Élection présidentielle finlandaise de 2024

élection en Finlande

L'élection présidentielle finlandaise de 2024 (en finnois : Suomen presidentinvaali 2024) a lieu les et afin d'élire le président de la république de Finlande pour un mandat de six ans. Le président sortant, Sauli Niinistö n'est pas rééligible, la constitution limitant à deux le nombre de mandats consécutifs.

Élection présidentielle finlandaise de 2024
(1er tour)
(2e tour)
Corps électoral et résultats
Inscrits 4 546 041
Votants au 1er tour 3 252 546
71,55 % en augmentation 4,8
Votants au 2d tour 3 072 467
67,59 %
Alexander Stubb – Kok
Voix au 1er tour 882 388
27,21 %
Voix au 2e tour 1 575 444
51,62 %
Pekka Haavisto – Vihr
Voix au 1er tour 836 712
25,80 %
en augmentation 13,4
Voix au 2e tour 1 476 634
48,38 %
Jussi Halla-aho – PS
Voix au 1er tour 615 802
18,99 %
Olli Rehn – Kesk
Voix au 1er tour 496 759
15,32 %
Président de la République
Sortant Élu
Sauli Niinistö
Kok
Alexander Stubb
Kok
tulospalvelu.vaalit.fi

Après une campagne dominée par les questions liées aux affaires étrangères dans le contexte des tensions liées à l'invasion de l'Ukraine par la Russie, le premier tour aboutit à un ballottage entre Alexander Stubb, issu comme le président sortant du Parti de la coalition nationale (Kok), et le candidat de la Ligue verte (Vihr), Pekka Haavisto, qui arrive deuxième pour la troisième fois consécutive.

Alexander Stubb remporte la victoire au second tour avec un peu moins de 52 % des voix. Il entre en foncton le 1er mars suivant.

Contexte

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Sauli Niinistö

Élu en 2012 avec 63 % des voix au second tour face au candidat de la Ligue verte, Pekka Haavisto, l'ancien ministre des finances Sauli Niinistö, candidat du Parti de la coalition nationale (Kok) est réélu dès le premier tour de l'élection présidentielle de 2018 avec une avance similaire, une performance inédite depuis que le suffrage universel direct a été instauré pour l'élection du chef de l'État en 1994[1],[2].

Les élections législatives d'avril 2023 voient la défaite du Parti social-démocrate (SDP) de la Première ministre Sanna Marin. Le SDP est ainsi devancé par le Parti de la coalition nationale, mené par Petteri Orpo, tandis que le Parti des Finlandais (PS) mené par Riikka Purra arrive troisième, les trois formations finissant au coude à coude avec environ 20 % des voix chacune[3]. Bien que saluée pour avoir géré avec efficacité la pandémie de Covid-19 et l'adhésion du pays à l'OTAN ainsi que pour ses prises de position très fermes vis-à-vis de la Russie dans le cadre de son invasion de l'Ukraine, Sanna Marin fait alors les frais de ses mauvais résultats dans le domaine économique, notamment face à la forte hausse de l'inflation et de la dette publique[4]. Deux mois plus tard, Petteri Orpo lui succède au poste de Premier ministre en formant une coalition quadripartite entre son parti, le Parti des Finlandais, le Parti populaire suédois de Finlande et les Chrétiens-démocrates[5],[6].

Les tensions avec la Russie se poursuivent en 2024, l'attitude « agressive et belliqueuse » de cette dernière plaçant les affaires étrangères au cœur de la campagne pour la présidentielle. S'il dispose de pouvoirs limités par rapport au Premier ministre dans le cadre d'un régime parlementaire, le président finlandais demeure néanmoins le chef des armées et dirige la politique étrangère en collaboration avec le gouvernement[7],[8].

Mode de scrutin

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Le président finlandais est élu au scrutin uninominal majoritaire à deux tours pour un mandat de six ans renouvelable une seule fois de manière consécutive[9].

Peuvent se présenter les Finlandais de naissance, soutenus soit par un parti politique ayant remporté au moins un siège de député au Parlement lors des dernières élections législatives, soit par 20 000 électeurs inscrits sur les listes électorales[9].

Au premier tour, la majorité absolue des suffrages exprimés est requise pour remporter l'élection. Si aucun candidat ne parvient à obtenir ce résultat, un second tour est organisé deux semaines plus tard entre les deux candidats arrivés en tête. Celui des deux qui remporte le plus grand nombre de suffrages est élu président de la République. Dans le cas où un seul candidat se présente, il est automatiquement proclamé chef de l'État, sans consultation électorale[9].

Candidats

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Pekka Haavisto

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Pekka Haavisto

L'ancien ministre des Affaires étrangères et député de la Ligue verte (Vihr) Pekka Haavisto annonce sa candidature le . Candidat malheureux face au président sortant Sauli Niinistö en 2012 et en 2018 — où il termine chaque fois deuxième —, Haavisto se présente officiellement en candidat indépendant, lançant une collecte de signatures le jour de l'annonce de sa candidature[10]. Le , le comité de collecte annonce avoir réuni 48 000 signatures de soutien, dépassant largement le seuil requis de 20 000 signatures[11].

Bien qu'âgé de 65 ans, sa bonne position dans les sondages tiendrait à sa popularité parmi les jeunes électeurs et les femmes, ainsi qu'à son caractère rassembleur, les électeurs d'aucun parti n'étant vigoureusement opposés à sa candidature. Dans un sondage d'Yle publié en mai 2023, Haavisto est ainsi plébiscité par environ 28 % des personnes interrogées[12]. Il est donné vainqueur de second tours hypothétiques face à chacun des autres candidats potentiels dans une enquête d'opinion de Ilta-Sanomat du [13].

Alexander Stubb

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Alexander Stubb

Après avoir commencé sa carrière politique en 2004 en devenant député européen, Alexander Stubb devient ministre à plusieurs reprises aux affaires étrangères et aux finances entre 2008 et 2016, avant de devenir Premier ministre de 2014 à 2015 puis vice-président de la Banque européenne d'investissement. Âgé de 55 ans, il est professeur à l'Institut universitaire européen au moment de l'élection présidentielle.

Membre du Parti de la coalition nationale (Kok) dont il était à la tête avant d'en céder la direction à Petteri Orpo en 2016, Alexander Stubb annonce sa candidature le après avoir été officiellement invité à être le candidat du parti[14].

Mika Aaltola

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Directeur de l'Institut finlandais des affaires internationales, Mika Aaltola crée la surprise en étant donné à la huitième place dans un sondage d'opinion publié par Yle le 28 mars 2022[15]. Porté par sa popularité grandissante en tant qu'expert en géopolitique devenu un commentateur récurrent de la situation en Ukraine à la suite de l'invasion russe de l'Ukraine en février 2022, Aaltola envisage sérieusement sa candidature lorsque des sondages d'Ilta-Sanomat révèle que 32 % des sondés se déclarent prêt à voter pour lui en mai 2022, puis 44 % en octobre, ce qui le place alors en première place dans les sondages[16],[17]. Jugeant cependant n'avoir que « 1 % de chances » de devenir président de la Finlande, il déclare alors attendre de connaître davantage la liste des candidats en lice, étant opposé à une campagne qui ne verraient s'opposer que des candidats favorable au maintien de la politique de finlandisation[18],[19].

Il accorde un entretien au Helsingin Sanomat, le plus grand quotidien du pays, qui publie de lui un profil complet le 4 novembre 2022. L'article fait notamment ressortir une tendance d'Aaltola à ne plus se comporter en simple expert en géopolitique mais plutôt en homme politique[20]. S'il réitère le même jour dans un tweet qu'il n'a « pas l'intention de [se] présenter à l'élection présidentielle », il fait part le de son hésitation à se présenter en indépendant face aux machines électorales des principaux partis politiques malgré des sondages qui le maintiennent alors en première place[21],[22],[12].

Aaltola finit par annoncer sa candidature le [23]. Âgé de 54 ans, il se présente en candidat indépendant en rassemblant le 25 000 signatures d'électeurs via une association de soutien, dépassant ainsi le seuil de 20 000 signatures requis[24].

Jussi Halla-aho

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Jussi Halla-aho

Après avoir cédé la présidence du Parti des Finlandais (PS) à Riikka Purra en 2021, Jussi Halla-aho devient président du Parlement en juin 2023 à l'issue de la formation du gouvernement de coalition d'Petteri Orpo.

Âgé de 52 ans, il annonce sa candidature le , laquelle est confirmée par un congrès du parti le mois suivant. Jussi Halla-aho est notamment connu pour ses critiques virulentes du multiculturalisme et de la politique migratoire, qui lui valent une importante popularité ainsi qu'une réputation particulièrement clivante[25],[26].

Li Andersson

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La dirigeante de l'Alliance de gauche (Vas), Li Andersson, annonce sa candidature le . Âgée de 36 ans, cette ancienne ministre de l'Éducation dans le gouvernement Marin de 2019 à 2020 puis de 2021 à 2023 bénéficie d'une importante popularité dans son parti[27].

Sari Essayah

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A la tête des Chrétiens-démocrates (KD), la ministre de l'Agriculture et des Forêts Sari Essayah est choisie comme candidate présidentielle du parti lors d'un congrès organisé le [28].

Hjallis Harkimo

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Après avoir quitté le Parti de la coalition nationale pour fonder en avril 2018 son propre parti, le Mouvement maintenant (LN), l'homme d'affaire Hjallis Harkimo est choisi le comme candidat présidentiel du parti[29]. Harkimo est notamment connu en Finlande pour ses investissements dans le sport qui le voient devenir le propriétaire de l'équipe de hockey sur glace Jokerit, ainsi que son pour rôle de personnage central de l'émission télévisée Diili, la version finlandaise de The Apprentice.

Olli Rehn

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Économiste de profession, Olli Rehn occupe le poste de gouverneur de la Banque de Finlande après avoir été successivement Commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires puis à l'Élargissement de 2004 à 2014, puis ministre des Affaires économiques de 2015 à 2016. Âgé de 61 ans, ce membre du Parti du centre (Kesk) annonce sa candidature à la présidence le 21 juin 2023[30]. Sa candidature officiellement indépendante le voit collecter en septembre 2023 les 20 000 signatures requises[31],[32].

Jutta Urpilainen

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Jutta Urpilainen, commissaire européenne aux Partenariats internationaux au moment du scrutin présidentiel, ancienne ministre et ancienne présidente du Parti social-démocrate (SDP), est fréquemment évoquée comme une candidate potentielle jusqu'à ce que la présidente du SDP Sanna Marin finisse par lui demander de se présenter le [33]. Sanna Marin s'était déclarée nettement opposée à la possibilité d'être elle-même candidate, déclarant en 2022 « ne pas être disponible », une position réitérée en juin 2023 lorsqu'elle déclare « Ce n'est pas le bon moment, et j'ai aucun projet à ce sujet »[34],[35]

Urpilainen avait déjà été pressentie pour être candidate à l'élection présidentielle de 2018, mais avait décliné la candidature en invoquant des raisons familiales[36].

Sondages

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Premier tour

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Institut Période
Aaltola
Ind.
Stubb
Kok
Haavisto
Vihr
Halla-aho
PS
Rehn
Kesk
Urpilainen
SDP
Andersson
Vas
Essayah
KD
Harkimo
LN
Autres Ne sais pas/Indécis
Taloustutkimus 17–23 Jan 2024 3% 27% 23% 18% 14% 5% 7% 2% 1%
Verian 17–20 Jan 2024 3% 22% 20% 18% 12% 5% 6% 1% 1% 9%
Tietoykkönen 9–17 Jan 2024 2% 21% 22% 11% 11% 4% 7% 2% 1% 19%
Kantar Agri 12–17 Jan 2024 2% 24% 21% 15% 12% 7% 7% 2% 1% 9%
Verian 20–21 Déc 2023 4% 24% 22% 13% 9% 5% 7% 2% 1% 9%
Tietoykkönen 5–13 Déc 2023 4% 23% 22% 11% 9% 6% 8% 1% 1% 2% 13%
Kantar Agri 15–20 Déc 2023 3% 23% 23% 12% 10% 6% 6% 2% 1% 14%
Taloustutkimus 27 Nov–7 Déc 2023 4% 31% 23% 10% 12% 7% 5% 2% 2% 2%
Tietoykkönen 14–23 Nov 2023 5% 21% 24% 10% 9% 4% 6% ?% ?% ?% ?%
Kantar Public 20–21 Nov 2023 5% 24% 20% 10% 10% 7% 7% 2% 1% 2% 11%

Second tour

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Institut Période Haavisto
Vihr
Stubb
Kok
Indécis
Taloustutkimus Fev 2024 46 % 54 %
Kantar Agri Fev 2024 46 % 54 %
Tietoykkönen Fev 2024 47 % 53 %
Verian Fev 2024 46 % 54 %
Verian Jan. 2024 43 % 57 %
Taloustutkimus Déc. 2023 42 % 58 %
Kantar Public Nov. 2023 42 % 55 % 3 %
Taloustutkimus Nov. 2023 45 % 55 %
Kantar Public Oct. 2023 51 % 46 % 3 %
Taloustutkimus Oct. 2023 51 % 49 %
Taloustutkimus Sep. 2023 45 % 42 % 13 %
Taloustutkimus Août 2023 48 % 40 % 12 %
Ilta-Sanomat Mai 2023 52 % 30 % 17 %

Résultats

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Résultats de l'élection
présidentielle finlandaise de 2024[37],[38]
Candidats Partis Premier tour Second tour
Voix % Voix %
Alexander Stubb Kok 882 388 27,21 1 575 444 51,62
Pekka Haavisto Vihr 836 712 25,80 1 476 634 48,38
Jussi Halla-aho PS 615 802 18,99
Olli Rehn Kesk 496 759 15,32
Li Andersson Vas 158 579 4,89
Jutta Urpilainen SDP 140 867 4,34
Sari Essayah KD 47 847 1,48
Mika Aaltola Ind. 47 467 1,46
Hjallis Harkimo LN 17 030 0,52
Votes valides 3 243 451 99,72 3 052 078 99,34
Votes blancs et nuls 9 095 0,28 20 389 0,66
Total 3 252 546 100 3 072 467 100
Abstention 1 293 495 28,45 1 473 574 32,41
Inscrits / participation 4 546 041 71,55 4 546 041 67,59

Analyse

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Candidat arrivé en tête par municipalité au 1er tour (à gauche) et au 2e (à droite).

Le scrutin connaît une hausse de la participation, qui s'établit à 71 %, contre 66 % en 2018. La seule période de vote anticipé qui s'étend du 17 au 23 janvier réunit ainsi déjà près de 1,9 millions de bulletins de vote, soit environ 44 % du total des inscrits, contre 37 % en 2018, un record dans le pays[39],[40],[41]. Le vote de la diaspora organisé dans les ambassades finlandaises du 17 au 20 janvier connait également une hausse, avec un peu moins de 59 000 votes sur environ 263 000 inscrits, soit plus de 6 000 de plus qu'en 2018[42].

Après une campagne marquée par les tensions avec la Russie, le premier tour voit arriver en tête Alexander Stubb, du Parti de la coalition nationale (Kok), et Pekka Haavisto, de la Ligue verte (Vihr). Aucun candidat n'ayant réuni la majorité absolue, ces deux candidats s'opposent lors d'un second tour organisé le 11 février. Pekka Haavisto arrive notamment en seconde position pour la troisième fois consécutive, la première place étant à nouveau remportée par un candidat du Kok[43].

S'ils distancent largement les autres candidats, Jussi Halla-aho, du Parti des Finlandais (PS) et Olli Rehn, du Parti du centre (Kesk), ne parviennent pas à se qualifier pour le ballottage, arrivant respectivement troisième et quatrième[43].

Alexander Stubb remporte le second tour avec un peu moins de 52 % des voix, pour un taux de participation de plus de 67 %. Pekka Haavisto reconnait sa défaite au soir du scrutin, avant de féliciter son adversaire[44],[45]. Les deux hommes se rencontrent le lendemain à l'Hôtel de ville d'Helsinki et se serrent publiquement la main. Le président élu remercie à cette occasion Pekka Haavisto, déclarant être fier de l'avoir eu pour adversaire avant de qualifier sa propre victoire de « plus grand honneur » de sa vie. Alexander Stubb entre en fonction le 1er mars 2024[46],[47],[48],[49].

Notes et références

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  1. « Le conservateur Sauli Niinistö élu nouveau président de Finlande », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. « Finlande: Sauli Niinistö largement réélu président dès le premier tour », 20 Minutes,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. « Finlande : la Première ministre sortante Sanna Marin reconnaît sa défaite, battue par la droite », Libération,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. « Législatives en Finlande : victoire du centre-droit, la Première ministre Sanna Marin battue », France 24,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. « Petteri Orpo forme un gouvernement de coalition avec l’extrême droite », La Presse,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. « Finlande : le nouveau Premier ministre conservateur officiellement élu », Les Échos,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. « La Finlande élit son président, au rôle accru par les tensions avec la Russie », sur Le Figaro.fr, Le Figaro, (ISSN 0182-5852, consulté le ).
  8. Courrier international, « Politique. Présidentielle en Finlande : un scrutin “sous un vent froid venu de l’Est” », sur Courrier international, (consulté le ).
  9. a b et c « Constitution de la Finlande », sur mjp.univ-perp.fr (consulté le ).
  10. « Pekka Haavisto announces 2024 presidential bid », Yle, (consulté le )
  11. « Pekka Haavisto sai kasaan 48,000 kannattajakorttia – nappasi presidenttikampanjansa johtoon yllätysnimien kokoomuksesta », Ilta-Sanomat,
  12. a et b « Ylen presidenttikysely: Haavisto on ykkösnimi ja nuorten suosikki, koko kolmen kärki lujitti etumatkaansa », Yle,
  13. « IS:n presidenttikysely: He pärjäisivät Haavistoa vastaan », Ilta-Sanomat,
  14. (fi) « Alexander Stubb lähtee presidenttiehdokkaaksi – vitsaili ”kitkerästä lähdöstä” ja kehui Marinin hallitusta », yle.fi,‎ (lire en ligne, consulté le )
  15. « Konkarit jyräävät Ylen presidenttikyselyssä: Olli Rehn nousi kärkeen, Sanna Marin putosi kolmanneksi », Yle,
  16. « Yllätysnimi teki presidenttikyselyssä uskomattoman nousun – tutkija: "En muista uraltani vastaavaa" », Ilta-Sanomat,
  17. « IS:n presidenttikyselyssä yllätysykkönen: "Voi pyhä jysäys" », Ilta-Sanomat,
  18. « Mika Aaltola kommentoi kannatustaan presidentinvaaligallupissa: Vetää mielen nöyräksi », Ilta-Sanomat,
  19. « Mika Aaltola Ylellä: Yhden prosentin todennäköisyys, että minusta tulee presidentti », Ilta-Sanomat,
  20. « Mikä Aaltola », Helsingin Sanomat,
  21. « Mika Aaltola's Twitter page », Twitter,
  22. « Mika Aaltola's Twitter page », Twitter,
  23. « Mika Aaltola pyrkii presidentiksi: ”Ajan Suomen etua, se on tärkeä erottava tekijä muihin ehdokkaisiin” – ei vastannut kritiikkiin panttaamisesta », Yle, (consulté le )
  24. « Mika Aaltola keräsi kannattajakortteja yli tarvittavan määrän », Helsingin Sanomat,
  25. « Jussi Halla-aho toivoo tiedotusvälineiden perkaavan presidenttiehdokkaiden aiempia lausuntoja Venäjästä », Yle, (consulté le )
  26. « Jussi Halla-aho pyrkii presidentiksi – "Olen käytettävissä" », Ilta-Sanomat, (consulté le )
  27. « Li Andersson mukaan presidenttikilpaan: "Kilpailussa on tilaa punavihreälle ehdokkaalle" », Helsingin Sanomat, (consulté le )
  28. « Christian Democrats select Sari Essayah as presidential candidate », Yle, (consulté le )
  29. « Harry "Hjallis" Harkimo presidenttiehdokkaaksi: "Sain Nato-käsittelyn aikana käsityksen siitä, miten Suomi toimii" », Yle, (consulté le )
  30. « Finland's central bank chief Olli Rehn announces 2024 presidential bid », Yle, (consulté le )
  31. « Anu Vehviläinen: Kannattajakortteja kerätään kesätapahtumissa », Yle, (consulté le )
  32. « Olli Rehn sai täyteen 20,000 kannattajakorttia presidentinvaaleihin – julkisti tukijalistan », Ilta-Sanomat,
  33. (fi) « Marin pyytää Jutta Urpilaista Sdp:n presidenttiehdokkaaksi, Urpilainen kertoo päätöksensä marraskuuhun mennessä », Helsingin Sanomat,‎ (lire en ligne, consulté le )
  34. « Sanna Marin: "En ole käytettävissä presidenttiehdokkaaksi" – kertoo myös kokemastaan häirinnästä politiikassa », Yle,
  35. « Suomalainen supertähti », Helsingin Sanomat,
  36. « Jutta Urpilainen ei suostunut Sdp:n presidenttiehdokkaaksi, mutta lähti Niinistön tilaisuuden vetonaulaksi - Urpilainen ei näe ristiriitaa: "Olin Tuulan kampanjan avajaisissa ja äänestän häntä" », Helsingin Sanomat,
  37. « Résultats du premier tour », sur tulospalvelu.vaalit.fi (consulté le ).
  38. « Résultats du second tour », sur tulospalvelu.vaalit.fi (consulté le ).
  39. (en) « Record advance voting numbers could slow down the count », sur Yle, (consulté le )
  40. (en) « Finns head to the polls; presidential voting turnout could set record », sur Yle, (consulté le )
  41. (en) « Advance voters set record in Finland's presidential election », sur Yle, (consulté le )
  42. (en) « Nearly 60k Finns vote in presidential election at missions around the world », sur Yle, (consulté le )
  43. a et b FRANCE24, « En Finlande, Alexander Stubb arrive en tête du premier tour de l'élection présidentielle », sur France 24, FRANCE24, (consulté le ).
  44. Ouest-France, « Alexander Stubb remporte l’élection présidentielle en Finlande », sur Ouest-France.fr, (consulté le ).
  45. « Finlande : l'ancien Premier ministre conservateur Alexander Stubb remporte l'élection présidentielle », sur Franceinfo, (consulté le ).
  46. (so) « play », sur www.aljazeera.com (consulté le ).
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  48. Suzy Wolfarth, « Détail d'article », sur La Libre.be, (consulté le ).
  49. (en) « Conservative ex-PM Alexander Stubb elected Finland president », sur www.bbc.com (consulté le ).