Étienne-Jean-François Le Herpeur
Étienne-Jean-François Le Herpeur (, Caen[1] - , Fort-de-France) est un ecclésiastique catholique français, il fut le premier évêque de Fort-de-France et Saint-Pierre de à .
Étienne-Jean-François Le Herpeur | ||||||||
Biographie | ||||||||
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Naissance | Caen |
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Ordination sacerdotale | ||||||||
Décès | (à 61 ans) Fort-de-France |
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Évêque de l'Église catholique | ||||||||
Ordination épiscopale | par Louis-François Robin | |||||||
Dernier titre ou fonction | Évêque de Fort-de-France et Saint-Pierre | |||||||
Évêque de Fort-de-France et Saint-Pierre | ||||||||
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Autres fonctions | ||||||||
Fonction religieuse | ||||||||
Missionnaire de la Délivrande | ||||||||
« Veniens evangelizo pacem » (Eph., II, 17). | ||||||||
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | ||||||||
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Biographie
modifierÉtienne-Jean-François Le Herpeur, né à Caen le , rue des Capucins, est le fils de Jean-François Le Herpeur, fabricant de bas, et de Marie-Françoise-Adélaïde Lubin[1]. Il est ordonné prêtre le [2].
Alors qu'il n'est encore que diacre, il est choisi pour rejoindre la toute nouvelle communauté religieuse créée par l'évêque de Bayeux, Charles Brault[3], les Missionnaires de Bayeux. D'abord installés à Sommervieu, la communauté est bientôt envoyée au bourg de La Délivrande[4]. Le Herpeur restera avec ses confrères pendant près trente ans, participant à de nombreuses missions d'évangélisation et desservant la chapelle de Notre-Dame de la Délivrande, alors important lieu de pèlerinage du diocèse.
Le , il est nommé premier évêque de Fort-de-France. Il arrive en Martinique le , après avoir essuyé une forte tempête sur la route qui le pousse à faire un vœu à Notre-Dame de la Délivrande, c'est l'origine du pèlerinage diocésain qu'il instaure le [5].
Il manifeste alors une volonté de reprise en mains du clergé local pour affirmer son autorité et uniformiser les pratiques locales par rapport à la Métropole et insiste même pour que la liturgie romaine soit « respectée dans toute sa pureté »[6]. Il manifeste cependant une plus grande souplesse que son collègue de Basse-Terre et Pointe-à-Pitre[7]. En même temps, il est aussi désireux d'établir un clergé autochtone en Martinique et fonde dès son arrivée un petit et un grand séminaire à Saint-Pierre[8] Il favorise aussi l'arrivée de la congrégation du Saint-Esprit pour former les nouveaux prêtres[9], il développe le nombre de paroisses et réorganise celles qui existaient déjà, tout en rénovant les lieux de culte[10]. Enfin, il fait appel aux congrégations enseignantes pour augmenter le nombre des établissements scolaires de son diocèse[11]. Il fait de la lutte contre les « mauvais livres » et les « distractions suspectes » une action prioritaire de son apostolat[12]. Il veut aussi développer la piété mariale et la communion fréquente[13].
Après une œuvre importante de fondation et d'organisation du nouveau diocèse, il meurt le au séminaire-collège de Saint-Pierre. Il est enterré dans la cathédrale de Saint-Pierre[2].
Source
modifier- (en) Catholic-Hierarchy
Notes et références
modifier- Archives du Calvados, « Registre d'Etat-Civil de la Ville de Caen - An V, vues 127-128, acte 494 »
- Jack Corzani (dir.), Dictionnaire encyclopédique des Antilles et de la Guyane : Index-thésaurus, vol. 2, Fort-de-France, Éditions Désormeaux, , 2343 p. (ISBN 978-2-85275-020-3, lire en ligne), « Leherpeur Jean-François, Etienne », p. 445.
- ↑ Père Gautier, Histoire des Missionnaires de Notre-Dame de la Délivrande, Caen, Imprimerie E. Domin - 10 rue de la Monnaie, , "M. le Herpeur, Jean-François-Étienne, né à Saint-Ouen de Caen, reçut les premières leçons de religion d'un confesseur de la foi, M. le Comte, Curé de Saint-Ouen. il n'était encore que diacre quand il fut choisi par M. Gournay pour être l'une des pierre du nouvel édifice"
- ↑ Mgr Brault, évêque de Bayeux, Ordonnance de Monseigneur Brault, en date du 7 avril 1823, Bayeux, , Voulant réaliser le dessein que nous avions formé depuis longtemps et que nous avions manifesté au clergé du diocèse, par notre circulaire du 2 décembre 1822, de fixer au bourg de la Délivrande, l'établissement des Missionnaires Diocésains […] Article 1: L'association des Missionnaires de Notre-Diocèse sera désormais chargée, sous notre juridiction directe et immédiate, de la desserte de la Chapelle de la Délivrande
- ↑ monSeigneur et monDieu, « 30 août : Pélérinage de Notre-Dame de la Délivrande en Martinique », sur blog.com, MonSeigneur et monDieu, (consulté le ).
- ↑ Philippe Delisle, Histoire religieuse des Antilles et de la Guyane françaises : Des chrétientés sous les tropiques ? 1815-1911, Paris, Éditions Karthala, coll. « Mémoire d'Églises », , 347 p. (ISBN 978-2-84586-085-8, OCLC 44971779, BNF 37119805, lire en ligne), p. 190
- ↑ Delisle 2000, p. 160.
- ↑ Delisle 2000, p. 163.
- ↑ Delisle 2000, p. 166.
- ↑ Delisle 2000, p. 169.
- ↑ Delisle 2000, p. 171.
- ↑ Delisle 2000, p. 185.
- ↑ Delisle 2000, p. 192.
Liens externes
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- Ressource relative à la religion :
- (en) Archidiocèse de Saint-Pierre et Fort-de-France et liste des évêques et archevêques, GCatholic