Église Saint-Vivien de Rouen
L'église Saint-Vivien est un lieu de culte catholique dans les quartiers Saint-Marc - Croix de Pierre - Saint-Nicaise de Rouen, dans le département français de la Seine-Maritime en région Normandie.
Église Saint-Vivien | |
Présentation | |
---|---|
Culte | Catholique romain |
Type | Église |
Rattachement | Archidiocèse de Rouen |
Début de la construction | 1338 |
Fin des travaux | consécration : |
Autres campagnes de travaux | 2 nefs du XIVe siècle 2 nefs vers 1500 Voûte (brique + plâtre) de 1855 Orgue du |
Style dominant | Gothique |
Protection | Classé MH (1932) |
Site web | rouen.catholique.fr |
Géographie | |
Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Seine-Maritime (76) |
Ville | Rouen (76000) |
Quartier | Saint-Marc |
Coordonnées | 49° 26′ 31″ nord, 1° 06′ 13″ est |
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Elle est la seule église en Normandie à porter le nom de saint Vivien, dont les reliques ont été apportées à Rouen en 1459[1]. Elle possède trois nefs.
L'église fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le [2].
Historique
modifierIl existait déjà au début du XIIIe siècle une petite chapelle, qui serait une fondation de l'abbaye de Saint-Ouen. Elle en possédait par ailleurs le patronage.
En 1230, Saint-Vivien devient une paroisse intra-muros. L'église servit d'église abbatiale à Saint-Ouen quand celle-ci a brûlé. En 1358, elle est entièrement reconstruite. Elle se compose de 2 nefs et d'un clocher. Elle est consacrée par l'évêque d'Avranches[3].
Située dans un quartier de drapiers florissant, elle s'agrandit au milieu du XVe siècle. En 1560, les calvinistes ont causé des dégâts à l'église. Au XVIe siècle, les nefs sont prolongées et une nouvelle nef est construite au sud. En 1636, la nef centrale est exhaussée, à la suite de la construction d'une maison de rapport le long des murs de l'église. Elle prend alors son aspect actuel.
Le prolongement de la rue Armand-Carrel en 1880 a détruit les maisons situées autour de l'église et dégagé un parvis. Par la suite, Lucien Lefort, architecte, a réalisé un porche pour l'église.
Aujourd'hui, on peut remarquer sur le mur nord de l'église le long de la rue Saint-Vivien, donnant vers le quartier Croix de Pierre, les restes de la fontaine Saint-Vivien ainsi qu'un tour, qui permettait de recueillir les bébés abandonnés.
Notes et références
modifier- Joseph Briand, Histoire de l'Église santone et aunisienne, Frédéric Boutet, La Rochelle, 1843.
- Notice no PA00100828, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- François Lemoine et Jacques Tanguy, Rouen aux 100 clochers : Dictionnaire des églises et chapelles de Rouen (avant 1789), Rouen, PTC, , 200 p. (ISBN 2-906258-84-9, OCLC 496646300, lire en ligne), p. 96
Annexes
modifierBibliographie
modifier- François Lemoine et Jacques Tanguy (préf. Guy Pessiot), Rouen aux 100 clochers : Dictionnaire des églises et chapelles de Rouen (avant 1789), Rouen, Éditions PTC, , 200 p. (ISBN 978-2-906258-84-6, lire en ligne), p. 96-97
- Victor Jean Nicolle, Vue intérieure de l'Eglise de St Vivien, 1800.
- Rouen: église Saint-Vivien
- François Farin, Histoire de la ville de Rouen, chez Bonaventure Le Brun, Rouen, 1738, p. 162-164.
- Lucien-René Delsalle, Rouen à la Renaissance sur les pas de Jacques Le Lieur, Rouen, L'Armitière, , 591 p. (ISBN 978-2-9528314-1-3), p. 340-343
- Yves Bottineau-Fuchs, Haute-Normandie gothique : Architecture religieuse, Paris, Éditions A. et J. Picard, coll. « Les Monuments de la France gothique », , 403 p. (ISBN 2-7084-0617-5, ISSN 0986-4881), p. 347-348
- Martine Callias Bey, Véronique Chaussé, Françoise Gatouillat, Michel Hérold, Corpus Vitrearum - Les vitraux de Haute-Normandie, p. 398-399, Monum, Éditions du patrimoine, Paris, 2001 (ISBN 2-85822-314-9) ; p. 495
Articles connexes
modifierLiens externes
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- Ressources relatives à la religion :
- Ressource relative à l'architecture :
- Ressource relative à la musique :