[38].

À l'international, il met en œuvre une « diplomatie du caviar » consistant à acheter des soutiens à l'étranger par le versement de pots-de-vin, notamment au sein du Conseil de l'Europe, dans l'optique du conflit qui l'oppose à l'Arménie et pour faire taire les critiques sur la répression politique qu'il conduit contre ses opposants[39]. Entre 2012 et 2014, au moins 2,5 milliards d'euros sont versés à différents parlementaires par l’intermédiaire de quatre entreprises basées au Royaume-Uni[39].

Début 2017, il nomme son épouse Mehriban Alieva au poste de vice-présidente du pays[40].

En octobre 2017, l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe dénonce les arrestations et procès en Azerbaïdjan contre des défenseurs des droits de l'homme, des journalistes, des militants politiques ou des blogueurs. L'Assemblée critique également l'utilisation de la torture et de traitements inhumains ou dégradants en détention, et la dépendance de l'appareil judiciaire aux ordres de l'exécutif[41],[42].

Ilham Aliyev est réélu président au terme de l'élection présidentielle de 2018 avec 86 % des voix. L'OSCE dénonce de « graves irrégularités » lors du scrutin[43].

En décembre 2019, l'Assemblée nationale, contrôlée par le Parti du nouvel Azerbaïdjan (YAP) du président Aliyev, vote une proposition demandant sa dissolution. Le président accepte cette proposition et fixe les élections législatives au 9 février 2020[44].

Ilham Aliyev est réélu avec 92,1 % des voix à l'élection présidentielle de 2024[43],[45].

Politique intérieure

modifier
Politique culturelle
modifier

En 2008, Ilham Aliyev lance l'initiative « processus de Bakou » pour la promotion du dialogue interculturel à la Conférence des ministres responsables de la Culture, sur le thème « le dialogue interculturel comme fondement de paix et de développement durable en Europe et dans les régions voisines »[46].

Droits de l'homme
modifier

Dans le domaine de la liberté de la presse, l'organisation Reporters sans frontières classe dans son rapport annuel de 2012 l'Azerbaïdjan 162e sur 179 avec un score de 87,25[47]. Le président Ilham Aliyev, qui succède à son père Heydar Aliyev, entretient un culte de la personnalité. Il a été souvent critiqué sur l'aggravation de la situation des libertés civiles[48],[49]. Les manifestations publiques contre le gouvernement en place ne sont pas tolérées, les autorités usent de la force quand elles ont lieu[50]. Depuis la dissolution de l'Union soviétique et l'indépendance de l'Azerbaïdjan en 1993, aucune élection n'a été qualifiée de libre et équitable par les observateurs internationaux[51],[52],[53].

Les services de renseignement introduisent des caméras cachées au domicile de militants de l'opposition afin de disposer de moyen de chantage, menaçant leurs victimes de publier les vidéos de leurs relations sexuelles sur les réseaux sociaux[54]. Des opposants réfugiés à l'étranger font l'objet d'assassinats ou de tentatives d'assassinat[55].

Politique économique
modifier

En raison des politiques économiques d'Ilham Aliyev[réf. souhaitée], le PIB de l'Azerbaïdjan entre les années 2003-2016 a été multiplié par plus de cinq, en 2003, lorsque le président Aliyev a pris ses fonctions, le PIB de l'Azerbaïdjan s'élevait à 7,276 milliards de dollars et était de 37,848 milliards en 2016 selon les données de la Banque mondiale[56],[57].

Les dépenses militaires de l’Azerbaïdjan ont quintuplé entre 2004 et 2011, pour atteindre 2,5 milliards d’euros, et représentent ainsi plus de sept fois les dépenses militaires de l'Arménie[58].

En 2007, Ilham Aliyev a signé le décret sur l'établissement de zones économiques spéciales en Azerbaïdjan. Le 20 avril 2016, Ilham Aliyev a signé un décret portant création du Centre d'analyse des réformes économiques et de la communication. Le 6 novembre 2017, il a adopté un autre décret portant création de la société par actions ouverte «Azerbaijan Industrial Corporation».[pertinence contestée]

Politique de l'énergie et des transports
modifier

Ilham Aliyev a souligné à plusieurs reprises l'importance du développement du corridor gazier sud (Bakou-Tbilissi-Erzurum) et à la ligne de chemin de fer Bakou-Tbilissi-Kars.

En juin 2012, l'accord intergouvernemental sur le projet TANAP de gazoduc transanatolien a été signé par Ilham Aliyev et le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdoğan. Le projet TANAP a été lancé le 17 mars 2015 par le président Aliyev, le président turc Recep Tayyip Erdoğan et le président géorgien Guiorgui Margvelachvili à Kars.

Ilham Aliyev et le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, ont signé une déclaration conjointe sur la livraison du gaz de l'Azerbaïdjan à l'Europe.

Politique étrangère

modifier
Relations avec l'Arménie
modifier
Relations avec l'Union européenne
modifier
 
Ilham Aliyev avec le Premier ministre estonien, président du Conseil européen, président de la Commission européenne au sein du sommet du partenariat oriental de l'UE 2017 (de gauche à droite)

Ilham Aliyev a développé la coopération avec l'Union européenne (UE) depuis sa présidence. Un an après que M. Aliyev est devenu président, en 2004, l'Azerbaïdjan en tant que pays du sud du Caucase a fait partie de la politique européenne de voisinage (PEV) de l'UE[59]. Deux ans plus tard, en 2006, Ilham Aliyev au nom de l'Azerbaïdjan, et Matti Vanhanen, ancien président du Conseil européen, et José Manuel Barroso, ancien président de la Commission, au nom de l'UE ont signé le protocole d'accord sur un partenariat stratégique. En 2009, lorsque l'UE a lancé l'initiative, l'Azerbaïdjan a été inclus dans la politique de partenariat oriental. Après deux ans, en 2011, Ilham Aliyev et José Manuel Barroso, ancien président de la Commission européenne, ont conclu la déclaration commune sur le corridor gazier sud.

Ilham Aliyev a affirmé l'importance de la déclaration commune dans le domaine de la coopération énergétique entre l'UE et l'Azerbaïdjan lors de sa visite à Bruxelles en 2013 avec les mots suivants : « Bien sûr, la coopération énergétique est l'une des composantes les plus importantes de nos relations. Je suis heureux que, après la signature, avec le président Barroso, de la déclaration sur la coopération stratégique dans le secteur de l'énergie à Bakou au début de 2011, nous en voyons actuellement les résultats concrets. Cette déclaration a joué un rôle majeur dans la mise en œuvre du corridor gazier ».

Le 6 février 2017, Aliyev s'est rendu à Bruxelles, la capitale de l'UE, pour les réunions bilatérales et multilatérales. Il a effectué des visites officielles auprès du haut représentant de l'UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, avec le président du Conseil européen, le président de la Commission et le commissaire à l'Union de l'énergie. Après la visite du Président Aliyev, le 7 février 2017, le processus de négociations pour un nouvel accord bilatéral entre l'Azerbaïdjan et l'UE a été lancé[60].

Du 12 au 15 mars 2017, le président Aliyev a effectué une visite officielle en France et a rencontré les dirigeants des sociétés internationales SUEZ, DCNS, CIFAL, Space Systems au sein de la division Airbus Defence and Space. Lors de sa rencontre avec des entrepreneurs français, le président Aliyev a déclaré que les activités illégales de certaines entreprises du Haut-Karabagh sont inacceptables et violent les lois internationales et nationales. Après sa visite, Aliyev a rencontré le président français à l'Élysée. Le président français François Hollande a fait une déclaration à la presse que le statu quo dans le conflit du Haut-Karabagh n'est pas la bonne option et il espère qu'il y aura une reprise des négociations et il a exhorté les autres coprésidents du groupe de Minsk et la Russie, pour contribuer à ce processus[61].

Relations avec la Russie
modifier

Ilham Aliyev a caractérisé à plusieurs reprises les relations entre l'Azerbaïdjan et la Russie comme un partenariat stratégique[62],[63],[64] Le 6 février 2004, Ilham Aliyev et Vladimir Poutine, le président de la Russie, ont signé la Déclaration de Moscou, qui énonçait les principes des relations entre l'Azerbaïdjan et la Russie. Le 11 août 2004, le Président Aliyev a adopté un Ordre pour la tenue de « l'Année de la Russie en Azerbaïdjan » en 2006 à la suite de la décision de la Russie de tenir « l'Année de l'Azerbaïdjan en Russie » en 2005. Le 16 février 2005, Ilham Aliyev a effectué une visite de travail à Moscou et a participé à la cérémonie d'ouverture de l'Année de l'Azerbaïdjan en Russie. Quatre mois plus tard, du 14 au 15 juin 2005, Ilham Aliyev s'est de nouveau rendu en Russie et a rencontré le président russe Vladimir Poutine dans le cadre du neuvième forum économique international[65]. Le 29 juin 2006, Ilham Aliyev et Dmitri Medvedev, ancien président de la fédération de Russie, ont conclu une déclaration commune sur la mer Caspienne.

 
Rencontre du président Ilham Aliyev avec le président Vladimir Poutine.

Le , une autre réunion a eu lieu entre Ilham Aliyev et Vladimir Poutine à Téhéran, la capitale de l'Iran. Lors de sa rencontre avec le vice-président du Conseil de la fédération de Russie et le président de l'Assemblée du peuple du Daghestan, Ilham Aliyev a évoqué les relations entre deux pays : « En passant en revue l'agenda de nos relations bilatérales avec le président russe Vladimir Poutine, a découvert qu'il n'y a pas un seul problème qui aurait besoin de solution… Bien sûr, aujourd'hui, la Russie et l'Azerbaïdjan font preuve de relations de bon voisinage, de partenariat et de relations amicales fiables de haut niveau »[66].

Ilham Aliyev a construit une relation avec l'Église orthodoxe russe. Le 24 avril 2010, le président Aliyev a été décoré de l'ordre de Gloire et d'honneur, la plus haute décoration de l'Église orthodoxe russe, à la suite de l'ordre de Saint-Serge de Radonège en 1re classe. En retour, Ilham Aliyev a accordé l'insigne de l'ordre de l'Honneur au patriarche Cyrille de Moscou[67].

Le sommet trilatéral entre les dirigeants russes, iraniens et azerbaïdjanais a été organisé à l'initiative du président Aliyev pour lutter contre le terrorisme, le crime organisé transnational, la contrebande d'armes et le trafic de drogue dans la région. Les dirigeants de l'Azerbaïdjan, de l'Iran et de la Russie ont promis de développer un projet transnational stratégique, le corridor international de transport Nord-Sud, qui irait de l'Inde jusqu'à Saint-Pétersbourg en Russie, offrant une alternative plus rapide et moins chère aux routes maritimes. Une telle réunion trilatérale de haut niveau a également été organisée entre les Présidents de l'Azerbaïdjan, de la Géorgie et de la Turquie. Il est prévu d'organiser une autre réunion trilatérale entre les dirigeants de l'Azerbaïdjan, de la Turquie et de la Russie.

Relations avec les États-Unis
modifier

Ilham Aliyev a cherché à élargir ses relations avec les États-Unis. Dans ce contexte, il a effectué sa première visite officielle à Washington à l'invitation de l'ancien président américain George W. Bush les 25 et 28 avril 2006. Au cours de la réunion, il a discuté des questions de l'industrie pétrolière et gazière, de la sécurité énergétique régionale et mondiale, transport, etc. avec son homologue américain[68],[69].

Le 24 septembre 2010, Ilham Aliyev a rencontré le président américain Barack Obama à New York lors de sa visite aux États-Unis pour la 65e session de l'Assemblée générale des Nations unies. La visite officielle suivante d'Ilham Aliyev aux États-Unis a eu lieu dans le cadre du Sommet sur la sécurité nucléaire à l'invitation de Barack Obama du 31 mars au 1er avril 2016[70],[71]. Ilham Aliyev a tenu une réunion bilatérale avec l'ancien vice-président Joe Biden. Les parties ont eu des discussions sur la lutte contre le terrorisme et la coopération dans divers domaines. Joe Biden a souligné l'importance du Corridor du Sud pour renforcer la sécurité énergétique de l'Europe.

Le 20 septembre 2017, Ilham Aliyev a rencontré le président américain Donald Trump lors de la réception organisée par ce dernier dans le cadre de la 72e session de l'Assemblée générale des Nations Unies à New York[72].

Dans sa lettre au président Ilham Aliyev à l'occasion de l'ouverture de la 24e conférence et exposition internationale sur le pétrole et le gaz de la Caspienne à Bakou, Donald Trump a déclaré que les États-Unis étaient fortement attachés au corridor gazier sud-européen[73].

Relations avec l'Organisation du traité de l'Atlantique nord (OTAN)
modifier

Ilham Aliyev a étendu la collaboration de l'Azerbaïdjan avec l'OTAN, en adhérant au plan d'action individuel de partenariat en 2004, qui permet la systématisation des partenariats bilatéraux ainsi que la coordination de la coopération sur toute question d'intérêt mutuel. L'Azerbaïdjan a achevé les documents relatifs au Plan d'action individuel du Partenariat OTAN-Azerbaïdjan (IPAP) pour la première période (2005-2007), la deuxième (2008-2010) et la troisième (2012-2013). Ilham Aliyev a présenté le premier IPAP de l'Azerbaïdjan à l'OTAN à Bruxelles le 19 mai 2014[74].

De hauts responsables militaires des États-Unis et de la Russie, Joseph Dunford, chef d'état-major interarmées, et Valery Gerasimov, chef d'état-major général, se sont rencontrés à Bakou[75],[76].

Relations avec l'Organisation de la coopération islamique (OCI)
modifier

Ilham Aliyev a déclaré à plusieurs reprises que les relations avec l'Organisation de la coopération islamique (OCI) figurent parmi les priorités de l'Azerbaïdjan en matière de politique étrangère[77],[78].

Guerre de 2020 au Haut-Karabagh

modifier

Après plusieurs mois de préparation, Ilham Aliyev lance une invasion militaire du Haut-Karabagh, république autoproclamée et indépendante de facto depuis 1991, ce qui déclenche la seconde guerre du Haut-Karabagh le 27 septembre 2020[79]. L'Azerbaïdjan a le soutien logistique, militaire et opérationnel de la Turquie et bénéficie de livraisons d'armes (notamment de drones) par Israël[80]. Le Haut-Karabagh est soutenu par l'Arménie. Après la prise de la ville stratégique et symbolique de Chouchi par l'armée azerbaïdjanaise, un cessez-le-feu est signé sous l'égide de la Russie[80]. En six semaines la guerre fait plusieurs milliers de morts dans les deux camps. La victoire militaire de l'Azerbaïdjan permet à Aliyev de jouir d'un grand prestige dans sa politique intérieure et auprès de la population[81]. À l'international, l'agression militaire est condamnée par de nombreux pays et l'emploi de plusieurs milliers de mercenaires syriens, dont certains recrutés dans les mouvements djihadistes, nourrit les critiques[82],[83],[84]. Par ailleurs, les Forces armées azerbaïdjanaises, sous le commandement d'Ilham Aliyev, sont accusées par la Haute-Commissaire des Nations unies aux droits de l'homme d'utilisation d'armes à sous-munitions, une arme prohibée par la Convention sur les armes à sous-munitions. La Haute-Commissaire dénonce aussi de probables exécutions de prisonniers arméniens par l'armée azerbaïdjanaise, ce qui constitue un crime de guerre[85],[86],[87].

Dans les mois qui suivent la victoire militaire au Haut-Karabagh, Aliyev commence à développer une rhétorique islamiste qui lui était jusque-là étrangère[88].

Guerre de 2023 au Haut-Karabagh

modifier

Le 19 septembre 2023, il déclenche à nouveau la guerre contre la république auto-proclamée du Haut-Karabagh[89], rapidement battue ; le président du Haut-Karabagh, annonce qu'il dépose les armes dès le 20 septembre[90] puis le 28 du même mois, il annonce la dissolution de la république[91].

Peu de temps après, Ilham Aliev annonce via la voix de son porte parole qu'il n'a aucun objectif militaire en Arménie ; mi-octobre, il hisse le drapeau azerbaïdjanais dans l'ancienne capitale du Haut-Karabagh[92].

Accusations d’évasion fiscale

modifier

Il est cité dans l'affaire des Panama Papers en avril 2016[93].

En octobre 2021, son nom est également présent dans les Pandora Papers[94]. Un article détaillé de l'Organized Crime and Corruption Reporting Project (OCCRP) précise notamment comment les trois enfants du président possèdent chacun plusieurs dizaines de millions d'euros d'avoirs dans des sociétés offshore à travers le monde[95].

Distinctions et récompenses

modifier

Distinctions nationales

modifier

Distinctions étrangères

modifier

Notes et références

modifier
  1. Artur Rasizada assure l'intérim du 6 août au .

Références

modifier
  1. « Azerbaïdjan : le président Aliev largement réélu », lefigaro.fr, 11 avril 2018.
  2. « «Caviargate»: Une enquête dénonce la corruption menée par l'Azerbaïdjan pour acheter des soutiens à l'étranger », 20minutes.fr, 5 septembre 2017.
  3. Louis-Antoine Le Moulec, « Azerbaïdjan: pourquoi l’Occident se satisfait de la réélection d’Ilham Aliyev », slate.fr, 12 octobre 2013.
  4. Olivier Perrin, « Ilham Aliev, l’indéboulonnable dictateur de l’Azerbaïdjan, a été réélu », letemps.ch, 12 avril 2018.
  5. Aude Massiot, « "L’Azerbaïdjan est une dictature, mais ça ne dérange pas l’Europe" », Libération, 9 avril 2018.
  6. LeMonde avec AFP, « L’Azerbaïdjan qualifié de « dictature » par « Cash investigation » : un Etat ne peut pas poursuivre en diffamation, dit la justice française », lemonde.fr, 19 septembre 2018.
  7. « Pour l’Arménie : l’appel des intellectuels », sur Le Point, (consulté le )
  8. « AZERBAÏDJAN. La haine de l’Arménien pour idéologie », sur Courrier international, (consulté le )
  9. (en) Ami Chichakyan, « ‘My book not only speaks against the current regime of Azerbaijan, but also the society’: Zeynal Ibrahimov », sur en.aravot.am, (consulté le )
  10. (en) Simon Maghakyan, « Column: Putin's Isn't the Only Regime Leveraging Fossil Fuels for Aggression », sur TIME, (consulté le )
  11. (en-US) Arman Navasardyan Ph.D, « Ordinary Fascism with Azerbaijani Variations », sur Modern Diplomacy, (consulté le )
  12. Élodie Gavrilof, « Pourquoi y a-t-il encore des élections présidentielles en Azerbaïdjan ? », sur The Conversation, (consulté le )
  13. « Haut-Karabakh : la fin d’une république autoproclamée née de la dislocation de l’URSS », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  14. a b c d e f g et h (en) « Biography », sur en.president.az (consulté le ).
  15. (en) « Heydar Aliyev Foundation - Biography », sur heydar-aliyev-foundation.org (consulté le ).
  16. (en) « Azerbaijan's Geidar Aliev dies at 80 », sur chinadaily.com.cn (consulté le ).
  17. (en) « Zarifa Aliyeva », sur zarifa-aliyeva.az (consulté le ).
  18. a et b (en) « Azerbaijan: Ilham Aliyev Steps Down As Premier To Run For President », Radio Free Europe, .
  19. (en) « Azerbaijani parliament confirms Artur Rasizade as Prime Minister », Xinhua, .
  20. Azerbaijan's Ilham Aliyev claims election victory, BBC News, 9 octobre 2003
  21. (en) Article de l'OSCE en format .pdf.
  22. (en) Article de Human Rights Watch.
  23. (en) « FORMER AZERBAIJANI PREMIER NAMED TO HEAD NEW GOVERNMENT », Radio Free Europe, .
  24. a et b (en) « Azerbaijan — Country report »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Freedom House, .
  25. (en) « Azerbaijan Frees Political Prisoners », Radio Free Europe,
  26. « Présidentielle en Azerbaïdjan-bilan : Ilham Aliev élu avec 88,73 % des voix (CEC) », RIA Novosti, 19 octobre 2008.
  27. (en) Rovshan Ismayilov, « Azerbaijan: Officials Plan for "Problem-Free" Presidential Election », sur EurasiaNet, .
  28. Azerbaïdjan : l'OSCE et l'opposition critiquent la présidentielle, AFP repris par Le Parisien, 17 octobre 2008.
  29. (en) « Azerbaijan's presidential poll marked considerable progress, but did not meet all election commitments », OSCE, .
  30. (en) Mina Muradova, « Azerbaijan: Presidential Election Offers Seven Candidates, but Only One Choice », sur EurasiaNet, .
  31. a et b (en-GB) « Azeri killer Ramil Safarov: Concern over Armenian anger », BBC News,‎ (lire en ligne, consulté le )
  32. (en) « U.S. 'Not Satisfied' On Safarov Case », Radio Free Europe/Radio Liberty,‎ (lire en ligne, consulté le )
  33. (en-US) The Associated Press, « Azerbaijan's president defends killer's pardon », sur San Diego Union-Tribune, (consulté le ).
  34. a et b (en) Organized Crime and Corruption Reporting Project, « Ilham Aliyev », sur OCCRP (consulté le ).
  35. (en) « Election in Azerbaijan undermined by limitations on fundamental freedoms, lack of level playing field and significant problems on election day, international observers say », OSCE, .
  36. (en) Matt Clinch, « Azerbaijan releases election results...before election », sur CNBC, (consulté le ).
  37. (en-US) Max Fisher, « Oops: Azerbaijan released election results before voting had even started », Washington Post,‎ (ISSN 0190-8286, lire en ligne, consulté le )
  38. (en) Chase Winter, « Azerbaijan slush fund ensnares German ex-lawmaker – DW – 09/06/2017 », sur dw.com (consulté le ).
  39. a et b « L'Azerbaïdjan s'est acheté des soutiens à l'étranger, révèle une enquête de journaux européens », Franceinfo,‎ (lire en ligne, consulté le )
  40. En Azerbaïdjan, le président pour vice-président... sa femme, La Libre Belgique, 22 février 2017
  41. « L'APCE préoccupée par la situation des droits de l’homme et le fonctionnement de la justice Azerbaïdjan », sur Conseil de l'Europe, .
  42. (en) « Azerbaijani Opposition Holds Rally In Baku », sur Radio Free Europe, .
  43. a et b « En Azerbaïdjan, les électeurs appelés aux urnes pour un scrutin sans suspense », Le Monde et AFP,
  44. (en) « Azerbaijan's President Sets Snap Parliamentary Elections For February », sur Radio Free Europe, .
  45. (en) « CEC announces Presidential election results », Turan,
  46. « Le dialogue interculturel à l'honneur à Bakou », sur euronews, (consulté le ).
  47. (en) « Press Freedom Index 2011/2012 », sur Reporters sans frontières, (consulté le ).
  48. (en) Index on Censorship, « Azerbaijan anti-censorship petition goes to Houses of Parliament », (consulté le ) : « …free speech is not protected in Aliyev’s Azerbaijan. ».
  49. (en) Shahin Abbasov, « Azerbaijan: WikiLeaks Cable Compares Ilham Aliyev to Movie Mafia Bosses », sur EurasiaNet, (consulté le ) : « His domestic policies… particularly on the 2009 imprisonment of bloggers Emin Milli and Adnan Hajizade… increasingly authoritarian and hostile to diversity of political views. ».
  50. (en) Valerie J. Bunce, Sharon L. Wolchik, « "They Took Everything from Me" - Forced Evictions, Unlawful Expropriations, and House Demolitions in Azerbaijan’s Capital », Cambridge University Press; 1 edition, (ISBN 978-1107006850, consulté le ) : « Opposition leaders… abided by these restrictions when they organized peaceful protests outside of Baku shortly after the November 2005 elections, which drew 20,000 and later 30,000 people. However, participants in authorized demonstrations also suffered intimidation and, on occasion, beatings and detention, as on November 26, 2005, when Lala Shovket and Ali Karimli called on citizens at an approved time period. This demonstration was brutally repressed by the police, and numerous demonstrators were injured. », p. 184.
  51. (en) Nohlen, D, Grotz, F & Hartmann, C, Elections in Asia: A data handbook, Volume I, p.357, 2001 (ISBN 019924959-8)
  52. (en) « Free, Fair, & Regular Elections: Country Studies — Azerbaijan » (consulté le ).
  53. (en) AFP, « Observers criticise Azerbaijan president's re-election »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Google News, (consulté le ).
  54. « En Azerbaïdjan, la « sextape » devient un instrument de répression », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne)
  55. « La dissidence azerbaïdjanaise craint pour sa sécurité en France », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne)
  56. (en-US) « Azerbaijan | Data », sur data.worldbank.org (consulté le ).
  57. « CountryProfile » (consulté le ).
  58. Philippe Descamps, « Flambée de violence au Karabakh », sur Le Monde diplomatique, .
  59. (en) « European Neighbourhood Policy (ENP) », sur EEAS - European External Action Service (consulté le ).
  60. (en) « Eastern Partnership », sur EEAS - European External Action Service (consulté le ).
  61. (en) « Statements Press Statements by President Ilham Aliyev and President of the European Commission Jose Manuel Barroso », sur en.president.az (consulté le ).
  62. President, « Azərbaycan Respublikasının Prezidenti », sur archive.president.az (consulté le ).
  63. (en) « Interviews Ilham Aliyev was interviewed by “Russia-24” television channel », sur en.president.az (consulté le ).
  64. « Official web-site of President of Azerbaijan Republic - NEWS » Meetings Ilham Aliyev and Chairman of the Russian government met in an expanded format », sur en.president.az (consulté le ).
  65. (en) « President Vladimir Putin met with President of Azerbaijan Ilkham Aliyev », President of Russia,‎ (lire en ligne, consulté le )
  66. (en) « Receptions Ilham Aliyev received Deputy Chairman of Council of Federation of Russian Federal Assembly and chairman of People's Assembly of Dagestan », sur en.president.az (consulté le ).
  67. (en-US) « Patriarch Kirill meets with Azerbaijan President Ilham Aliyev | The Russian Orthodox Church », sur mospat.ru (consulté le ).
  68. (en) « President Bush Welcomes President Aliyev of Azerbaijan to the White House », sur georgewbush-whitehouse.archives.gov (consulté le ).
  69. (en) « Azerbaijan - Visits by Foreign Leaders - Department History - Office of the Historian », sur history.state.gov (consulté le ).
  70. (en) « Events Ilham Aliyev attends fourth Nuclear Security Summit in Washington », sur en.president.az (consulté le ).
  71. (en) « Nuclear Security Summit – Why Azerbaijan is there? », sur newtimes.az (consulté le ).
  72. (en-US) « President of Azerbaijan Ilham Aliyev met President Donald Trump », U.S. Embassy in Azerbaijan,‎ (lire en ligne, consulté le )
  73. (en) « Letters From Donald J. Trump, President of the United States of America », sur en.president.az (consulté le ).
  74. (en) « Overview of Azerbaijan-NATO Partnership », sur mfa.gov.az (consulté le ).
  75. (en-US) Michael R. Gordon, « Joint Chiefs Chairman to Meet With Russian Counterpart in Azerbaijan », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  76. (en-US) « Dunford Meets Russian Counterpart to Strengthen Mil-to-Mil Contacts », U.S. DEPARTMENT OF DEFENSE,‎ (lire en ligne, consulté le )
  77. (en) « President of the Republic of Azerbaijan Receives OIC S… », sur oic-oci.org (consulté le ).
  78. (en) « Speech by Ilham Aliyev at official reception on the occasion of Azerbaijan's Republic Day », sur en.president.az (consulté le ).
  79. Pierre-Emmanuel Thomann, « Bilan géopolitique du conflit au Haut-Karabagh : le grand jeu des puissances », sur issep.fr (consulté le ).
  80. a et b Rapport d'information n° 754, « Haut-Karabagh : dix enseignements d'un conflit qui nous concerne », sur Sénat, (consulté le ).
  81. (en-US) Robyn Dixon, « Cease-fire in Nagorno-Karabakh provokes protests in Armenia, celebrations in Azerbaijan », Washington Post,‎ (ISSN 0190-8286, lire en ligne, consulté le )
  82. « Haut-Karabakh : Emmanuel Macron dénonce l'envoi de "jihadistes" syriens, "une ligne rouge franchie" », sur France 24, (consulté le ).
  83. (en) Nvard Hovhannisyan et Nailia Bagirova, « Russia warns that Nagorno-Karabakh could become Islamist militant stronghold », Reuters,‎ (lire en ligne, consulté le )
  84. Le Figaro avec AFP, « Pompeo dit espérer que l'Arménie puisse «se défendre» face à l'Azerbaïdjan », sur LEFIGARO, (consulté le ).
  85. Emmanuel Grynszpan, « Haut-Karabakh: l’ONU évoque des crimes de guerre et l’usage d’armes à sous-munitions », sur rfi.fr, (consulté le ).
  86. « L'Arménie accuse l'Azerbaïdjan d'avoir bombardé son territoire », sur Le Figaro.fr, (consulté le ).
  87. (en) Grigor Atanesian et Benjamin Strick, « Nagorno-Karabakh conflict: 'Execution' video prompts war crime probe », BBC,
  88. « Comment Bakou instrumentalise l’Islam », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne)
  89. « L’Azerbaïdjan a lancé une offensive militaire dans l’enclave du Haut-Karabakh, le secrétaire général de l’ONU appelle à un « arrêt immédiat des combats » », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  90. « L’Azerbaïdjan affirme avoir « rétabli sa souveraineté » dans le Haut-Karabakh, où au moins 200 personnes ont été tuées selon les séparatistes », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  91. « Par décret du Président du Haut-Karabakh, tous les départements de l’État (...) - Nouvelles d'Arménie en Ligne », sur www.armenews.com (consulté le )
  92. « Haut-Karabakh : le président azerbaïdjanais, Ilham Aliev, a hissé le drapeau national à Stepanakert », sur France 24, (consulté le )
  93. (en) Organized Crime and Corruption Reporting Project, « Ilham Aliyev - The Panama Papers », sur OCCRP (consulté le ).
  94. (en-GB) « Pandora Papers: Secret wealth and dealings of world leaders exposed », BBC News,‎ (lire en ligne, consulté le )
  95. (en) Miranda Patrucic, Ilya Lozovsky, Kelly Bloss, Tom Stocks, « Azerbaijan’s Ruling Aliyev Family and Their Associates Acquired Dozens of Prime London Properties Worth Nearly $700 Million », sur OCCRP (consulté le ).
  96. (en) azertag.az, « CEREMONY OF PRESENTING ORDERS “GRAND CROSS OF LEGION OF HONOR” AND “HEYDAR ALIYEV” », Agance de press,‎ (lire en ligne, consulté le )
  97. « Про нагородження І. Алієва орденом князя Ярослава Мудрого | від 19.05.2008 № 458/2008 », sur zakon2.rada.gov.ua (consulté le ).
  98. (sr) « Nikolić ordenja deli u tri smene », Blic.rs,‎ (lire en ligne, consulté le )

Voir aussi

modifier

Articles connexes

modifier

Liens externes

modifier