Élections législatives de 2024 à Wallis-et-Futuna

résultats électoraux des élections législatives françaises de 2024

Les élections législatives françaises de 2024 à Wallis-et-Futuna se déroulent les et . Dans la collectivité d'outre-mer de Wallis-et-Futuna, un député est à élire dans le cadre d'une circonscription unique, à la suite de la dissolution de l'Assemblée nationale par Emmanuel Macron[1]. Le choix de cette dissolution est pris après la défaite de la liste Renaissance aux élections européennes qui ont eu lieu le 9 juin 2024[1].

Élections législatives de 2024 à Wallis-et-Futuna
1 siège de député à l'Assemblée nationale
et
Type d’élection Élections législatives
Corps électoral et résultats
Inscrits 9 031
Votants 6 963
77,10 % en diminution 1,1
Votes exprimés 6 881
Votes blancs 49
Votes nuls 33
Mikaele Seo – Ensemble pour la République
Renaissance
Voix 4 282
62,23 %
en augmentation 40,4
Sièges obtenus 1 en stagnation
Divers droite
Voix 1 570
22,82 %
Sièges obtenus 0 en stagnation
Laurianne Tatauosi Vergé – Indépendants divers centre
Voix 1 029
14,95 %
en augmentation 8,2
Sièges obtenus 0 en stagnation
Député sortant par circonscription
Carte
Député françaisVoir et modifier les données sur Wikidata
Élu
Mikaele SeoVoir et modifier les données sur Wikidata

Quatre candidats se présentent : le député sortant Mikaele Seo du parti Renaissance, Lauriane Tatauosi Vergé (élue à l'Assemblée territoriale), Otilone Tokotuu (président de la Chambre de commerce et d’industrie, des métiers et d’agriculture (CCIMA)), et Lavinia Kanimoa (élue à l'Assemblée territoriale)[2].

Mikaele Seo est élu dès le premier tour avec 62% des voix[3].

Contexte

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Résultats des principales listes aux élections européennes par circonscription[4]
Circonscription RN ENS PS - PP LFI LR
Unique 18,63 % 26,6 % 6,07 % 8,61 % 10,12 %

Système électoral

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Les élections législatives ont lieu au scrutin uninominal majoritaire à deux tours dans des circonscriptions uninominales[5].

Est élu au premier tour le candidat qui réunit la majorité absolue des suffrages exprimés et un nombre de voix au moins égal au quart des électeurs inscrits dans la circonscription, soit 25 %. Si aucun des candidats ne satisfait ces conditions, un second tour est organisé entre les candidats ayant réuni un nombre de voix au moins égal à un huitième des inscrits, soit 12,5 %. Les deux candidats arrivés en tête du 1er tour se maintiennent néanmoins par défaut si un seul ou aucun d'entre eux n'a atteint ce seuil. Au second tour, le candidat arrivé en tête est déclaré élu[6],[7].

Le seuil de qualification basé sur un pourcentage du total des inscrits et non des suffrages exprimés rend plus difficile l'accès au second tour lorsque l'abstention est élevée. Le système permet en revanche l'accès au second tour de plus de deux candidats si plusieurs d'entre eux franchissent le seuil de 12,5 % des inscrits. Les candidats en lice au second tour peuvent ainsi être trois, un cas de figure appelé « triangulaire ». Les second tours où s'affrontent quatre candidats, appelés « quadrangulaire » sont également possibles, mais beaucoup plus rares[5],[8].

Partis et nuances

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Les résultats des élections sont publiés en France par le ministère de l'Intérieur, qui classe les partis en leur attribuant des nuances politiques. Ces dernières sont décidées par les préfets, qui les attribuent indifféremment de l'étiquette politique déclarée par les candidats, qui peut être celle d'un parti ou une candidature sans étiquette[9].

Seuls le Parti communiste français (COM), La France insoumise (FI), le Parti socialiste (SOC), le Parti radical de gauche (RDG), Les Écologistes (VEC), Renaissance (RE), le Mouvement démocrate (MDM), Horizons (HOR), l'Union des démocrates et indépendants (UDI), Les Républicains (LR), le Rassemblement national (RN) et Reconquête (REC) se voient attribuer en 2024 des nuances propres. Les coalitions Ensemble et Nouveau front populaire, ainsi que les candidats de l'alliance LR-Ciotti-RN, en bénéficient également indirectement, les nuances Ensemble ! (Majorité présidentielle) (ENS), Union de la gauche (UG) et Union de l'extrême-droite (UXD) étant attribuables aux candidats bénéficiant respectivement du soutien de deux partis du centre, de deux partis de gauche ou de deux partis d'extrême-droite[10],[11].

Tous les autres partis se voient attribuer l'une ou l'autre des nuances suivantes : EXG (extrême gauche), DVG (divers gauche), ECO (écologiste), REG (régionaliste), DVC (divers centre), DVD (divers droite), DSV (droite souverainiste) et EXD (extrême droite). Des partis comme Debout la France ou Lutte ouvrière ne disposent ainsi pas de nuances propres, et leurs résultats nationaux ne sont pas publiés séparément par le ministère, car mélangés avec d'autres partis (respectivement dans les nuances DSV et EXG)[12].

Résultats

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Circonscription Député sortant Parti Groupe Député élu ou réélu Parti Groupe
Circonscription unique Mikaele Seo RE RE Mikaele Seo RE EPR

Résultats par circonscription

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Circonscription unique

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Résultats dans la Circonscription de Wallis-et-Futuna[13]
Candidat Parti et
coalition
Nuances Premier tour
Voix %
Mikaele Seo RE (ENS) ENS 4 282 62,23
Lavinia Kanimoa SE DVD 1 249 18,15
Laurianne Tatauosi Vergé SE DVC 1 029 14,95
Otilone Tokotu'u SE DVD 321 4,67
Votes valides 6 881 98,82
Votes blancs 49 0,70
Votes nuls 33 0,47
Total 6 963 100
Abstention 2 068 22,90
Inscrits / participation 9 031 77,10

Mikaele Seo est réélu dès le premier tour avec 62% des voix. Il devance de loin ses trois rivaux, tant dans les bureaux de vote de Wallis que ceux de Futuna. Cela crée la surprise sur le territoire[14].

Références

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  1. a et b « DIRECT. Résultats élections européennes 2024: Emmanuel Macron annonce la dissolution de l'Assemblée nationale », sur BFMTV (consulté le )
  2. « Législatives à Wallis et Futuna : 4 candidats se lancent dans ces élections express », sur Wallis-et-Futuna la 1ère, (consulté le )
  3. « Législatives 2024 à Wallis et Futuna : des élections historiques », sur Wallis-et-Futuna la 1ère, (consulté le )
  4. « En cartes : les résultats des européennes projetés dans les 577 circonscriptions législatives en France », sur lemonde.fr, .
  5. a et b « Législatives 2024 : l'essentiel en questions-réponses », sur vie-publique.fr (consulté le ).
  6. Articles L126 et L162 du code électoral
  7. « Législatives 2024 : dates, mode de scrutin, enjeux… tout savoir sur l'élection des députés », La Provence,‎ (lire en ligne  )
  8. Camille Kress, « Triangulaire, quadrangulaire : Pourquoi certaines circonscriptions auront à choisir entre plus de deux candidats dimanche ? », sur Les Surligneurs, (consulté le )
  9. « Législatives 2024 : 4011 candidats au premier tour », sur vie-publique.fr (consulté le ).
  10. « Rappel nuances - Elections Législatives 2024 - Publication des résultats des élections en France », sur www.resultats-elections.interieur.gouv.fr (consulté le ).
  11. Circulaire IOMA2415691J
  12. « Législatives 2022 : DVD, DSV, REG... que signifient les nuances politiques attribuées aux candidats ? », sur www.rtl.fr (consulté le ).
  13. « 1ère circonscription (98601) - Elections Législatives 2024 - Publication des résultats des élections en France », sur www.resultats-elections.interieur.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Législatives 2024 à Wallis et Futuna : résultats du 1er tour, la grande surprise », sur Wallis-et-Futuna la 1ère, (consulté le )

Voir aussi

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