Élections cantonales françaises de 1988

Les élections cantonales ont lieu le et le .

Élections cantonales françaises de 1988

(1er tour)

(2d tour)
Type d’élection Cantonales
Corps électoral et résultats
Inscrits au 1er tour 18 962 152
Votants au 1er tour 9 315 213
49,13 % en diminution 17,6
Votes exprimés au 1er tour 9 087 397
Blancs et nuls au 1er tour 227 816
Inscrits au 2d tour 13 343 590
Votants au 2d tour 6 275 415
47,03 % en diminution 19,2
Votes exprimés au 2d tour 5 969 426
Blancs et nuls au 2d tour 305 989
Gauche parlementaire
Voix au 1er tour 4 307 945
47,39 %
en augmentation 6,8
Voix au 2e tour 3 040 626
50,92 %
Présidences élues 29 en stagnation
Droite parlementaire
Voix au 1er tour 4 030 723
44,58 %
en diminution 4,5
Voix au 2e tour 2 880 138
48,23 %
Présidences élues 70 en stagnation
Extrême droite
Front national
Voix au 1er tour 491 770
5,40 %
en diminution 3,4
Voix au 2e tour 25 656
0,42 %
Présidences élues 0 en stagnation
Extrême gauche
Voix au 1er tour 42 771
0,47 %
en diminution 0,2
Voix au 2e tour 15 285
0,25 %
Présidences élues 0 en stagnation

Résultats

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Analyse

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L'abstention franchit un nouveau record avec des taux de 51,03 % au premier tour et 53,00 % au second. Une des explications avancées est le regroupement de plusieurs scrutins dans la même période. En effet, 1988 fut également une année d'élection présidentielle et d'élections législatives puis en novembre un référendum sur le statut de la Nouvelle-Calédonie.

Les résultats sont contrastés. Le Parti socialiste seul recueille un score modeste de 29,71 %, correspondant à un gain de 86 sièges. Néanmoins, le rapport de force général, en faveur de la droite, reste pratiquement inchangé. Avec 48,32 % des suffrages (contre 51,06 % à la majorité de gauche), l'opposition (de droite) conserve 68 présidences de conseil général (dont 44 pour l'UDF et 23 pour le RPR) contre 27 qui reviennent à la majorité (dont 20 pour le PS et 2 pour le PCF).

La gauche gagne la Gironde, mais perd les Alpes-de-Haute-Provence.

Résultats nationaux

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Résultats selon le ministère de l'Intérieur
Partis politique
ou coalition
Premier tour[1] Second tour[2] Sièges[note 1]
Voix % Sièges Voix % Sièges Nb. +/-
Parti socialiste 2 724 452 29,98 183 2 222 041 37,23 391 574   +87
Parti communiste 1 217 336 13,39 23 586 684 9,82 142 165   -15
Majorité présidentielle 236 310 2,60 20 140 748 2,35 35 55   +20
Mouvement des radicaux de gauche 129 847 1,42 22 91 153 1,52 22 44   -12
Gauche parlementaire 4 307 945 47,39 248 3 040 626 50,92 590 838   +80
Union pour la démocratie française 1 537 847 16,92 228 1 081 829 18,12 208 436   -71
Rassemblement pour la République 1 446 737 15,92 165 1 111 482 18,61 187 352   -9
Divers droite 1 046 139 11,74 155 686 827 11,50 148 303   +3
Droite parlementaire 4 030 723 44,58 548 2 880 138 48,23 543 1 091   -77
Front national 476 735 5,24 2 25 656 0,42 0 2   0
Écologistes 145 812 1,60 0 6 664 0,11 1 1   +1
Extrême gauche 42 771 0,47 0 15 285 0,25 4 4   -1
Divers dont Régionalistes 16 528 0,18 0 482 0,00 0 0   0
Extrême droite 15 035 0,16 0 0 0   0
Inscrits 18 962 152 100,00 13 343 590 100,00
Abstentions 9 646 939 50,87 7 068 175 52,97
Votants 9 315 213 49,13 6 275 415 47,03
Blancs et nuls 227 816 2,45 305 989 4,88
Exprimés 9 087 397 97,55 5 969 426 95,12

Sources

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  • Jean-Jacques Becker, Crises et alternances, 1974-1995, Nouvelle histoire de la France contemporaine no 19, Seuil, Paris, 1998

Notes et références

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  1. En métropole seulement

Références

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  1. « Les résultats (selon le ministère de l'intérieur) », Le Monde,‎ , p. 7
  2. « Les résultats du ministère de l'intérieur pour les cantons en ballottage », Le Monde,‎ , p. 10