Éric Alt

magistrat français, vice-président de l'association Anticor

Éric Alt, né le à Strasbourg, est un magistrat français qui est administrateur de l'association Anticor.

Éric Alt
Biographie
Naissance
Nationalité
Activité

Carrière et fonctions

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Diplômé de l'Institut d'études politiques de Strasbourg et de la faculté de droit de Strasbourg, il a été :

Engagement philosophiques et syndicaux

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Éric Alt a été vice-président de l'association Anticor (2013-2022)[6],[7]. Il est administrateur de l'association[8] .

Il a été administrateur de l'association Sherpa (2014-2021).

Il a été vice président du Syndicat de la magistrature de 2003 à 2006.

Il a été vice président de l'association Magistrats européens pour la démocratie et les libertés de 2006 à 2016.

Engagement politique

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En 2014, il est candidat en troisième position sur la liste Nouvelle Donne pour les élections européennes dans la circonscription Île-de-France, après sa désignation par une commission d'adhérents tirés au sort[9].

En , la direction des services judiciaires du Ministère de la justice reproche à Eric Alt ses prises de position publiques comme responsable associatif (vice président de l'Association Anticor) et diligente contre lui une enquête administrative relative à sa neutralité comme magistrat et à son obligation de réserve[10]. En effet, invité de France 3 Corse ViaStella le , et répondant aux critiques de la préfète régionale de Corse qui regrettait qu’Anticor ait saisi le Parquet national financier (PNF) plutôt que le parquet de Corse dans une affaire de fraude aux primes agricoles, Eric Alt a relevé que « le procureur s’affiche aux côtés de la préfète », et regretté l'atteinte à « son apparence d’impartialité pour conduire une enquête». D'autre part, représentant Anticor dans l’affaire de Richard Ferrand et des Mutuelles de Bretagne, Eric Alt a représenté Anticor lors de l’audience de constitution de partie civile menée par le juge d’instruction Renaud Van Ruymbeke au début de l'année 2018[11]. Eric Alt étant à la fois plaignant (au nom d’Anticor) et collègue du juge d’instruction, puisque magistrat au tribunal de Paris, les avocats de Richard Ferrand, invoquant cette situation, ont obtenu le dépaysement du dossier au tribunal de grande instance de Lille. Selon un « bon connaisseur du dossier » cité par le journal Le Monde : « Anticor dérange et on sent une volonté de chercher des poux dans la tête tant des magistrats que de l’association»[10],[12]. En , à la suite du rapport de l'Inspection générale de la justice, le Ministère de la justice a fait savoir qu'il abandonnait les poursuites[13].

Publications

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Notes et références

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  1. MACJ, puis 1er substitut MACJ à partir du 09//2001
  2. https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000000390993
  3. Anaïs Coignac, « Éric Alt, défenseur de l’anticorruption », sur La Semaine Juridique via le site Tendance Droit,
  4. « Décret du 27 décembre 2016 portant nomination et dispense (magistrature) », sur Légifrance,
  5. « Décret du 20 juillet 2022 portant nomination (magistrature) », sur Légifrance,
  6. Corine Chabaud, « Éric Alt : Il dit stop à la corruption », sur La Vie, (consulté le )
  7. « Eric Alt lâche la vice-présidence d'Anticor », sur La Lettre (journal),
  8. « Organisation d'anticor », sur Anticor (consulté le ).
  9. « La liste Île-de-France - Nouvelle Donne », sur Nouvelle Donne, (consulté le ).
  10. a et b Samuel Laurent, « Affaire Ferrand : le vice-président d’Anticor, également magistrat, est visé par une enquête administrative », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  11. « Les multiples rebondissements de l'affaire Ferrand », sur Le Figaro, (consulté le )
  12. Michel Deléan, « Derrière l’enquête administrative sur Eric Alt, l’agacement du pouvoir sur Anticor », sur Mediapart, (consulté le )
  13. Michel Deléan, « Le magistrat Eric Alt blanchi par ses pairs », sur Mediapart (consulté le )
  14. « Bord de l'eau - », sur editionsbdl.com via Wikiwix (consulté le ).

Liens externes

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