Épeigné-les-Bois

commune française du département d'Indre-et-Loire

Épeigné-les-Bois est une commune française du département d'Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire.

Épeigné-les-Bois
Épeigné-les-Bois
La mairie
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Indre-et-Loire
Arrondissement Loches
Intercommunalité Communauté de communes Autour de Chenonceaux Bléré-Val de Cher
Code postal 37150
Code commune 37100
Démographie
Gentilé Épeignois
Population
municipale
400 hab. (2021 en évolution de −10,91 % par rapport à 2015)
Densité 28 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 16′ 52″ nord, 1° 06′ 42″ est
Altitude Min. 71 m
Max. 141 m
Superficie 14,52 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Saint-Georges-sur-Cher
(banlieue)
Aire d'attraction Tours
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Bléré
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Épeigné-les-Bois
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Épeigné-les-Bois
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Épeigné-les-Bois
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Épeigné-les-Bois
Liens
Site web epeigne-les-bois.fr

Géographie

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Localisation et communes limitrophes

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Épeigné-les-Bois est une commune rurale appartenant au canton de Bléré. Elle est située à l'est du département d'Indre-et-Loire, en limite du Loir-et-Cher, à 12 km de Bléré et à 39 km de Tours.

Les communes limitrophes d'Épeigné-les-Bois sont Francueil, Luzillé, Le Liège et Céré-la-Ronde pour l'Indre-et-Loire et Saint-Georges-sur-Cher pour le Loir-et-Cher. La commune fait partie de l'aire urbaine de Saint-Georges-sur-Cher, du bassin d'emploi de Tours et du bassin de vie de Montrichard Val de Cher[1].

Communes limitrophes d’Épeigné-les-Bois
Francueil Saint-Georges-sur-Cher
Loir-et-Cher
Luzillé  
Le Liège Céré-la-Ronde

Géologie et relief

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Le tuffeau jaune turonien (C3c) qui constitue l'assise du sous-sol d'Épeigné n'affleure pas sur le territoire, exception faite de l'extrême sud de la commune. Il est en effet recouvert par la strate des argiles à silex sénoniennes (c4-6S), parfois épaisse d'une vingtaine de mètres. Même dans la vallée du ruisseau de Chézelles, les colluvions de pente alimentées par ces argiles ont recouvert le calcaire dans lequel le ruisseau a creusé son lit. Ces argiles sont à leur tour recouvertes, à l'ouest et à l'est, de limons des plateaux éoliens apportés au Quaternaire. Des alluvions modernes et récentes couvrent la vallée du ruisseau de Chézelles[2]. Le territoire d'Épeigné-les-Bois est constitué d'un plateau incliné de l'est (altitude maximale de 141 m à la limite de Céré-la-Ronde et Saint-Georges-sur-Cher) vers l'ouest (115 à 120 m). Il est entaillé du sud au nord par le ruisseau de Chézelles, dans la vallée duquel se trouve l'altitude minimale de la commune (71 m) en limite de Saint-Georges-sur-Cher.

En forme de trapèze isocèle allongé dont la grande base est orientée du nord-est au sud-ouest, l'aire communale est de 1 452 ha, dans la moyenne nationale (1 488 ha[3]).

Hydrographie

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Réseau hydrographique d'Épeigné-les-Bois.

Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de 9,17 km, comprend un cours d'eau notable, le Chézelles (4,924 km), et trois petits cours d'eau pour certains temporaires[4],[5].

Le Chézelles, d'une longueur totale de 16,8 km, prend sa source dans la commune de Céré-la-Ronde et se jette dans le Cher à Saint-Georges-sur-Cher (Loir-et-Cher), après avoir traversé 4 communes[6]. Ce cours d'eau est classé dans la liste 1[Note 1] au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement sur le Bassin Loire-Bretagne. Du fait de ce classement, aucune autorisation ou concession ne peut être accordée pour la construction de nouveaux ouvrages s'ils constituent un obstacle à la continuité écologique et le renouvellement de la concession ou de l'autorisation des ouvrages existants est subordonné à des prescriptions permettant de maintenir le très bon état écologique des eaux[7]. Sur le plan piscicole, le Chézelles est classé en deuxième catégorie piscicole. Le groupe biologique dominant est constitué essentiellement de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[8].

Deux zones humides[Note 2] ont été répertoriées sur la commune par la direction départementale des territoires (DDT) et le conseil départemental d'Indre-et-Loire : « la vallée du Ruisseau de Chézelles de Richemont à Epeigné-les-Bois » et « la vallée du Ruisseau de Chézelles d'Epeigné-les-Bois à la Ronde »[9],[10].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[11]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[12].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 712 mm, avec 11,1 jours de précipitations en janvier et 7,2 jours en juillet[11]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Sublaines à 9 km à vol d'oiseau[13], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 647,3 mm[14],[15]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[16].

Paysages naturels et biodiversité

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Les bois sont toujours très présents sur le territoire, occupant à la fin des années 1980 plus du tiers de la superficie communale. Les terres agricoles sont principalement vouées aux céréales et dans une moindre mesure à l'élevage, bien qu'au nord de la commune apparaissent les premières parcelles des vignobles de la vallée du Cher[17]

Urbanisme

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Typologie

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Au , Épeigné-les-Bois est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[18]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Georges-sur-Cher[Note 3], une agglomération inter-départementale regroupant trois communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 4],[19],[1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tours, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[1]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[20],[21].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (78,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (36,4 %), zones agricoles hétérogènes (25 %), forêts (22 %), prairies (9,7 %), cultures permanentes (6,8 %)[22]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

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Le bourg est groupé autour de l'église (XIIe et XIIIe siècles) sur la rive gauche du ruisseau, sur une pente douce. Seuls quelques hameaux constituent des noyaux secondaires d'habitat[17]. La proximité de sites touristiques majeurs (Amboise, château de Chenonceau) fait qu'Épeigné-les-Bois est une commune où, en 2015, 16 % des habitations sont des résidences secondaires[17],[23].

Voies de communication et transports

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La principale route traversant le territoire d'Épeigné-les-Bois est la D 81 qui relie le château de Chenonceau au nord-ouest à Céré-la-Ronde puis Orbigny au sud-est en passant par le centre-bourg. Une autre route relie le bourg d'Épeigné à Saint-Georges-sur-Cher au nord et Le Liège au sud. L'autoroute A 85 Angers-Vierzon traverse, depuis décembre 2007, le nord d'Épeigné-les-Bois d'ouest en est mais aucune sortie n'existe sur le territoire communal.

Épeigné dispose de trois sentiers de randonnée : 6, 9 et 12 km. Le plus long conduit les randonneurs au château de Montpoupon à Céré-la-Ronde.

La commune n'est pas directement desservie par un réseau de transports en commun. Il faut gagner Montrichard Val de Cher, tête de la ligne C du réseau Rémi pour l'Indre-et-Loire vers Amboise et Tours[24]. Il est également possible de rejoindre Saint-Georges-sur-Cher où la ligne 6 du réseau Rémi pour le Loir-et-Cher permet d'aller à Blois[25].

Risques majeurs

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Le territoire de la commune d'Épeigné-les-Bois est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts et séisme (sismicité faible)[26]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[27].

Pour anticiper une remontée des risques de feux de forêt et de végétation vers le nord de la France en lien avec le dérèglement climatique, les services de l’État en région Centre-Val de Loire (DREAL, DRAAF, DDT) avec les SDIS ont réalisé en 2021 un atlas régional du risque de feux de forêt, permettant d’améliorer la connaissance sur les massifs les plus exposés. La commune, étant pour partie dans le massif de Brouard, est classée au niveau de risque 4, sur une échelle qui en comporte quatre (1 étant le niveau maximal)[28].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Épeigné-les-Bois.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 90,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 259 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 207 sont en aléa moyen ou fort, soit 80 %, à comparer aux 91 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[29],[30].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1996, 1997, 2017 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[26].

Toponymie

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Le toponyme se rencontre en 816 sur un diplôme de Louis le Pieux sous la forme Spaniacum. Il est formé du cognomen romain Hispanus et du suffixe -acum d'origine gauloise fréquemment utilisé pour former des noms de domaines. C'est donc le « domaine d'Hispanus »[31].

Histoire

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Des outils néolithiques en silex et un polissoir sont de rares indices d'une présence humaine à l'époque préhistorique sur le territoire d'Épeigné. Des toponymes comme « le Fourneau » évoquent peut-être des activités métallurgiques protohistoriques ou antiques[17].

Au IXe siècle, Épeigné est un fief du château d'Amboise et une paroisse rattachée à l'abbaye Saint-Sauveur de Villeloin[32]. C'est probablement au cours du XIe siècle que les moines de cette abbaye font procéder au défrichement des terres les plus fertiles[17]. Un prieuré dédidé à Martin de Tours est fondé dans le bourg, près de l'église, à une date indéterminée mais bien antérieure à sa première mention dans les textes en 1326. Les moines de ce prieuré contrôlent alors le moulin établi sur le ruisseau de Chézelles au niveau du bourg[33].

La Première et la Seconde Guerre mondiale font respectivement 29 et 4 victimes parmi les combattants originaires d'Épeigné-les-Bois[34]

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1977 mars 1983 Gérard Taureau SE -
mars 1983 mars 2008 Jacky Marchau SE -
mars 2008 mars 2014 Michel Mergot SE -
mars 2014 juillet 2020 Christian Percevault DVD Retraité
juillet 2020 novembre 2022 Jean Candiago[35]    
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société

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Les habitants d'Épeigné-les-Bois se nomment les « Épeignois »[31].

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[37].

En 2021, la commune comptait 400 habitants[Note 6], en évolution de −10,91 % par rapport à 2015 (Indre-et-Loire : +1,19 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
431475419464442486480489520
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
540607594618697751777728727
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
658616587519481465479445457
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
453404351389364376412422436
2018 2021 - - - - - - -
410400-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee à partir de 2006[39].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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Les communes d'Épeigné-les-Bois et de Luzillé ont créé un regroupement pédagogique intercommunal pour les enfants des deux communes scolarisés en primaire. L'école maternelle est installée à Épeigné-les-Bois et l'école élémentaire à Luzillé[40].

La carte scolaire départementale prévoit la scolarisation des étudiants d'Épeigné-les-Boi dans le collège du Reflessoir de Bléré et le lycée Léonard-de-Vinci d'Amboise[41].

Santé et services d'urgence

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Aucun professionnel de santé n'est installé à Épeigné-les-Bois. Les médecins généralistes les plus proches exercent à Luzillé ou Saint-Georges-sur-Cher.

L'hôpital le plus proche est le centre hospitalier intercommunal Amboise - Château Renault à Amboise[42].

Économie

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Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Épeigné-les-Bois selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés[43] :

Établissements actifs par secteur d'activité au .
Total % 0
salarié
1 à 9
salariés
10 à 19
salariés
20 à 49
salariés
50 salariés
ou plus
Ensemble 42 100,0 34 7 1 0 0
Agriculture, sylviculture et pêche 9 21,4 9 0 0 0 0
Industrie 4 9,5 2 1 1 0 0
Construction 2 4,8 1 1 0 0 0
Commerce, transports, services divers 23 54,8 20 3 0 0 0
dont commerce et réparation automobile 2 4,8 2 0 0 0 0
Administration publique, enseignement, santé, action sociale 4 9,5 2 2 0 0 0
Champ : ensemble des activités.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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L'église Saint-Aignan date du IXe siècle. La paroisse appartenait en 816 à l'abbaye de Villeloin. Le chœur voûté en cul-de-four et le croisillon nord en berceau remontent au XIIe et XIIIe siècles. La nef, particulièrement étroite, est divisée en deux travées carrées à six voûtes d'un type rare. À l'entrée du chœur, près de la statue de saint Vincent, se trouve la corne du saint, haute d'environ 2 mètres. Le prieuré accolé à l'église a été très remanié.

En contrebas de l'église, un escalier donne accès à un souterrain avec une source aux vertus réputées curatives (source Saint-Aignan). L'église et cette crypte constituent des points d'intérêt complémentaire pour les touristes, français ou étrangers, qui viennent visiter le château de Chenonceau[33].

Place de l'église se trouve une maison couverte d'un toit à l'impériale. Par sa forme en nef renversée et la disposition de ses ardoises, il ressemble à la toiture du bâtiment des dômes du château de Chenonceau.

Personnalités liées à la commune

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Notes et références

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  1. Le classement en liste 1 au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement est réservé aux cours d'eau qui sont en très bon état écologique, ou identifiés par les SDAGE des eaux comme jouant le rôle de réservoir biologique nécessaire au maintien ou à l'atteinte du bon état écologique des cours d'eau d'un bassin versant, ou dans lesquels une protection complète des poissons migrateurs est nécessaire.
  2. D’après l’article L. 211-1 du Code de l’environnement, « on entend par zone humide les terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année ».
  3. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  4. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Saint-Georges-sur-Cher, il y a une ville-centre et deux communes de banlieue.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a b et c Insee, « Métadonnées de la commune ».
  2. « Carte géologique de la France au 1/50 000 - Saint-Aignan » [PDF], sur le site Ficheinfoterre du BRGM (consulté le ).
  3. Christophe Meunier, Géographie : Professeur des écoles : Oral, admission - CRPE 2017, Dunod, , 256 p. (ISBN 978-2-10-075579-0, lire en ligne), p. 73.
  4. « Fiche SIGES de la commune », sur le site du Système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Centre-Val de Loire (consulté le ).
  5. « Carte hydrologique de Épeigné-les-Bois », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Fiche Sandre - le Chézelles », sur le portail national d'accès aux référentiels sur l'eau (consulté le ).
  7. « Arrêté du 10 juillet 2012 portant sur la liste 1 des cours d'eau, tronçons de cours d'eau ou canaux classés au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement du bassin Loire-Bretagne », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
  8. (id) « Décret n°58-873 du 16 septembre 1958 déterminant le classement des cours d'eau en deux catégories », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
  9. Direction Départementale des Territoires d'Indre-et-Loire-37, « Liste des Zones humides d'Indre-et-Loire-37 », sur terresdeloire.net (consulté le ).
  10. « L'inventaire départemental des zones humides », sur indre-et-loire.gouv.fr, (consulté le ).
  11. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  12. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  13. « Orthodromie entre Épeigné-les-Bois et Sublaines », sur fr.distance.to (consulté le ).
  14. « Station Météo-France « Sublaines », sur la commune de Sublaines - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  15. « Station Météo-France « Sublaines », sur la commune de Sublaines - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  16. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  17. a b c d et e Couderc 1987, p. 385.
  18. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  19. « Unité urbaine 2020 de Saint-Georges-sur-Cher », sur insee.fr (consulté le ).
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  21. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  23. « LOG T2 - Catégories et types de logements à Épeigné-les-Bois (37) au 31 décembre 2015 », sur Le site de l'Insee (consulté le ).
  24. « Plan du réseau 37 » [PDF], sur le site du Réseau de mobilité interurbaine (consulté le ).
  25. « Plan du réseau 41 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) [PDF], sur le site du Réseau de mobilité interurbaine (consulté le ).
  26. a et b « Les risques près de chez moi - commune d'Épeigné-les-Bois », sur Géorisques (consulté le ).
  27. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  28. « Atlas du risque de feux de forêt en Centre – Val de Loire », sur centre-val-de-loire.developpement-durable.gouv.fr, (consulté le ).
  29. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  30. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  31. a et b Stéphane Gendron, L'origine des noms de lieux de l'Indre-et-Loire : communes et anciennes paroisses, Chemillé-sur-Indrois, Hugues de Chivré, , 303 p. (ISBN 978-2-916043-45-6), p. 115.
  32. Ranjard 1949, p. 352.
  33. a et b Couderc 1987, p. 386.
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  35. « Jean Candiago démissionne de sa fonction de maire », La Nouvelle République du Centre-Ouest,‎ , p. 16.
  36. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  37. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  38. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  39. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  40. « Les écoles »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site de Luzillé (consulté le ).
  41. « Zones de recrutement des collèges et des lycées - département d'Indre-et-Loire » [PDF], sur le site de l'académie d'Orléans-Tours (consulté le ), p. 22.
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Voir aussi

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Bibliographie

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  • Agnès Couderc, Delphine Barbier-Pain, Francesca Di Napoli et Dorothée Lusson, « L’établissement rural du second âge du Fer (275 av. à 15/20 ap. J.-C.) des “ Allets ” (Épeigné-les-Bois, Indre-et-Loire) et du “ Marchais Rond ” (Saint-Georges-sur-Cher, Loir-et-Cher », Revue archéologique du Centre de la France, vol. 60,‎ (ISSN 0220-6617, lire en ligne).
  • Jean-Mary Couderc (dir.), Dictionnaire des communes de Touraine, Chambray-lès-Tours, CLD, , 967 p. (ISBN 978-2-85443-136-0).
  • Jean-Luc Flohic (dir.), Patrimoine des communes de France, t. I, Paris, Flohic, , 1406 p. (ISBN 2-84234-115-5).
  • Robert Ranjard, La Touraine archéologique : guide du touriste en Indre-et-Loire, Mayenne, Imprimerie de la Manutention, (réimpr. 1986), 3e éd., 733 p. (ISBN 2-85554-017-8), p. 670-671.

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