Élections générales sud-africaines de 1994

Les élections générales sud-africaines du 26 au sont les premières élections non raciales au suffrage universel de l'histoire du pays. Elles débouchent sur la mise en place du premier gouvernement non racial et l'élection du premier président noir d'Afrique du Sud, Nelson Mandela. Elles interviennent dans le contexte de l'entrée en vigueur de la constitution sud-africaine provisoire de 1993.

Élections générales sud-africaines de 1994
400 sièges de l'Assemblée nationale
(Majorité absolue : 201 sièges)
425 sièges des assemblées provinciales
Corps électoral et résultats
Inscrits 22 709 152
Votants 19 726 610
86,87 %
Votes exprimés 19 533 498
Votes nuls 193 112
Congrès national africain – Nelson Mandela
Voix 12 237 655
62,65 %
Sièges obtenus 252
Parti national – Frederik de Klerk
Voix 3 983 690
20,39 %
Sièges obtenus 82
Parti Inkatha de la liberté – Mangosuthu Buthelezi
Voix 2 058 294
10,54 %
Sièges obtenus 43
Répartition finale des sièges
Diagramme
Président de la République
Président de l’État Élu
Frederik de Klerk
Parti national
Nelson Mandela
Congrès national africain

Changements institutionnels

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Ces élections interviennent dans le cadre d'une constitution provisoire adoptée en 1993 au bout du processus de négociation entre le gouvernement de Klerk, le parti national, le congrès national africain et une vingtaine d'autres partis et gouvernements locaux sud-africains.

Selon cette constitution qui organise les premières élections nationales non raciales et non ségrégués de l'histoire du pays, le parlement tricaméral est remplacé par un nouveau parlement composé de deux chambres : l'Assemblée nationale (400 sièges) et le Sénat (90 sièges).

Le mode de scrutin uninominal majoritaire à un tour, en vigueur depuis 1910, est abandonné et remplacé par un mode de scrutin proportionnel plurinominal [1]: que ce soit au niveau national ou provincial, les électeurs ne votent plus par circonscription électorale mais votent désormais pour un parti. Les sièges sont ensuite attribués aux différents partis proportionnellement au nombre de voix qu'ils ont obtenues. Les candidats élus sont ceux figurant dans chacune des listes dans leur ordre d'apparition. Dans ce système, le parti est mandataire du siège et non l'élu.

La plupart des prisonniers, sauf ceux condamnés pour viol ou vol avec circonstances aggravantes, purent participer à ces élections y compris les Sud-Africains résidant à l'étranger.

Les élections à l'Assemblée nationale s'effectuent en même temps que celles dans les neuf parlements provinciaux (chaque province comprend un parlement unicaméral). Ce sont ces parlements provinciaux qui élisent ensuite proportionnellement les sénateurs.

Campagne électorale

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Le congrès national africain, assuré de remporter les élections, s'engage à bâtir une Afrique du Sud non raciale, égalitaire et sociale donnant la priorité dans son programme à l'éducation, au logement, à la santé et à la lutte contre la pauvreté.

De son côté, le parti national se pose en garant de l'ordre public, de l'économie de marché, de la protection des droits culturels et des minorités. Son objectif est de monopoliser le vote des blancs, de marginaliser les partisans du volkstaat afrikaner, de remporter la majorité des votes des populations coloureds et indiennes et d'effectuer une percée dans l'électorat noir conservateur.

Pour sa part, l'Inkatha, inscrite tardivement dans la campagne, prône la liberté d'entreprise, la lutte contre la corruption et se donne comme objectif de s'emparer de la province du KwaZulu-Natal et de dominer le vote zoulou.

Le Front de la liberté, qui représente la droite afrikaner et les partisans du Volkstaat, est le seul représentant de ce courant politique qui a accepté de participer aux élections alors que le parti conservateur et le parti national reconstitué appellent à leur boycott. Parti communautaire, le front de la liberté s'adresse principalement aux Afrikaners conservateurs qu'il souhaite détourner de toute voie non pacifique pour atteindre l'objectif de la création d'une province à dominante afrikaans. Plus globalement, il se pose en défenseur des droits culturels et linguistiques de la minorité afrikaner.

Le parti démocratique, héritier des partis politiques d'opposition à l'apartheid, met l'accent sur les valeurs individuelles et la défense de l'économie de marché. Il est menacé dans son existence par le recentrage du parti national sur ses thèmes de prédilection et par le fait que ce qui faisait son ciment électoral (l'opposition à l'apartheid), n'existe plus.

Le Congrès panafricain d'Azanie promet de libérer totalement la population noire d'Afrique du Sud de l'oppression et de l'exploitation des blancs et des capitalistes.

D'autres partis plus ou moins communautaires ou régionaux participent figurent parmi les 19 partis appelés à concourir.

Résultats nationaux

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Carte illustrant le principal parti arrivé en tête par district ainsi que leur avance électorale par variation de couleur : le NP en orange, l'ANC en vert, l'IFP en rouge
 
Carte illustrant le parti arrivé en tête par province ainsi que leur avance électorale par variation de couleur : le NP en orange, l'ANC en vert, l'IFP en rouge

Résumé

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Les résultats officiels des premières élections multiraciales sud-africaines furent publiés début mai 1994. Les sud-africains avaient voté pour élire leurs représentants au parlement et dans les conseils provinciaux. À cette fin, 9 nouvelles provinces avaient été constituées à la place des 4 anciennes, réintégrant les dix bantoustans indépendants ou autonomes:

  • Le Congrès national africain (ANC) remporta 63 % des voix nationales soit un peu moins des 2/3 nécessaires pour élaborer et voter seul la future constitution et 7 des 9 nouvelles provinces.
  • Le Parti national (NP) arriva en second avec 20,5 % des voix, essentiellement celles des blancs, des métis et des indiens. Grâce aux métis d'ailleurs, le NP remporta la province du Cap occidental avec 59 % des voix et échoua de justesse dans la province du Cap-du-Nord avec 40 % des voix (contre juste 49 % à l'ANC).
  • L'Parti Inkatha de la liberté (IFP) obtint 10 % des voix et une représentation provinciale presque uniquement au KwaZulu-Natal avec 50 % des voix obtenus malgré la fraude électorale observée.
  • Le Front de la liberté (FF) parvint à atteindre 2,8 % des suffrages n'obtenant qu'un peu moins de la moitié des voix traditionnels du parti conservateur (soit 450 000 au lieu de 1 million). Cet électorat soit avait préféré voter « utile » et donc pour le NP soit s'était réfugié dans l'abstention comme l'encourageait le parti conservateur.
  • Le Parti démocratique (DP) arriva en 4e position avec 1,8 % des voix essentiellement au Cap et à Johannesburg.
  • L'extrême gauche était laminée.

Un gouvernement d'unité nationale est mis en place comprenant l'ANC, le NP et l'IFP, c'est-à-dire les partis ayant obtenu plus de 5 % des voix.

Le 10 mai, Nelson Mandela est élu Président de la République par le parlement. Son intronisation a lieu à Pretoria en présence de représentants du monde entier dont le vice-président américain, Al Gore et le chef d'État cubain, Fidel Castro. Mandela nomme Thabo Mbeki comme premier vice-président et Frederik de Klerk comme second vice-président. L'un représente l'ANC, l'autre la minorité blanche qui domine encore le monde des affaires. Le premier gouvernement multiracial à majorité ANC comprend également plusieurs ministres du NP dont l'inamovible Pik Botha, qui passe des affaires étrangères au ministère des ressources et de l'énergie, et quelques ministres de l'IFP dont Mangosuthu Buthelezi nommé aux affaires intérieures.

Assemblée nationale

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Résultats des élections législatives sud-africaines de 1994[2],[3],[4]
 
Parti Voix % +/- Sièges +/-
Congrès national africain (ANC) 12 237 655 62,65 Nv. 252   252
Parti national (NP) 3 983 690 20,39   27,80 82   12
Parti Inkatha de la liberté (IFP) 2 058 294 10,54 Nv. 43   43
Front de la liberté (VF) 424 555 2,17 Nv. 9   9
Parti démocratique (DP) 338 426 1,73   18,27 7   26
Congrès panafricain d'Azanie (PAC) 243 478 1,25 Nv. 5   5
Parti chrétien-démocrate africain (ACDP) 88 104 0,45 Nv. 2   2
Parti musulman africain (AMP) 34 466 0,18 Nv. 0  
Congrès africain des modérés (AMCP) 27 690 0,14 Nv. 0  
Parti Dikwankwetla d'Afrique du Sud (DPSA) 19 451 0,10 Nv. 0  
Parti fédéral (FP) 17 663 0,09 Nv. 0  
Front des minorités (MF) 13 433 0,07 Nv. 0  
Organisation sportive pour des contributions collectives et des droits égaux (SOCCER) 10 575 0,05 Nv. 0  
Mouvement démocratique africain (ADM) 9 886 0,05 Nv. 0  
Parti pacifique pour le droit des femmes (WRPP) 6 434 0,03 Nv. 0  
Parti progressiste Ximoko (XPP) 6 320 0,03 Nv. 0  
Gardons les choses simples (KISS) 5 916 0,03 Nv. 0  
Liste des travailleurs (WLP) 4 169 0,02 Nv. 0  
Parti des sud-africains lusophones (LUSO) 3 293 0,02 Nv. 0  
Suffrages exprimés 19 533 498 99,02
Votes blancs et nuls 193 112 0,98
Total 19 726 610 100 - 400   222
Abstention 2 982 542 13,13
Inscrits/Participation 22 709 152 86,87

Par provinces

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Parti EC FS PWV KN ET NW NC NT WC Total
Congrès national africain (ANC) 84,39 77,42 59,10 31,61 81,87 83,46 49,81 92,73 33,60 62,65
Parti national (NP) 10,60 14,53 27,58 15,76 10,27 10,10 41,93 3,64 56,24 20,39
Parti Inkatha de la liberté (IFP) 0,24 0,62 4,13 48,59 1,59 0,45 0,47 0,15 0,65 10,54
Front de la liberté (VF) 0,65 3,68 3,68 0,45 3,51 3,10 4,32 1,51 1,97 2,17
Parti démocratique (DP) 1,24 0,54 3,00 1,61 0,42 0,37 1,29 0,18 4,18 1,73
Congrès panafricain d'Azanie (PAC) 1,99 1,70 1,25 0,62 1,36 1,53 0,97 1,06 1,00 1,25
Parti chrétien-démocrate africain (ACDP) 0,38 0,33 0,48 0,46 0,34 0,24 0,32 0,26 0,97 0,45
Autres 0,51 0,18 0,78 0,90 0,64 0,75 0,89 0,47 1,39 0,82
Total 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100
 
Parti EC FS PWV KN ET NW NC NT WC T
Congrès national africain (ANC) 9 8 6 3 8 8 5 10 3 60
Parti national (NP) 1 1 2 1 1 1 4 6 17
Parti Inkatha de la liberté (IFP) 5 5
Front de la liberté (VF) 1 1 1 1 1 5
Parti démocratique (DP) 1 1 1 3
Total 10 10 10 10 10 10 10 10 10 90

Résultats dans les assemblées provinciales

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Résumé

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Chacune des neuf nouvelles provinces d'Afrique du Sud comprend un parlement unicaméral. Six de ces provinces sont remportées confortablement par le congrès national africain :

La province du Cap du Nord, à majorité coloured, passe sous la domination de l'ANC (49,74 %) qui obtient cependant de justesse la moitié des sièges au parlement local (15 sur 30). L'opposition disposant globalement du même nombre de sièges (15 sur 30), l'ANC est obligé de devoir composer avec les autres forces politiques du parlement provincial, notamment le parti national (40,48 % et 12 sièges) qui réussit au Northern Cape sa percée dans l'électorat de couleur.

Deux provinces échappent au congrès national africain :

  • Le Cap occidental, à majorité coloured, remportée par le parti national (53,25 % des voix). Dans cette province où les noirs sont aussi devancés démographiquement par les blancs, le parti national obtient le soutien majoritaire et crucial d'une nette majorité de la population coloured de langue afrikaans.
  • Le KwaZulu-Natal, à majorité zoulou, est remportée par l'Inkhata.

À la suite des accords négociés dans le cadre de la mise en place de la constitution intérimaire, les exécutifs provinciaux qui se mettront en place accueilleront des représentants parlementaires des partis minoritaires significatifs.

Répartition en sièges par province et par partis politiques[4]
Parti EC FS PWV KN ET NW NC NT WC T
Congrès national africain (ANC) 48 24 50 26 25 26 15 38 14 266
Parti national (NP) 6 4 21 9 3 3 12 1 23 82
Parti Inkatha de la liberté (IFP) 3 41 44
Front de la liberté (VF) 2 5 2 1 2 1 1 14
Parti démocratique (DP) 1 5 2 1 3 12
Congrès panafricain d'Azanie (PAC) 1 1 1 3
Parti chrétien-démocrate africain (ACDP) 1 1 1 3
Front des minorités (MF) 1 1
Total 56 30 86 81 30 30 30 40 42 425

Cap-Oriental

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L'ANC obtient une majorité écrasante, portant au pouvoir Raymond Mhlaba. Il démissionne en 1997, pour être remplacé par Makhenkesi Stofile.

Résultats des élections provinciales de 1994 au Cap-Oriental[4],[5]
 
Parti Voix % Sièges
Congrès national africain (ANC) 2 453 790 84,35 48
Parti national (NP) 286 029 9,83 6
Parti démocratique (DP) 59 644 2,05 1
Congrès panafricain d'Azanie (PAC) 59 475 2,04 1
Front de la liberté (VF) 23 167 0,80 0
Parti chrétien-démocrate africain (ACDP) 14 908 0,51 0
Parti Inkatha de la liberté (IFP) 5 050 0,17 0
Mouvement démocratique africain (ADM) 4 815 0,17 0
Parti du mérite (MP) 2 028 0,07 0
Suffrages exprimés 2 908 906 99,55
Votes nuls 13 248 0,45
Total 2 922 154 100 56
Abstention
Inscrits/Participation

État libre d'Orange

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Grâce à l'énorme majorité de l'ANC, Mosiuoa Lekota devient le premier premier ministre de la province. Il démissionne en 1996, pour être remplacé par Ivy Matsepe-Casaburri.

Résultats des élections provinciales de 1994 dans
l'État libre d'Orange[4],[6]
 
Parti Voix % Sièges
Congrès national africain (ANC) 1 037 998 76,65 24
Parti national (NP) 170 452 12,59 4
Front de la liberté (VF) 81 662 6,03 2
Congrès panafricain d'Azanie (PAC) 24 451 1,81 0
Parti Dikwankwetla d'Afrique du Sud (DPSA) 17 024 1,26 0
Parti démocratique (DP) 7 664 0,57 0
Parti Inkatha de la liberté (IFP) 6 935 0,51 0
Parti chrétien-démocrate africain (ACDP) 6 072 0,45 0
Mouvement démocratique africain (ADM) 2 008 0,15 0
Suffrages exprimés 1 354 266 99,25
Votes nuls 10 286 0,75
Total 1 364 552 100 30
Abstention
Inscrits/Participation

Pretoria-Witwatersrand-Vereeniging

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L'ANC remporte une majorité absolue, portant au pouvoir Tokyo Sexwale. Il démissionne en 1998, pour être remplacé par Mathole Motshekga.

Résultats des élections provinciales de 1994 dans la province de
Pretoria-Witwatersrand-Vereeniging[4],[7]
 
Parti Voix % Sièges
Congrès national africain (ANC) 2 418 257 57,60 50
Parti national (NP) 1 002 540 23,88 21
Front de la liberté (VF) 258 935 6,17 5
Parti démocratique (DP) 223 548 5,32 5
Parti Inkatha de la liberté (IFP) 153 567 3,66 3
Congrès panafricain d'Azanie (PAC) 61 512 1,47 1
Parti chrétien-démocrate africain (ACDP) 25 542 0,61 1
Parti fédéral (FP) 16 279 0,39 0
Parti musulman africain (AMP) 12 888 0,31 0
Parti pacifique pour le droit des femmes (WRPP) 7 279 0,17 0
Parti des sud-africains lusophones (LUSO) 5 423 0.13 0
Parti Dikwankwetla d'Afrique du Sud (DPSA) 4 853 0.12 0
Mouvement démocratique africain (ADM) 4 352 0,10 0
Parti progressiste Ximoko (XPP) 3,275 0.08 0
Suffrages exprimés 4 198 250 99,40
Votes nuls 25 383 0,60
Total 4 223 633 100 86
Abstention
Inscrits/Participation

KwaZulu/Natal

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L'IFP remporte la majorité absolue par un siège. Frank Mdlalose devient le premier premier ministre de la province. Il démissionne en 1997, pour être remplacé par Ben Ngubane.

Résultats des élections provinciales de 1994 au KwaZulu-Natal[4],[8]
 
Parti Voix % Sièges
Parti Inkatha de la liberté (IFP) 1 844 070 50,32 41
Congrès national africain (ANC) 1 181 118 32,23 26
Parti national (NP) 410 710 11,21 9
Parti démocratique (DP) 78 910 2,15 2
Front des minorités (MF) 48 951 1,34 1
Congrès panafricain d'Azanie (PAC) 26 601 0,73 1
Parti chrétien-démocrate africain (ACDP) 24 690 0,67 1
Front de la liberté (VF) 18 625 0,51 0
Parti musulman africain (AMP) 17 931 0,49 0
Mouvement démocratique africain (ADM) 8 092 0,22 0
Travailleurs internationaux pour
la reconstruction de la 4e internationale (SAWI)
4 626 0,13 0
Suffrages exprimés 3 664 324 98,94
Votes nuls 39 369 1,06
Total 3 703 693 100 81
Abstention
Inscrits/Participation

Transvaal-Oriental

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L'ANC remporte également une victoire écrasante. Mathews Phosa devient le premier premier ministre de la province.

Résultats des élections provinciales de 1994 au
Transvaal-Oriental[4],[9]
 
Parti Voix % Sièges
Congrès national africain (ANC) 1 070 052 80,69 25
Parti national (NP) 119 311 9,00 3
Front de la liberté (VF) 75 120 5,66 2
Congrès panafricain d'Azanie (PAC) 21 679 1,63 0
Parti Inkatha de la liberté (IFP) 20 147 1,52 0
Parti démocratique (DP) 7 437 0,56 0
Parti chrétien-démocrate africain (ACDP) 6 339 0,48 0
Mouvement démocratique africain (ADM) 5 062 0,38 0
Parti de la droite (RP) 921 0,07 0
Suffrages exprimés 1 326 068 99,06
Votes nuls 12 631 0,94
Total 1 338 699 100 30
Abstention
Inscrits/Participation

Province du Nord-Ouest

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L'ANC remporte plus de 85 % des sièges. Popo Molefe est le premier à être porté à la tête de la province.

Résultats des élections provinciales de 1994 dans
la province du Nord-Ouest[4],[10]
 
Parti Voix % Sièges
Congrès national africain (ANC) 1 310 080 83,33 26
Parti national (NP) 138 986 8,84 3
Front de la liberté (VF) 72 821 4,63 1
Congrès panafricain d'Azanie (PAC) 27 274 1,73 0
Parti démocratique (DP) 7 894 0,50 0
Parti Inkatha de la liberté (IFP) 5 948 0,38 0
Parti chrétien-démocrate africain (ACDP) 5 570 0,35 0
Mouvement démocratique africain (ADM) 3 569 0,23 0
Suffrages exprimés 1 572 142 98,81
Votes nuls 18 974 1,19
Total 1 591 116 100 30
Abstention
Inscrits/Participation

Province du Cap-Nord

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La branche locale de l'ANC obtient l'exacte moitié des sièges, portant son dirigeant, Manne Dipico, à la tête de la nouvelle province, avec un gouvernement minoritaire.

Résultats des élections provinciales de 2019 au Cap-Nord[4],[11]
 
Parti Voix % Sièges
Congrès national africain (ANC) 200 839 49,74 15
Parti national (NP) 163 452 40,48 12
Front de la liberté (VF) 24 117 5,97 2
Parti démocratique (DP) 7 567 1,87 1
Congrès panafricain d'Azanie (PAC) 3 765 0,93 0
Parti Inkatha de la liberté (IFP) 1 688 0,42 0
Parti chrétien-démocrate africain (ACDP) 1 610 0,40 0
Mouvement démocratique africain (ADM) 734 0,18 0
Suffrages exprimés 403 772 99,13
Votes nuls 3 534 0,87
Total 407 306 100 30
Abstention
Inscrits/Participation

Transvaal-Nord

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La victoire de l'ANC est si écrasante que l'opposition n'obtient que deux sièges. Ngoako Ramatlhodi devient le premier premier ministre.

Résultats des élections provinciales de 1994 dans
le Transvaal-Nord[4],[12]
 
Parti Voix % Sièges
Congrès national africain (ANC) 1 759 597 91,63 38
Parti national (NP) 62 745 3,27 1
Front de la liberté (VF) 41 193 2,15 1
Congrès panafricain d'Azanie (PAC) 24 360 1,27 0
Front populaire uni (UPF) 10 123 0,53 0
Parti chrétien-démocrate africain (ACDP) 7 363 0,38 0
Parti progressiste Ximoko (XPP) 4 963 0,26 0
Parti démocratique (DP) 4 021 0,21 0
Mouvement démocratique africain (ADM) 3 662 0,19 0
Parti Inkatha de la liberté (IFP) 2 233 0,12 0
Suffrages exprimés 1 920 260 99,29
Votes nuls 13 702 0,71
Total 1 933 962 100 40
Abstention
Inscrits/Participation

Cap-Occidental

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Seule autre province à échapper au contrôle de l'ANC, le Parti national remporte la majorité absolue. Hernus Kriel devient le premier premier ministre de la province. Gerald Morkel le remplace en 1998.

Résultats des élections provinciales de 1994 au Cap-Occidental[4],[13]
 
Parti Voix % Sièges
Parti national (NP) 1 138 242 53,25 23
Congrès national africain (ANC) 705 576 33,01 14
Parti démocratique (DP) 141 970 6,64 3
Front de la liberté (VF) 44 003 2,06 1
Parti chrétien-démocrate africain (ACDP) 25 731 1,20 1
Congrès panafricain d'Azanie (PAC) 22 676 1,06 0
Parti musulman africain (AMP) 20 954 0,98 0
Parti islamique (IP) 16 762 0,78 0
Parti Inkatha de la liberté (IFP) 7 445 0,35 0
Parti fédéraliste du Cap-Occidental (WKFP) 6 337 0,30 0
Parti des femmes sud-africaines (SAWP) 2 641 0,12 0
Parti vert (GRP) 2 611 0,12 0
Mouvement démocratique africain (ADM) 1 939 0,09 0
Travailleurs internationaux pour
la reconstruction de la 4e internationale (SAWI)
855 0,04 0
Suffrages exprimés 2 137 742 99,50
Votes nuls 10 714 0,50
Total 2 148 456 100 42
Abstention
Inscrits/Participation

Notes et références

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Articles connexes

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Liens externes

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