Énergie en Iran

caractéristiques du secteur de l'énergie en Iran

Le secteur de l'énergie en Iran est extrêmement important dans l'économie nationale et très important au niveau mondial.

Énergie en Iran
Image illustrative de l’article Énergie en Iran
Cheminée de torchage, dans le champ pétrolifère de la province de Khuzestan.
Bilan énergétique (2021)
Offre d'énergie primaire (TPES) 12 290,7 PJ
(293,6 M tep)
par agent énergétique gaz naturel : 70,9 %
pétrole : 27,9 %
électricité : 0,6 %
charbon : 0,5 %
bois : 0,2 %
Énergies renouvelables 0,7 %
Consommation totale (TFC) 8 043,2 PJ
(192,1 M tep)
par habitant 91,5 GJ/hab.
(2,2 tep/hab.)
par secteur ménages : 34,3 %
industrie : 30,2 %
transports : 24,2 %
services : 6,2 %
agriculture : 4,9 %
Électricité (2021)
Production 344,16 TWh
par filière thermique : 94,1 %
hydro : 4,6 %
nucléaire : 0,9 %
éoliennes : 0,2 %
autres : 0,2 %
biomasse/déchets : 0 %
Combustibles (2021 - PJ)
Production pétrole : 6531
gaz naturel : 9376
charbon : 46
bois : 22
Commerce extérieur (2021 - PJ)
Importations électricité : 10
pétrole : 226
gaz naturel : 9
charbon : 27
Exportations électricité : 34
pétrole : 3249
gaz naturel : 676
charbon : 15
Sources

L'Iran dispose des 3e réserves de pétrole au monde (11,2 % des réserves mondiales), derrière le Vénézuela (18,7 %) et l'Arabie saoudite (15,3 %), et est un des principaux pays exportateurs de pétrole ; il a été le premier pays du Moyen-Orient à exploiter cette ressource, depuis 1913. Sa production de pétrole le plaçait au 5e rang mondial en 2011, mais au 7e rang en 2015 du fait de l'embargo décidé par les pays occidentaux, puis au 5e rang en 2018 avec 4,9 % de la production mondiale, après la fin de l'embargo ; en 2022, il est retombé au niveau de 2013 et au 8e rang mondial avec 4,0 % de la production mondiale, mais en 2023 il est revenu au 5e rang mondial (4,8 %) ; ses exportations se situaient au 3e rang mondial en 2011, puis ont disparu du classement des dix principaux pays exportateurs, avant d'y réapparaître au 10e rang en 2015, puis au 6e rang en 2018 avec 5,1 % du total mondial, et de tomber au 14e rang en 2021.

Le pays possède également les deuxièmes réserves mondiales de gaz naturel (16,1 % des réserves mondiales, derrière la Russie), dont il était en 2023 le 3e producteur mondial avec 6,2 % de la production mondiale, derrière les (25,5 %) et la Russie (14,4 %) ; il consomme 98 % de sa production et exporte le solde vers la Turquie et l'Irak.

La consommation d'énergie primaire par habitant du pays était en 2023 supérieure de 85 % à la moyenne mondiale, de 7 % à celle de la France, mais inférieure de 49 % à celle des États-Unis et de 55 % à celle de l'Arabie saoudite.

La consommation finale d'énergie en Iran dépend pour l'essentiel des combustibles fossiles : 88,8 % en 2021 ; l'électricité n'en couvre que 11,0 %, elle-même produite en 2023 à 91,8 % par des combustibles fossiles (surtout gaz : 84,5 % et pétrole : 7 %). L'Iran cherche à développer ses capacités nucléaires civiles ; le nucléaire assurait 1,7 % de la production d'électricité iranienne en 2023. Les énergies renouvelables en produisaient 6,5 % (hydroélectricité 5,9 %, éolien 0,3 %, solaire 0,2 %).

Les émissions de CO2 dues à la combustion en Iran ont atteint 7,31 tonnes CO2 par habitant en 2021, niveau supérieur de 72 % à la moyenne mondiale et de 27 % à celle de l'Union européenne.

Vue d'ensemble

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Principaux indicateurs de l'énergie en Iran[1]
Population
[2]
Consom.
énergie
primaire
Production Export.
nettes
Consom.
élect.*[3]
Émissions
de GES**[g 1]
Année Million PJ PJ PJ TWh Mt CO2éq
1990 55,8 2 902 7 864 4 924 53 269
2000 65,5 5 150 10 620 5 453 102 428
2010 75,4 8 554 14 330 5 485 196 644
2011 76,3 8 723 14 473 5 634 200 655
2012 77,3 9 106 12 453 3 368 210 650
2013 78,5 9 286 12 475 3 124 217 670
2014 80,0 9 966 13 246 3 153 234 701
2015 81,8 9 944 13 511 3 372 236 701
2016 83,3 10 278 16 380 6 144 253 736
2017 84,5 11 181 17 343 6 076 270,0 766
2018 85,6 10 885 16 539 5 562 273,0 757
2019 86,6 11 616 14 894 3 183 271,9 766
2020 87,3 12 023 14 863 2 761 294,0 770
2021 87,9 12 291 16 071 3 703 301,2 814
variation
1990-2021
+58 % +324 % +112 % -25 % +468 % +203 %
* consommation brute d'électricité = production+importations-exportations-pertes en ligne
** émissions de gaz à effet de serre liées à l'énergie.

La baisse de 45 % des exportations d'énergie entre 2011 et 2013 témoigne de l'efficacité des sanctions internationales dans le cadre de la crise du nucléaire iranien ; le même phénomène se produit à nouveau en 2018-20 : les exportations baissent de 55 % entre 2017 et 2020. Cependant, elles remontent de 34 % en 2021.

Ressources énergétiques de l'Iran

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Production d'énergie primaire

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Production d'énergie primaire en Iran par source (PJ)
Source 1990 % 2000 % 2010 % 2020 % 2021 % 2021 var.
2021/1990
Charbon 23 0,3 32 0,3 30 0,2 44 0,3 46 0,3 % +97 %
Pétrole 7 009 89,1 8 482 79,9 9 143 63,8 5 572 37,5 6 531 40,6 % -7 %
Gaz naturel 801 10,2 2 087 19,7 5 096 35,6 9 103 61,2 9 376 58,3 % +1071 %
Total fossiles 7 833 99,6 10 601 99,8 14 269 99,6 14 720 99,0 15 953 99,3 % +104 %
Nucléaire 0 0 0 60 0,4 34 0,2 % ns
Hydraulique 22 0,3 13 0,1 34 0,2 57 0,4 57 0,4 % +161 %
Biomasse 9 0,1 6 0,06 26 0,2 21 0,1 22 0,1 % +137 %
Solaire, éolien 0 0,1 0,001 0,6 0,004 5 0,03 5 0,03 % ns
Total EnR 31 0,4 20 0,2 61 0,4 83 0,6 84 0,5 % +170 %
Total 7 864 100 10 620 100 14 330 100 14 863 100 16 071 100 % +104 %
Source des données : Agence internationale de l'énergie[1]

Entre 2011 et 2013, la production de pétrole a chuté de 25 % sous l'effet des sanctions internationales. Entre 2017 et 2019, une nouvelle baisse de 33 % résulte des nouvelles sanctions américaines appliquées à partir de la fin de 2018.

Pétrole

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Carte des gisements pétroliers et gaziers iraniens en 2004. L'Iran détient 9 % des réserves pétrolières prouvées mondiales et 18 % des réserves de gaz.
 
Production et consommation de pétrole en Iran.

Réserves de pétrole

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Les réserves prouvées de pétrole de l'Iran étaient estimées par l'Agence fédérale allemande pour les sciences de la terre et les matières premières (BGR) à 28,38 Gt (milliards de tonnes) fin 2022, soit 11,2 % du total mondial, au 3e rang mondial derrière le Vénézuela (18,7 %) et l'Arabie saoudite (15,3 %) et devant le Canada (10,2 %) et l'Irak (7,8 %)[b 1]. Elles représentaient 132 années de production au rythme de 2023 : 214,3 Mt[e 1]. Elles ont été réévaluées en hausse de 39 % depuis 2010[4]. Les ressources supplémentaires, non encore prouvées, sont estimées à 7,2 Gt, entièrement en pétrole conventionnel[b 2].

Les réserves pétrolières prouvées de l'Iran étaient estimées fin 2013 à 21,6 milliards de tonnes (157 milliards de barils) ; ces réserves représentent 121 années de production au rythme actuel : 3,56 millions de barils par jour en 2013 (en baisse de 6 % par rapport à 2012 et de 18 % par rapport à 2011, du fait des sanctions internationales), soit 4 % de la production mondiale (7e rang mondial) ; au rythme atteint en 2011, il restait 99 années de production en réserve[5].

La première découverte de pétrole commercialisable en Iran date de 1908, à Masjid-i-Sulaiman ; de nombreux gisements majeurs ont été découverts au cours des deux décennies suivantes, dont ceux d'Āghā Jārī et de Gach Saran. Environ 14 % des réserves de brut et 55 % de celles de liquides de gaz naturel sont situées en mer dans le golfe Persique ; plus de 50 % des réserves terrestres sont concentrées sur cinq gisements géants, dont les plus grands sont Marun (22 Mds bl), Ahwaz (18 Mds bl) et Aghajari (17 Mds bl) ; plus de 80 % des réserves terrestres sont situées dans le bassin du Khouzistan au sud-ouest, près de la frontière irakienne ; l'Iran aurait aussi, selon FACTS Global Energy, des réserves de 100 Mbbl en mer Caspienne[6].

Production de pétrole

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En 2023, selon l'Energy Institute, l'Iran a produit 4,66 Mb/j (millions de barils par jour)[e 2], soit 214,3 Mt (millions de tonnes) de pétrole, en hausse de 18,9 % par rapport par rapport à 2022, mais en baisse de 9 % par rapport à 2017, du fait des sanctions américaines sur l'export du pétrole iranien. La production de pétrole du pays était en 2023 supérieure de 26 % à celle de 2013, année où l'effet des sanctions précédant l'accord sur le nucléaire iranien avaient été le plus fort. Le pays se classe au 5e rang mondial avec 4,8 % de la production mondiale, derrière États-Unis (18,3 %), la Russie (12,0 %), l'Arabie saoudite (11,8 %) et le Canada (6,2 %)[e 1].

La production a été de 6 531 PJ en 2021, en hausse de 17 % par rapport à 2020, mais en baisse de 7 % par rapport à 1990[1].

En 2012, l'Iran produisait environ 3,5 Mbbl/j d'hydrocarbures liquides, dont 3 Mbbl/j de pétrole brut ; la production était en baisse de 17 % par rapport aux 4,2 Mbbl/j de 2011, du fait des sanctions économiques imposées par les pays occidentaux à cause du programme nucléaire iranien[6]. La production maximale a été de 6 millions de barils par jour en 1974. Après la révolution iranienne de 1979, le gouvernement a réduit la production de pétrole quotidienne dans l'optique d'une politique de conservation des réserves de pétrole. D'autres baisses de la production de pétrole se sont produites lors des dommages aux installations pétrolières survenues pendant la guerre avec l'Irak. Au début des années 2000, l'infrastructure industrielle était de plus en plus inefficace en raison des retards technologiques.

Grâce à la levée des sanctions internationales début 2016, l'Iran se dit prêt à signer en 2016 une cinquantaine de projets énergétiques pour faire passer sa production pétrolière de 2,8 Mb/j à 4,8 Mb/j. La Banque mondiale estimait récemment que cela déprimerait d’encore 10 dollars le prix du baril en 2016, ce qui n’empêcherait pas la croissance iranienne de remonter à 5 %[7].

Consommation de pétrole

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En 2023, l'Iran a consommé 1,82 Mb/j (millions de barils par jour)[e 3], soit 3,50 EJ (exajoules) de pétrole, en recul de 2,1 % en 2023 et de 8 % par rapport à 2013. Il se classe au 12e rang mondial avec 1,8 % de la consommation mondiale[e 4]. Sa consommation absorbe 39 % de sa production[e 2].

Exportations de pétrole

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Selon l'Agence internationale de l'énergie, les exportations de pétrole brut sont tombées en 2021 à 2 114 PJ, en baisse de 52 % par rapport à 2018 sous l'effet des sanctions américaines, après un creux à 1 328 PJ en 2020 du fait de la crise du Covid-19 ; les importations sont de 67 PJ ; l'Iran ne figurait plus qu'au 14e rang mondial des exportateurs de brut en 2021, alors qu'en 2017 il était au 4e rang mondial avec 6,3 % du total mondial ; il ne figurait plus parmi les dix principaux pays exportateurs de 2012 à 2014, après avoir tenu le 3e rang mondial en 2011[1].

Les exportations iraniennes de pétrole, qui dépassaient 2,5 millions de barils par jour en 2011, étaient tombées à 1,1 million de barils/jour en 2014. L’Union européenne n’achetait pratiquement plus de brut iranien, alors qu’elle en absorbait 0,6 million de barils/jour en 2011. La Chine et l’Inde avaient aussi réduit leurs achats d’un tiers[8].

Malgré ses réserves de pétrole importantes, l'Iran a dépensé en 2005 quatre milliards de dollars pour des importations de carburant. Ces importations sont dues à une sous-capacité de raffinage dans le pays et à une consommation nationale en constante augmentation. Des subventions sur le prix du carburant sont accordées par l'État aux particuliers. De plus, la contrebande de carburant iranien bon marché vers les pays voisins est assez répandue.

Organisation du secteur

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La National Iranian Oil Company, entreprise publique fondée en 1948, produit et distribue le gaz naturel et le pétrole iranien et appartient au Ministère du pétrole iranien.

Gaz naturel

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Réserves de gaz naturel

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Les réserves prouvées de gaz naturel de l'Iran étaient estimées par l'Agence fédérale allemande pour les sciences de la terre et les matières premières (BGR) à 33 988 Gm3 (milliards de m³) fin 2022. Ces réserves classaient l'Iran au 2e rang mondial avec 16,1 % du total mondial, derrière la Russie (22,7 %) et devant le Qatar (11,3 %) et les États-Unis (7,8 %)[b 3]. Elles ont été réévaluées en hausse de 13 % depuis 2010[4]. Elles représentent 135 années de production au rythme de 2023 : 251,7 Gm3[e 5]. Les ressources supplémentaires, non encore prouvées, sont estimées à 10 000 Gm3, uniquement des réserves conventionnelles[b 4].

Les réserves sont principalement situées en mer, bien que la production soit en grande partie terrestre, associée au pétrole ; plus des deux tiers des réserves prouvées ne sont pas associées au pétrole, et n'ont pas été développées ; les principaux gisements sont : South Pars, North Pars, Kish, Kangan-Nar, Golshan et Ferdowsi ; le gisement offshore géant de South Pars, dont une partie seulement est sur le territoire iranien (la partie qatarie est dénommée North Dome), contient 47 % des réserves totales et produit 35 % du gaz iranien ; l'USGS estime les réserves non encore découvertes entre 5 660 et 22 640 milliards de m³[9].

Production de gaz naturel

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En 2023, selon l'Energy Institute, l'Iran a produit 251,7 Gm3 (milliards de m³) de gaz naturel[e 5], soit 9,06 EJ (exajoules), en progression de 1,6 % en 2023 et de 60 % depuis 2013. Il se classe au 3e rang mondial avec 6,2 % de la production mondiale, derrière les États-Unis (25,5 %) et la Russie (14,4 %), et devant la Chine (5,8 %), le Canada (4,7 %) et le Qatar (4,5 %)[e 6].

Consommation de gaz naturel

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En 2023, l'Iran a consommé 245,6 Gm3 de gaz naturel[e 7], soit 8,84 EJ (exajoules), en progression de 2,6 % en 2023 et de 60 % depuis 2013. Il se classe au 4e rang mondial avec 6,1 % de la consommation mondiale, derrière les États-Unis (22,1 %), la Russie (11,3 %) et la Chine (10,2 %)[e 8]. L'Iran consomme 98 % de sa production[e 6].

Exportations et importations de gaz naturel

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En 2023, les exportations par gazoduc de gaz naturel de l'Iran ont atteint 14,3 Gm3, destinées surtout au Moyen-Orient : 8,8 Gm3 et à la Turquie : 5,2 Gm3[e 9].

L'Iran importe du gaz naturel de son voisin le Turkmenistan ; les importations ont bondi à 1,1 milliard de pieds cubes par jour en 2011 à la suite de l'achèvement du gazoduc Dauletabad-Hasheminejad ; l'Iran exporte du gaz par gazoduc vers la Turquie et l'Arménie[9].

Charbon

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Les réserves prouvées de charbon de l'Iran étaient estimées par l'Agence fédérale allemande pour les sciences de la terre et les matières premières (BGR) à 1 203 Mt (millions de tonnes) fin 2022, soit 0,2 % des réserves mondiales, au 17e rang mondial[b 5]. BGR estime les ressources supplémentaires identifiées, mais dont l'exploitation n'est pas techniquement ou économiquement justifiée, à 40 Gt de charbon[b 6]. L'Iran a produit seulement 1,6 Mt en 2023[b 7].

Consommation d'énergie primaire

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La consommation d'énergie primaire de l'Iran atteignait 12,71 EJ en 2023, soit 2,1 % du total mondial, au 8e rang mondial, derrière la Chine (27,7 %), les États-Unis (15,2 %), l'Inde (6,3 %), la Russie (5,1 %), le Japon (2,8 %), le Canada et le Brésil[e 10]. Sa consommation par habitant s'élevait à 142,6 GJ, niveau supérieur de 85 % à la moyenne mondiale : 77,0 GJ, de 7 % à celui de la France : 133,8 GJ et de 4 % à celui de l'Allemagne : 137,0 GJ, mais inférieur de 49 % à celui des États-Unis : 277,3 GJ et de 55 % à celle de l'Arabie saoudite : 313,9 GJ[e 11].

La consommation d'énergie primaire par habitant de l'Iran atteignait 139,8 GJ en 2021, supérieure de 78 % à la moyenne mondiale (78,4 GJ/hab) mais inférieure de 3 % à celle de la France (144,5 GJ/hab) et de 48 % à celle de l"Arabie saoudite (270,5 GJ/hab) ainsi qu'à celle des États-Unis (270,9 GJ/hab)[10].

Consommation d'énergie primaire en Iran par source (PJ)
Source 1990 % 2000 % 2010 % 2020 % 2021 % 2021 var.
2021/1990
Charbon 30 1,0 61 1,2 62 0,7 62 0,5 58 0,5 % +94 %
Pétrole 2 109 72,7 2 868 55,7 3 330 38,9 3 329 27,7 3 431 27,9 % +63 %
Gaz naturel 732 25,2 2 204 42,8 5 114 59,8 8 513 70,8 8 709 70,9 % +1090 %
Total fossiles 2 871 98,9 5 133 99,7 8 506 99,4 11 904 99,0 12 198 99,2 % +325 %
Nucléaire 0 0 0 60 0,5 34 0,3 % ns
Hydraulique 22 0,8 13 0,3 34 0,4 57 0,5 57 0,5 % +161 %
Biomasse-déchets 9 0,3 6 0,1 26 0,3 21 0,2 22 0,2 % +137 %
Solaire, éolien, géoth. 0 0,1 0,003 0,6 0,007 5 0,04 5 0,04 % ns
Total EnR 31 1,1 20 0,4 61 0,7 83 0,7 84 0,7 % +170 %
Solde exp.électricité 0 -2 -0,05 -13 0,2 -24 -0,2 -24 -0,2 % ns
Total 2 902 100 5 150 100 8 554 100 12 023 100 12 291 100 % +324 %
Source des données : Agence internationale de l'énergie[1].

Consommation finale d'énergie

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La consommation finale d'énergie en Iran (après raffinage, transformation en électricité, transport, etc) a évolué comme suit :

Consommation finale d'énergie en Iran par source (PJ)
Source 1990 % 2000 % 2010 % 2020 % 2021 % 2021 var.
2021/1990
Charbon 7 0,3 14 0,4 11 0,2 33 0,4 34 0,4 % +358 %
Produits pétroliers 1 707 74,5 2 386 60,1 2 725 41,3 2 615 28,9 2 757 29,5 % +62 %
Gaz naturel 392 17,1 1 223 30,8 3 165 48,0 5 390 59,6 5 514 58,9 % +1308 %
Total fossiles 2 106 92,0 3 623 91,3 5 901 89,5 8 038 88,9 8 305 88,8 % +294 %
Biomasse 7 0,3 6 0,1 26 0,4 21 0,2 21 0,2 % +213 %
Électricité 178 7,8 340 8,6 670 10,2 983 10,9 1 030 11,0 % +480 %
Total 2 291 100 3 969 100 6 597 100 9 043 100 9 356 100 % +308 %
Source des données : Agence internationale de l'énergie[1]

La répartition par secteur de la consommation finale d'énergie a évolué comme suit :

Consommation finale d'énergie en Iran par secteur (PJ)
Filière 1990 % 2000 % 2010 % 2020 % 2021 % 2021 var.
2021/1990
Industrie 594 25,9 778 19,6 1 612 24,4 2 364 26,1 2 430 26,0 % +309 %
Transport 546 23,8 1 067 26,9 1 677 25,4 1 867 20,6 1 949 20,8 % +257 %
Résidentiel 526 23,0 1 239 31,2 1 947 29,5 2 675 29,6 2 758 29,5 % +424 %
Tertiaire 173 7,5 313 7,9 468 7,1 480 5,3 496 5,3 % +187 %
Agriculture 176 7,7 182 4,6 270 4,1 378 4,2 392 4,2 % +124 %
Non spécifié 11 0,5 67 1,7 13 0,2 18 0,2 18 0,2 % ns
Usages non
énergétiques
(chimie)
265 11,6 321 8,1 611 9,3 1 260 13,9 1 313 14,0 % +395 %
Total 2 291 100 3 969 100 6 597 100 9 043 100 9 356 100 % +308 %
Source des données : Agence internationale de l'énergie[1].

Secteur électrique

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Le barrage Karun-3 et sa centrale hydroélectrique ont été mises en service en 2005. La centrale, d'une puissance installée de 2 000 MW produit en moyenne 4 137 GWh d'énergie par année.

En 2004 la puissance installée des centrales électriques de l'Iran dépassait 39 000 MW, dont 50 % brûlant du gaz naturel, 18 % du pétrole et 6 % hydroélectriques. En 2004, l'Iran a ouvert son premier parc éolien et des centrales géothermiques, et la première centrale solaire était prévue pour 2009. La démographie et l'industrialisation intensive ont produit une augmentation moyenne de la demande en énergie électrique de 5 % par an de 1967 à 2004. Le gouvernement prévoyait une accélération de cette croissance à 7 % par an et projetait d'atteindre une capacité installée de 53 000 mégawatts en 2010 en mettant en service de nouvelles centrales thermiques au gaz financées par des producteurs indépendants d'énergie (y compris ceux s'appuyant sur des investissements étrangers) et en développant la capacité de production hydroélectrique et nucléaire[11].

Avec la construction du barrage Karun-3 dans le Khuzestan, l'Iran a émergé en tant qu'important constructeur de barrages au cours des dernières années, tandis que son gaspillage d'énergie électrique atteint 1,1 milliard $ en 2006[12].

Production d'électricité

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En 2023, selon les estimations de l'Energy Institute, l'Iran a produit 382,9 TWh d'électricité, en progression de 4,3 % en 2023 et de 48 % depuis 2013, au 12e rang mondial avec 1,3 % de la production mondiale, loin derrière la Chine (31,7 %), les États-Unis (15,0 %), l'Inde (6,5 %) et la Russie (3,9 %)[e 12]. Cette production se répartissait en 91,8 % de combustibles fossiles (gaz naturel : 84,5 %, pétrole : 7,0 %, charbon : 0,2 %), 1,7 % de nucléaire et 6,5 % d'énergies renouvelables (hydroélectricité 5,9 %, autres 0,5 %)[e 13]. La production d'électricité solaire est estimée à 0,8 TWh (0,2 %), celle de l'éolien à 1,3 TWh (0,3 %), celle tirée de la biomasse et des déchets à 0,1 TWh[e 14].

Production d'électricité en Iran par source (TWh)
Source 1990 % 2000 % 2010 % 2020 % 2021 % 2021 var.
2021/1990
Charbon 0,07 0,1 0,5 0,4 0,4 0,15 0,8 0,2 0,8 0,2 % +1191 %
Pétrole 22,0 37,1 25,4 20,9 46,0 19,8 27,2 8,1 28,0 8,1 % +28 %
Gaz naturel 31,0 52,5 91,8 75,7 176,9 75,9 285,4 84,9 294,3 85,7 % +851 %
Total fossiles 53,0 89,7 117,7 97,0 223,3 95,8 313,5 93,2 323,8 94,1 % +511 %
Nucléaire 0 0 0 5,5 1,6 3,1 0,9 % ns
Hydraulique 6,1 10,3 3,65 3,0 9,5 4,1 15,9 4,7 15,9 4,6 % +161 %
Biomasse 0 0 0,01 0,004 0,02 0,01 0,02 0,01 % ns
Éolien 0 0,04 0,03 0,16 0,07 0,8 0,2 0,8 0,2 % ns
Solaire 0 0 0 0,6 0,2 0,6 0,2 % ns
Total EnR 6,1 10,3 3,7 3,0 9,7 4,2 17,2 5,1 17,3 5,0 % +184 %
Total 59,1 100 121,4 100 233,0 100 336,2 100 344,2 100 % +482 %
Source des données : Agence internationale de l'énergie[3]

Nucléaire

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Centrale nucléaire de Bouchehr en 2015. Au premier plan le président iranien Hassan Rohani et le directeur de l'organisation de l'énergie atomique d'Iran Ali Akbar Salehi.

En 2023, l'Iran a produit 6,6 TWh d'électricité nucléaire, en hausse de 1,1 % en 2023 et de 53 % depuis 2013, soit 1,7 % de la production d'électricité du pays[e 15].

Au , l'Iran exploite un réacteur nucléaire de 915 MW de puissance installée à la centrale nucléaire de Bouchehr, qui a produit 1,8 % de l'électricité du pays en 2019[13]. Un deuxième réacteur, Bouchehr-2, de 974 MW, de type VVER-1000, est en construction depuis [14]

L'Iran projetait au début des années 2000 de produire 6 000 MW d'électricité par la technologie nucléaire d'ici 2010 pour satisfaire sa demande croissante d'énergie. La première centrale nucléaire produisant de l'électricité, la Centrale nucléaire de Bouchehr, est un réacteur à eau pressurisée de type VVER-1000 de 915 MW, dont la construction, débutée en 1975 par Siemens, puis interrompue par la guerre Iran-Irak, a été achevée par les Russes en 2010, inaugurée en et a atteint sa pleine puissance à la fin de 2012.

La Russie a conclu le avec l'Iran un accord prévoyant la construction de deux nouveaux réacteurs nucléaires et des activités en Iran dans le domaine des combustibles nucléaires[15]. La construction de ces deux réacteurs de 1 000 MW a commencé le  ; elle durera dix ans et coûtera dix milliards de dollars[16].

En décembre 2022, l’Iran lance la construction de sa deuxième centrale nucléaire, dans la province du Khouzistan, dans le sud-ouest du pays, pour une durée prévue de sept ans avec un coût estimé entre 1,5 et 2 milliards de dollars et une puissance de 300 MW[17].

Énergies renouvelables

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En 2010, le gouvernement iranien annonça des plans pour construire 2 000 MW d'installations à énergies renouvelables sur les cinq années suivantes. L'Iran disposait alors de 8 500 MW de centrales hydroélectriques et 130 MW d'éoliennes. Des officiels iraniens ont déclaré que des compagnies privées avaient signé des contrats pour construire plus de 600 MW de centrales à biomasse et 500 MW de nouveaux projets éoliens[18].

Hydroélectricité

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Barrage de Seimare, Province d'Ilam, en construction en septembre 2013.

En 2023, l'Iran a produit 22,7 TWh d'hydroélectricité, soit 5,9 % de la production d'électricité du pays, en hausse de 62 % par rapport à 2022[e 13] ; la production est passée de 14,6 TWh en 2013 à 22,7 TWh en 2023. Elle représente seulement 0,5 % de la production mondiale, mais figure au 2e rang du Moyen-Orient derrière la Turquie (1,5 %)[e 16].

Selon l'Association internationale de l'hydroélectricité (IHA), la production hydroélectrique de l'Iran s'élevait en 2022 à 15 TWh, soit 2,8 % du total de l'Asie méridionale et centrale, au 5e rang, loin derrière la Russie (219 TWh), l'Inde (175 TWh) et le Pakistan (36 TWh), et 0,34 % du total mondial. La puissance installée de ces centrales s'élevait à 12 543 MW, soit 7,6 % de la puissance installée hydroélectrique en Asie méridionale et centrale (3e rang) et 0,9 % du total mondial. En 2022, 356 MW ont été mis en service[19].

La puissance installée des centrales hydroélectriques iraniennes atteignait 12 169 MW fin 2019 (dont 1 040 MW de pompage-turbinage), loin derrière la Chine (356 400 MW) et l'Inde (50 017 MW) ; leur production s'est élevée à 28,6 TWh en 2019[20]. En 2018, elle avait été réduite à 10,03 TWh par la sécheresse qui affectait le Moyen-Orient depuis plusieurs années. La puissance installée atteignait 11 951 MW fin 2018. Les deux derniers groupes de la centrale de Daryan (210 MW), dans la province de Kermanshah, ont été mises en service en 2018. Les projets en construction de Sardasht et de Bakhtiari ajouteront 1 650 MW[21].

Barrages iraniens
Centrale Province Rivière Mise en service Puissance Notes
Karun-3 Khouzestan Karun 2005-06 2 280 MW [22]
Karun-1 (Shahid Abbaspour) Khouzestan Karun 1976-2004 2 000 MW [22]
Karun-2 (Masjed Soleyman) Khouzestan Karun 2002-07 2 000 MW [22]
Siah Bishe Mazandéran 2013 1 040 MW pompage-turbinage
Karun-4 Khouzestan Karun 2010-11 1 020 MW [22]
Gotvand Khouzestan Karun 2012 1 016 MW [22]
Dez Khouzestan Dez, affluent du Karun 1962-70 520 MW [22]
Seimare Ilam Seimare, affluent du Karkheh 2013 480 MW [22]
Karkheh Khouzestan Karkheh, affluent du Tigre 2002-03 420 MW [22]

Le barrage de Bakhtiari sur la rivière du même nom, affluent de la Dez, dans la province du Lorestan, est en construction depuis 2013 ; avec une puissance de 1 500 MW, il prendra place au 4e rang parmi les plus puissantes centrales hydroélectriques iraniennes[23].

Biocarburant

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En 2016 , la Société Iranienne de Biocarburants (IBS) en collaboration avec la vice-présidence pour la science de la technologie et de Téhéran et la Suburbs Bus Company met en œuvre le premier projet pilote urbain pour l'utilisation des déchets de cuisson (huiles usagées) dans la fabrication d'un biodiesel à destination de la flotte de bus de Téhéran. Le but étant de sensibiliser le public en ce qui concerne le changement climatique mondial, dans lequel ils recommandent « la réduction des émissions de dioxyde de carbone anthropiques nettes dans l'atmosphère » et « minimiser les perturbations anthropiques de gaz atmosphériques par remplacement partiel des combustibles fossiles par des biocarburants de déchets orientés »[24]. Le programme a également été soutenu par le programme de petites subventions, Fonds pour l'environnement mondial, Programme des Nations unies pour le développement (SGP/GEF/UNDP) Bureau en Iran[25].

Éolien

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Parc éolien près de Manjeel.

L'énergie éolienne a produit 759 GWh en Iran en 2021, soit 0,22 % de l'électricité du pays[3].

La puissance installée éolienne atteignait 308 MW en 2020, en progression de 3 MW en 2020 et de 101 % depuis 2015[26].

Solaire

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L'énergie solaire a produit 619 GWh en Iran en 2021, soit 0,18 % de l'électricité du pays[3].

La puissance installée solaire atteignait 430 MW en 2020, en progression de 84 MW en 2020 et de 4483 % depuis 2015[26].

Consommation finale d'électricité

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La consommation d'électricité par habitant s'élève en 2021 à 3,4 MWh en Iran, inférieure de 6 % à la moyenne mondiale : 3,6 MWh, de 42 % à celle de la Chine : 5,9 MWh, de 51 % à celle de la France : 6,9 MWh et de 73 % à celle des États-Unis : 12,6 MWh[27].

La répartition par secteur de la consommation finale d'électricité a évolué comme suit :

Consommation finale d'électricité en Iran par secteur (TWh)
Secteur 1990 % 2000 % 2010 % 2020 % 2021 % 2021 var.
2021/1990
Industrie 14,4 29,3 33,0 34,9 63,1 33,9 90,3 33,1 94,6 33,1 % +556 %
Transport 0 0,01 0,01 0,3 0,2 0,6 0,2 0,6 0,2 % ns
Résidentiel 17,3 35,2 31,3 33,2 60,9 32,7 92,3 33,8 96,6 33,8 % +457 %
Tertiaire 11,9 24,2 17,3 18,3 34,0 18,3 44,3 16,2 46,4 16,2 % +289 %
Agriculture 3,7 7,5 9,1 9,7 24,2 13,0 40,8 14,9 42,7 14,9 % +1050 %
Non spécifié 1,9 3,8 3,8 4,0 3,6 1,9 4,9 1,8 5,1 1,8 % ns
Total 49,3 100 94,4 100 186,1 100 273,1 100 286,0 100 % +480 %
Source des données : Agence internationale de l'énergie[3]

Impact environnemental

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Les émissions de gaz à effet de serre (GES) liées à l'énergie en Iran s'élevaient en 2021 à 814 Mt d'équivalent CO2, en hausse de 203 % depuis 1990[g 1].

En 2023, selon l'Energy Institute, les émissions de CO2 liées à l'énergie atteignent 683,6 Mt, soit 1,9 % du total mondial, au 7e rang mondial derrière la Chine (32,1 %), les États-Unis (13,2 %), l'Inde (8,0 %), la Russie (4,6 %), le Japon (2,9 %) et l'Indonésie (2,0 %)[e 17].

Les émissions de CO2 dues à la combustion étaient en 2021 de 7,31 t CO2 par habitant, supérieures de 72 % à la moyenne mondiale : 4,26 t/hab, de 27 % à celle de l'Union européenne : 5,76 t/hab, de 71 % à celles de la France : 4,28 t/hab, mais inférieures de 3 % à celles de l'Allemagne : 7,50 t/hab et de 47 % à celles des États-Unis : 13,76 t/hab[g 2].

Évolution des émissions de gaz à effet de serre par combustion
1971 1990 2021 var.
2021/1971
var.
2021/1990
var.UE27
2021/1990
Émissions GES[g 3] (Mt CO2) 39,2 172,8 647,8 x16,5 +275 % -25,5 %
Émissions CO2/habitant[g 2] (t CO2) 1,33 3,07 7,31 x5,5 +138 % -30,4 %
Source : Agence internationale de l'énergie
Répartition par combustible des émissions de gaz à effet de serre par combustion
Combustible 1971
Mt CO2
1990
Mt CO2
2021
Mt CO2
% var.
2021/1990
var. UE27
2021/1990
Pétrole[g 4] 33,3 137,7 187,3 29 % +192 % -21 %
Gaz naturel[g 5] 5,5 33,8 454,4 70 % x13,4 +42 %
Charbon[g 6] 0,4 1,2 5,8 1 % x4,8 -58 %
Total[g 3] 39,2 172,8 647,8 100 % +275 % -25,5 %
Source : Agence internationale de l'énergie
Émissions de CO2 liées à la combustion par secteur de consommation*
Émissions 2021 part du secteur Émissions/habitant Émiss./hab. UE-27
Secteur Millions tonnes CO2 % tonnes CO2/hab. tonnes CO2/hab.
Secteur énergie hors élec. 53,0 8 % 0,60 0,37
Industrie et construction 175,6 27 % 2,00 1,50
Transport 134,5 21 % 1,53 1,74
dont transport routier 130,9 20 % 1,49 1,64
Résidentiel 191,8 30 % 2,18 1,21
Tertiaire 45,0 7 % 0,51 0,74
Total 642,6 100 % 7,31 5,76
Source : Agence internationale de l'énergie[g 7]
* après ré-allocation des émissions de la production d'électricité et de chaleur aux secteurs de consommation

Les émissions iraniennes sont supérieures de 27 % à celles de l'Europe, surtout dans le secteur résidentiel (+80 %) ; par contre, le transport routier est légèrement au-dessous de la moyenne européenne.

Notes et références

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Références

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  1. a et b tab.GHG Energy
  2. a et b tab.CO2-POP
  3. a et b tab.GHG-FC
  4. tab.GHG FC-Oil
  5. tab.GHG FC-Gas
  6. tab.GHG FC-Coal
  7. tab.SECTOREH
  • (de) Agence fédérale pour les sciences de la terre et les matières premières, BGR Energiestudie 2023 - Daten und Entwicklungen der deutschen und globalen Energieversorgung [« Données et évolutions de l'approvisionnement allemand et mondial »], , 154 p. (lire en ligne [PDF])
  1. p. 80
  2. p. 79
  3. p. 90
  4. p. 89
  5. p. 100
  6. p. 99
  7. p. 97
  1. a et b p. 22
  2. a et b p. 21
  3. p. 26
  4. p. 27
  5. a et b p. 37
  6. a et b p. 38
  7. p. 39
  8. p. 40
  9. p. 45
  10. p. 13
  11. p. 15
  12. p. 55
  13. a et b p. 56
  14. p. 63
  15. p. 53
  16. p. 57
  17. p. 16
  • Autres
  1. a b c d e f g et h (en) Energy Statistics Data Browser - Iran : Balances 2021, Agence internationale de l'énergie, 21 décembre 2023.
  2. a et b Indicateurs du développement dans le monde - Population, total : Iran, République islamique d’, Banque mondiale.
  3. a b c d et e (en) Energy Statistics Data Browser - Iran : Electricity 2021, Agence internationale de l'énergie, 21 décembre 2023.
  4. a et b (de) Kurzstudie Reserven, Ressourcen und Verfügbarkeit von Energierohstoffen 2011 (pages 43, 53, 61, 69), Agence fédérale pour les sciences de la terre et les matières premières (BGR), 8 décembre 2011.
  5. (en) [PDF] BP Statistical Review of World Energy June 2014
  6. a et b (en) World Energy Resources: 2013 Survey - chap.2 : Oil (voir p.8, 10, 24), site du Conseil mondial de l'énergie consulté le 3 avril 2014.
  7. Iran : la levée des sanctions occidentales se prépare, Les Échos, 19 octobre 2015.
  8. Iran : les investisseurs misent sur une levée des sanctions, Les Échos, 3 avril 2015.
  9. a et b (en) World Energy Resources: 2013 Survey - chap.3 : Natural Gas (voir p.23 et 42), site du Conseil mondial de l'énergie consulté le 8 avril 2014.
  10. (en) Energy Statistics Data Browser - Energy supply : Iran, Agence internationale de l'énergie, 21 décembre 2023.
  11. Library of Congress Country Profile: Iran
  12. (en) « Domestic Economy », sur Iran Daily,
  13. (en) IAEA - PRIS - Country statistics - Iran, AIEA, 05/12/2020.
  14. (en) IAEA - PRIS - BUSHEHR-2, AIEA, 05/12/2020.
  15. Accord entre la Russie et l'Iran pour 2 réacteurs nucléaires, Les Échos, 12 novembre 2014.
  16. Iran: début de la construction de deux nouveaux réacteurs nucléaires, L'Express, 10 septembre 2016.
  17. « L’Iran lance la construction d’une nouvelle centrale nucléaire », sur LeMonde.fr avec AFP, (consulté le )
  18. (en) Invest in Iran's renewable energy? Not so crazy., The Christian Science Monitor, 10 septembre 2012.
  19. (en) 2023 World Hydropower Outlook (pages 29, 61 et 70), Association internationale de l'hydroélectricité (IHA), juin 2023.
  20. (en) [PDF] 2020 Hydropower Status Report (pages 37 et 45), Association internationale de l'hydroélectricité (IHA), juin 2020.
  21. (en) [PDF] 2019 Hydropower Status Report (pages 89 et 100), Association internationale de l'hydroélectricité (IHA), 13 mai 2019.
  22. a b c d e f g et h (en) Hydroelectric Power Plants in Iran, Industcards.
  23. (en) News: Bakhtiari, World 's Highest Dam, Kicks off in the Presence of Mahmood Ahmadinejad, Iran Water and Power Resources Development Co, 25 mars 2013.
  24. (en) « تفاهم نامه استفاده از سوخت های زیستی در اتوبوسرانی تهران امضا شد »
  25. (en) « UNDP-GEF Small Grant Programme »
  26. a et b (en) Energy profile : Iran, IRENA, 29 septembre 2021.
  27. (en) Energy Statistics Data Browser - Electricity consumption per capita, Islamic Republic of Iran 1990-2021, Agence internationale de l'énergie, 21 décembre 2023.

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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