Étienne de Ladoucette

personnalité politique française

Étienne de Ladoucette est un homme politique français né le à Saint-Étienne (Loire) et décédé le à Viels-Maisons (Aisne).

Étienne de Ladoucette
Illustration.
Fonctions
Député français

(3 ans, 11 mois et 2 jours)
Élection 22 septembre 1889
Circonscription Ardennes
Législature Ve (Troisième République)
Groupe politique Appel au peuple
Prédécesseur Circonscription créée
Successeur Edmé Bourgoin

(4 ans et 12 jours)
Élection 4 septembre 1881
Circonscription Ardennes
Législature IIIe (Troisième République)
Prédécesseur Louis Eugène Péronne
Successeur Circonscription supprimée

(5 ans, 7 mois et 18 jours)
Élection 20 février 1876
Réélection 14 octobre 1877
Circonscription Meurthe-et-Moselle
Briey
Législature Ire et IIe (Troisième République)
Groupe politique Appel au peuple
(apparenté de 1876 à 1877)
Prédécesseur Circonscription créée
Successeur Alfred Mézières
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Saint-Étienne (France)
Date de décès (à 68 ans)
Lieu de décès Viels-Maisons (France)
Nationalité Français
Syndicat Syndicat central des agriculteurs de France
Père Eugène de Ladoucette
Religion Catholicisme romain

Étienne de Ladoucette

Biographie

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Fils d'Eugène de Ladoucette et lié généalogiquement à de nombreux parlementaires dans la Moselle, l'Oise, le Morbihan, la Gironde et l'Ille-et-Vilaine. Il entre au Conseil d’État à la fin du Second Empire en tant qu'auditeur. En 1870, durant la guerre contre la Prusse, il s'engage comme volontaire en tant que lieutenant de gardes mobiles et finit la guerre en capitaine de réserve dans la cavalerie. Il obtient la Légion d'Honneur en 1871 pour ses actions.

Il devient conseiller général du canton d'Audun-le-Roman en 1871 puis à nouveau en 1874 où il est aussi élu secrétaire du Conseil général de Meurthe-et-Moselle la même année. Il devient député de Meurthe-et-Moselle de 1876 à 1881 comme Constitutionnel mais il siège à l'extrême-droite, près du groupe bonapartiste de l'Appel au peuple auquel il s'apparente sans y entrer. Il épouse Anna Marie La Chambre, fille de Charles Émile La Chambre en 1877. Après son élection de 1877, il s'inscrit dans le groupe bonapartiste. En 1880, il perd les élections cantonales dans une campagne marquée par des pressions de l'administration contre lui, il tente un recours au Conseil d'État mais il est débouté. Il prend sa revanche en 1881 en devenant maire de Clémery.

Cependant, à la mort de son père, il change de circonscription, reprenant celle de son père dans les Ardennes mais échoue à la garder en 1885. Il se consacre alors au Syndicat central des agriculteurs de France dont il est le vice-président. Il reprend son siège en 1889 jusque 1893 où il perd face à un républicain. Il se retire alors sur ses terres à Viels-Maison. Il se marie en secondes noces le 19 juillet 1905 à Paris avec Françoise, Agnès, Amrie-Louise, Pauline Grazia de Laya (1871-1957).

Sources

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