Éliane Montel

physicienne et chimiste française

Éliane Montel, née le à Marseille et morte le à Paris[1], est une physicienne française.

Éliane Montel
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Éliane Louise Suzanne Montel
Nationalité
Formation
Activités
Fratrie
Gilbert Montel (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Parentèle
Anne-Marie Desbat (d) (belle-fille)
Paul-Éric Langevin (d) (petit-fils)
Isabelle Langevin (d) (petite-fille)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour

Biographie

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Famille

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Éliane Montel est née le à Marseille. Elle est la fille de Jacob Nerval Montel, négociant, et d'Eva Esther Fitt[2].

Formation

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Élève de l'École normale supérieure de jeunes filles de Sèvres en section sciences (promotion S1920)[3], elle obtient d'abord en 1919 son certificat d'aptitude à l'enseignement secondaire pour jeunes filles[4] puis l'agrégation pour jeunes filles en sciences en 1923.

Carrière professionnelle

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Éliane Montel.

En novembre 1927, elle est autorisée par Marie Curie à s'inscrire au laboratoire de l'Institut Curie comme « travailleur libre »[5]. Elle y sera jusqu'en 1928[6].

Après son départ de l'Institut Curie, elle enseigne dans une école de l'enseignement secondaire de 1929 à 1930[6].

En 1930, elle demande à Marie Curie de lui obtenir une bourse Rothschild pour l'année scolaire 1930-1931[7] et l'obtient[8], mais elle doit cesser ses recherches pour s'occuper de sa mère et ne peut finir l'année scolaire[9].

En 1931, elle obtient un poste d'attachée de recherches à l'École municipale de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris, dans le laboratoire de Paul Langevin. De sa relation avec celui-ci, elle a en 1933 un fils, Paul-Gilbert Langevin, qui sera enseignant et musicologue[10]. Elle reste proche de Paul Langevin jusqu'à la mort de celui-ci en 1946.

Frédéric Joliot-Curie, qui a pris Éliane Montel dans son laboratoire au Collège de France, est tenu par elle au courant des besoins de Paul Langevin, son ancien professeur[11].

Elle continue ses recherches dans le même laboratoire sous la direction de René Lucas[12] et travaille sur les mesures de mobilités des ions gazeux.

Elle enseigne ensuite la physique et la chimie au lycée François-Ier à Fontainebleau, jusqu'à sa retraite.

Elle meurt à Paris le et est enterrée au Cimetière du Montparnasse.

Publications

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  • Éliane Montel, « Sur la pénétration du polonium dans le plomb (note) », Journal de physique et du radium, vol. 10, no 2,‎ , p. 78-80 (lire en ligne).
  • Éliane Montel, « Sur la détermination des mobilités des ions gazeux (note) », Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des sciences, Paris, Bachelier,‎ , p. 1141-1144 (lire en ligne).
  • Éliane Montel, « Sur une nouvelle méthode de mesure des mobilités d'ions dans les gaz (note) », Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des sciences, Paris, Bachelier,‎ (lire en ligne).
  • Éliane Montel, « Sur la mobilité et la diffusion des ions (note) », Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des sciences, Paris, Bachelier,‎ (lire en ligne).
  • Éliane Montel et Ouang Te Tchao, « Sur l'analyseur de Paul Langevin pour l'étude des mobilités des ions gazeux (note) », Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des sciences, Paris, Bachelier,‎ (lire en ligne).
  • Ouang Te Tchao et Éliane Montel, « Action des rayons β de 204Tl et de 90Sr sur les films photographiques ordinaires (note) », Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des sciences, Paris, Bachelier,‎ (lire en ligne).
  • Ouang Te Tchao, Éliane Montel et P. Pannetier, « Sur un électromètre monofilaire de grande sensibilité (note) », Journal de physique et du radium, Paris,‎ (lire en ligne).
  • Éliane Montel et Ouang Te Tchao, « Sur la mobilité des ions dans l'air (note) », Journal de physique et du radium, Paris,‎ (lire en ligne).
  • Éliane Montel, « Les grands maîtres de la science: Paul Langevin », La technique moderne, Paris,‎ .
  • René Lucas et Éliane Montel, « Hommage à Paul Langevin: la vie, l’œuvre et l'action », Les Cahiers rationalistes, Paris,‎ .
  • Lucien Boes et Éliane Montel, « Hommage à Paul Langevin », Cahiers laïques, Paris,‎ (lire en ligne).
  • Éliane Montel, « Langevin et le rationalisme : le savant hors de la tour d'ivoire », Scientia, Paris,‎ .

Références

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  1. Relevé des fichiers de l'Insee.
  2. « Registres de l'état-civil de Marseille », sur www.archives13.fr, .
  3. « Éliane Montel », sur archicubes.ens.fr.
  4. « Concours de l'enseignement secondaire en 1919 (jeunes filles) », L'Enseignement secondaire des jeunes filles, Paris, L. Cerf,‎ , p. 208 (lire en ligne).
  5. [AIR LC.MC / Pièce 1359 Calames, Archives du musée Curie, cote AIR LC.MC / Pièce 1359].
  6. a et b Marilyn Ogilvie, Joy Harvey, The Biographical Dictionary of Women in Science, Taylor & Francis, 2000, (lire en ligne), p. 909.
  7. [AIR LC.MC / Pièce 1359 Calames, Archives du musée Curie, cote AIR LC.MC / Pièce 1665].
  8. [AIR LC.MC / Pièce 1359 Calames, Archives du musée Curie, cote AIR LC.MC / Pièce 1686].
  9. [AIR LC.MC / Pièce 1359 Calames, Archives du musée Curie, cote AIR LC.MC / Pièce 1732].
  10. Richard Gunderman, Marie Curie, The Rosen Publishing Group, Inc, (lire en ligne), p. 119.
  11. Michel Pinault, Frédéric Joliot-Curie, Paris, Odile Jacob, , 712 p. (ISBN 978-2-7381-0812-8, OCLC 406967744, BNF 37108282, lire en ligne), p. 237.
  12. Natalie Pigeard-Micault (préf. Hélène Langevin-Joliot), Les femmes du laboratoire de Marie Curie, Paris, Éditions Glyphe, , 300 p. (ISBN 978-2-35815-111-5, 2-35815-111-4 et 2-35815-111-4), p. 188-191.

Liens externes

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