Élisabeth Laborde

professionnelle de la presse française

Élisabeth Laborde, née le à Pau, est la fondatrice de la société de conseil en communication Elila[1].

Élisabeth Laborde
Fonctions
Expert
depuis
Directrice générale
Têtu
février -
Directrice de publication
Têtu
février -
Secrétaire générale
Les Nouvelles Éditions indépendantes
-
Directrice générale
Les Inrockuptibles
-
Directrice de communication
Institut national de l'audiovisuel
-
Directrice de communication
Libération
-
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (41 ans)
PauVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Domicile
Formation
Activité
Autres informations
A travaillé pour
Têtu (février - )
Les Inrockuptibles ( - )
Les Nouvelles Éditions indépendantes ( - )
Institut national de l'audiovisuel (-)
Libération (-)
Les Inrockuptibles (-)
Plon (-)Voir et modifier les données sur Wikidata

Biographie

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Carrière

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Diplômée d'une maîtrise en sciences politiques à l'université Toulouse I[2] et d'un master 2 en droit des médias spécialité droit de la presse, Élisabeth Laborde commence sa carrière comme attachée de presse chez l'éditeur Plon puis aux Inrockuptibles. Nicolas Demorand, dont elle est proche[2], la fait venir en 2013 à Libération en tant que directrice de la communication[3]. Elle devient ensuite conseillère presse en 2014 auprès d'Axelle Lemaire[4], secrétaire d'État au numérique du gouvernement de Manuel Valls, puis directrice de la communication de l'Institut national de l'audiovisuel[5] sous la présidence de Laurent Vallet.

Les Inrockuptibles

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Sa proximité avec Matthieu Pigasse[6] dont elle gère la communication, la mène à la direction des Inrockuptibles[2].

En , elle est nommée secrétaire générale des Nouvelles Editions Indépendantes, chargée des relations sociales et de la communication interne et externe[7]. En , elle est nommée directrice générale des Inrockuptibles à la place de Frédéric Roblot[8] qui refuse d'appliquer un plan de départ[9]. En vue de réduire la masse salariale[10], Elisabeth Laborde met en place en 2018 une rupture conventionnelle collective[10] à l'issue de laquelle une trentaine de salariés, soit un tiers des effectifs, quittent le journal dont certaines plumes historiques telles Jean-Daniel Beauvallet ou Serge Kaganski[11].

En 2017, suite à la publication d’un article des Inrocks le 7 juillet de la même année, le “Collectif pour un festival respectueux de tous” porte plainte contre l’auteur de l’article Nicolas Mole, Élisabeth Laborde en tant que responsable de la publication et deux cadres de Hellfest production[12],[13]. En juin 2022, le collectif se désiste, mettant un terme aux poursuites[14].

À l'été 2019, elle est licenciée des Inrockuptibles créant « une vive émotion au sein de la rédaction » d'après Mediapart[15]. Selon Le Canard enchaîné, son départ est dû à une chute vertigineuse des ventes et un déficit devenu chronique[16],[17]. Emmanuel Hoog la remplace en tant que directeur général et directeur de la publication[18].

En [19], elle est nommée directrice générale de Têtu[20],[21]. Elle participe au développement et à la diversification de la plateforme média tant sur de nouveaux supports (podcasts, vidéos...) que sur l’événementiel[22].

En , Elisabeth Laborde quitte Têtu[23] pour fonder son agence de conseil en communication, gestion de crise, promotion de l’égalité femmes-hommes[24], de la diversité et de l’inclusion[25].

Références

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  1. « Elisabeth Laborde », sur whoswho.
  2. a b et c rédaction, « Elisabeth Laborde : l'étoile filante de Matthieu Pigasse », sur /www.lalettrea.fr, .
  3. « Elisabeth Laborde : l'étoile filante de Matthieu Pigasse », sur La Lettre, (consulté le )
  4. « La ministre qui recrute son cabinet chez Libération », sur Valeurs actuelles (consulté le ).
  5. « Elisabeth Laborde est nommée directrice de la communication de l'Ina », sur presse.ina.fr (consulté le ).
  6. Sophie des Déserts et Condé Nast Digital France, « Les deux visages de Matthieu Pigasse, Dr Money & Mr Cool », sur Vanity Fair, (consulté le ).
  7. « Elisabeth Laborde nommée Secrétaire générale des Nouvelles Éditions Indépendantes | Offremedia », sur offremedia.com (consulté le ).
  8. Thierry Wojciak, « Elisabeth Laborde promue directrice générale des Inrockuptibles », sur cbnews.fr, .
  9. « L'ancien DG des Inrocks débarqué », sur lalettrea.fr, .
  10. a et b Jérôme Lefilliâtre, « Rupture conventionnelle collective aux «Inrocks» », sur Libération.fr, (consulté le ).
  11. « Trente-deux ans aux "Inrockuptibles" par Serge Kaganski », sur lesinrocks.com, .
  12. « Hellfest. Procès relancé contre les Inrockuptibles », sur Ouest France, (consulté le )
  13. « Hellfest. Des opposants portent plainte, une guerre d'usure ? », sur Ouest France, (consulté le )
  14. « Inrocks-Provocs Hellfest ça suffit : affaire classée », sur Actu - L'Hebdo de Sèvre & Maine, (consulté le )
  15. Laurent Mauduit, « Le licenciement d’Elisabeth Laborde ouvre une nouvelle crise aux «Inrocks» », sur mediapart.fr, .
  16. Christophe Nobili, « Le patron de gauche Pigasse se met au Kärcher », Le Canard enchaîné,‎ , p. 5 (lire en ligne).
  17. Claire Domenech, « Les Inrocks, Radio Nova... les médias de Matthieu Pigasse au plus mal », sur capital.fr, .
  18. « Ours de la rédaction », Les Inrockuptibles,‎ , Page 4.
  19. Alice Lavigne, « Elisabeth Laborde nommée Directrice générale et Directrice de la publication de Têtu », sur komitid.fr, .
  20. « Elisabeth Laborde à la tête de Têtu », sur lettreaudiovisuel.com, .
  21. « Elisabeth Laborde, DG de Têtu », sur strategies.fr, .
  22. « Elisabeth Laborde nommée directrice générale et directrice de la publication de Têtu », sur leblogtvnews.com, .
  23. « Elisabeth Laborde quitte la direction de Têtu », sur lalettrea.fr, .
  24. (en-US) « Elisabeth Laborde », sur Expertes Genre (consulté le ).
  25. Thierry Wojziak, « Elisabeth Laborde quitte Têtu et créé son agence de conseil », sur cbnews.fr, .