Élections législatives guinéennes de 2013
Des élections législatives ont lieu en Guinée le .
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Élections législatives guinéennes de 2013 | ||||||||||||||
Type d’élection | législatives | |||||||||||||
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Campagne | 23 août au 22 septembre 2013 | |||||||||||||
Corps électoral et résultats | ||||||||||||||
Population | 11 176 026 | |||||||||||||
Inscrits | 5 094 644 | |||||||||||||
Rassemblement du peuple de Guinée-Arc en ciel – Alpha Condé | ||||||||||||||
Voix | 1 405 585 | |||||||||||||
47,58 % | ||||||||||||||
Sièges obtenus | 53 | |||||||||||||
Union des forces démocratiques de Guinée – Cellou Dalein Diallo | ||||||||||||||
Voix | 711 393 | |||||||||||||
24,08 % | ||||||||||||||
Sièges obtenus | 37 | |||||||||||||
Union des forces républicaines – Sidya Touré | ||||||||||||||
Voix | 284 504 | |||||||||||||
7 % | ||||||||||||||
Sièges obtenus | 10 | |||||||||||||
Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) | ||||||||||||||
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Maintes fois reportées à partir de 2007, et devant établir un gouvernement stable et démocratique à la suite du coup d'État de décembre 2008, elles constituent « la première consultation libre organisée en Guinée depuis son indépendance, en 1958 ». Elles sont précédées par des « violences politiques et ethniques » qui font une cinquantaine de morts[1]. Fin octobre, l'opposition dénonce des fraudes massives, décidant d'effectuer un recours auprès de la Cour suprême[2]. Celle-ci valide le résultat des élections en , entérinant de fait la victoire du parti d'Alpha Condé, le Rassemblement du peuple de Guinée (RPG)[3].
Reports successifs
modifierLes élections devaient initialement se dérouler le . Elles ont été reportées en 2012 à la suite d'une décision de la Commission électorale nationale indépendante (Céni)[4].
Après avoir été annoncées le , Alpha Condé décide du report sine die des élections[5]. Elles sont ensuite annoncées pour le , ce qui entraîne des protestations de l'opposition, qui conteste l'absence de consultation et la mainmise du pouvoir sur les listes électorales ; des violences entraînant des dizaines de morts accompagnent les mouvements de contestation[6].
Les élections sont à nouveau reportées au [7]. À la suite d'un accord entre le pouvoir et l'opposition le , la date du est proposée le par la Céni[8]. Elles sont reportées une dernière fois au [9].
Déroulement
modifierLes élections se sont effectivement déroulées le « dans le calme » et avec un taux de participation estimé à 80 %[10]. Le comptage dure jusqu'au jeudi alors que le mercredi est le jour de la fête nationale. Le jeudi l'opposition décide de ne plus participer au comptage des voix et le vendredi il exige l'annulation du scrutin[11].
Résultats
modifierIl y a 5 094 644 inscrits pour ces élections[14].
Notes et références
modifier- « Législatives sous tension en Guinée après des années de chaos », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- Tanguy Berthemet,, « L'opposition guinéenne conteste les élections », sur Le Figaro.fr, (consulté le )
- « La Cour suprême valide les résultats des législatives en Guinée », sur LExpansion.com, (consulté le )
- Les législatives reportées en Guinée, Le Figaro, 18 décembre 2011.
- Guinée : législatives reportées sine die, Le Figaro, 28 avril 2012.
- Violences préélectorales en Guinée, Le Monde, 28 mai 2013.
- (en) « Guinea's June 30 poll date no longer possible: elections body », sur Reuters, (consulté le ).
- Guinée : la Ceni propose des élections pour le 24 septembre, Jeune Afrique, 10 juillet 2013; consulté le 28 juillet 2013.
- Les élections législatives reportées au 28 septembre en Guinée, France 24, 22 septembre 2013.
- « Vote dans le calme pour les premières législatives depuis plus de 10 ans », sur lemonde.fr
- « L'opposition exige l'annulation des législatives », sur lemonde.fr
- [1], Guinée News, 17 octobre 2013
- (fr) Résultats du scrutin.
- « Guinée : Le vote tardif constaté dans seulement 10 % des bureaux de vote », sur afriquinfos.com, (consulté le )