L’éoliphone ou héliophone, plus couramment appelé machine à vent, est un outil utilisé dans la musique et les opéras dès le XVIIe siècle pour reproduire le son du vent.

Machine à vent au Konzerthaus de Ravensburg, Allemagne.

L'éoliphone se présente sous la forme d'un large cercle de métal ou de bois sur lequel est tendu un drap que l'on frotte plus ou moins vivement d'un geste circulaire.

On en trouve un emploi fréquent dans les tragédies lyriques de Lully, dans les orchestrations opulentes de Maurice Ravel (L'Enfant et les Sortilèges, Daphnis et Chloé), de Richard Strauss (Une Symphonie alpestre) et d'Olivier Messiaen (Des canyons aux étoiles...) ou dans des orchestrations à effets expressionnistes comme « l'interprétation composée » de Hans Zender pour Voyage d'hiver de Franz Schubert.

L'éoliphone peut facilement être remplacé en frottant une brosse de chiendent sur une grosse caisse.

Œuvres de musique classique employant l'éoliphone

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