Étienne Nicolas de Calon

personnalité politique française

Étienne-Nicolas de Calon, né le à Grandvilliers (Oise), mort le à Paris, est un général de brigade de la Révolution française, cartographe et homme politique.

Étienne Nicolas de Calon
Naissance
Grandvilliers
Décès (à 80 ans)
Paris
Origine Drapeau de la France France
Allégeance Drapeau du royaume de France Royaume de France
Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Drapeau de la France République française
Arme Génie
Grade Général de brigade
Années de service 17501801
Conflits Guerre de Sept Ans
Guerres de la Révolution française
Distinctions Chevalier de Saint-Louis
Autres fonctions Député de l'Oise à la Législative et à la Convention nationale

Biographie

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Officier du génie

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Son épouse, Anne-Henriette Calon deviendra la maîtresse de l'abbé Claude Fauchet avec qui elle aura un fils.

Ingénieur géographe depuis le , il est employé à l'armée d'Allemagne le , puis obtient le rang de lieutenant du génie en 1763. Il est alors envoyé à Saint-Domingue.

Employé à la levée de la carte des environs de Versailles en 1767, il est promu capitaine d'infanterie en 1769. En 1777 Louis XVI le charge de lever la carte des côtes de l'Océan puis il est attaché à l'état major de l'armée de Bretagne en 1778 et obtient le titre de chevalier de Saint-Louis le .

Carrière politique

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En septembre 1791, Calon, alors membre du conseil départemental de l'Oise, est élu député de son département, le sixième sur douze, à l'Assemblée nationale législative[1]. Il vote en faveur des mises en accusation de Bertrand de Moleville, ministre de la Marine[2], et du marquis de Lafayette[3].

La monarchie française s'effondre à l'issue de la journée du 10 août 1792. En septembre, Calon est réélu député de l'Oise, le deuxième sur douze, à la Convention nationale. Il siège sur les bancs de la Montagne. Lors du procès de Louis XVI, il vote la mort et rejette l'appel au peuple et le sursis à l'exécution[4]. Il s'abstient de voter lors de la mise en accusation de Jean-Paul Marat, motivant ainsi son vote : « Je déclare qu'attendu l'oppression qui s'est manifestée dans une circonstance si importante, je n'émets pas mon vœu »[5]. Il rejette le rétablissement de la Commission des Douze[6].

Fin de carrière

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Malgré son grand âge, Calon poursuit sa carrière militaire sous le Directoire à la tête du dépôt des cartes et participe à l'armée du Rhin en 1799.

Il est finalement admis à la retraite par le régime consulaire le , il fut maire de Saint-Leu-la-Forêt de 1803 à 1806, c'est lui qui le 19 fructidor an XI () rédige l'acte de décès du peintre Maurice Quay[7].

Il meurt le à Paris.

Notes et références

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  1. Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 34, p. 40.
  2. Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 39, séance du 8 mars 1792, p. 493.
  3. Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 47, séance du 8 août 1792, p. 582.
  4. Jacques-François Froullé, « Liste comparative des cinq appels nominaux. Faits dans les séances des 15, 16, 17, 18 et 19 janvier 1793, sur le procès et le jugement de Louis XVI [...] »  , sur www.gallica.bnf.fr, (consulté le )
  5. Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 62, séance du 13 avril 1793, p. 37.
  6. Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 65, séance du 28 mai 1793, p. 535.
  7. Il signe sans la particule de

Voir aussi

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Bibliographie

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Liens externes

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