Église Saint-Jean-l'Évangéliste de Dole
L'église Saint-Jean-l'Évangéliste est une église catholique située à Dole, en France[1].
Type | |
---|---|
Diocèse | |
Paroisse |
Paroisse Saint-Vincent-de-Paul (d) |
Dédicataire |
Jean l'Évangéliste (en) |
Architecte |
Anton Korady et André David-Cottet |
Religion | |
Propriétaire |
Propriété privée |
Patrimonialité |
Patrimoine du XXe s. () Inscrit MH () Classé MH () |
Département | |
---|---|
Commune |
Coordonnées |
---|
Localisation
modifierL'église est située dans le département français du Jura, sur la commune de Dole.
Description
modifierExtérieur
modifierLa toiture prend la forme de deux paraboloïdes hyperboliques accrochées symétriquement à deux poutres maîtresses en béton ancrées au sol[2]. D’après l’architecte, Anton Korady, ces deux formes représentent « les mains croisées d’une personne pendant la prière »[3]. Le toit est recouvert de cuivre ; sa forme lui permet de propager le son des dix cloches électroniques : celles-ci ont été préférées à des cloches en bronze massif pour ne pas fragiliser l’édifice avec leurs vibrations[4].
Une grille monumentale en bronze sculpté, œuvre de Maurice Calka, entoure l'extérieur de l'édifice ; elle représente plusieurs éléments bibliques : entre autres les cavaliers de l'Apocalypse[5], la Vierge aux douze étoiles, la résurrection de Lazare et un agneau[6].
-
Grille.
-
Poignée de porte.
Intérieur
modifierLa charpente est constituée de bois lamellé-collé et comporte douze poutres d’une vingtaine de mètres de long, acheminées par voie fluviale du fait de leur poids (environ une tonne chacune) et de leur encombrement[7].
L’ameublement de l’église contient notamment un autel massif taillé dans un bloc de pierre de 14 tonnes et des fonts baptismaux eux aussi creusés dans un cylindre de roche, surmontés par un poisson (œuvre de Calka), référence à l’ichtus[8].
Au sous-sol, la crypte présente des murs et un plafond en béton brut apparent ; dans un des murs à côté de l’autel se trouve une croix creusée dans la masse[9].
Historique
modifierLe terrain nécessaire à la construction a été vendu par la congrégation Saint Charles de Dole[10] ; le projet des architectes David et Korady ainsi que du sculpteur Calka est sélectionné le à la suite d’un concours d'architecture national[11]. Les cloches sont baptisées le [4] et l’église finalement consacrée le [12].
L'édifice a été labellisé « Patrimoine du XXe siècle »[13] en 2004[14], puis inscrit au titre des monuments historiques en 2006, et classé en 2007[1].
-
Plaque du label « Patrimoine du XXe siècle ».
Références
modifier- Notice no PA39000073, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Dominique Amouroux, Marco Crettol et Jean-Pierre Monnet, Guide d'architecture contemporaine en France, Paris, L'Architecture d'aujourd'hui, Technic-Union, , 407 p., p. 66, notice no 71.
- Dole 1994, p. 34.
- Dole 1994, p. 62.
- Jean Dole et Marie-Thérèse Curie, « Les souvenirs du fondateur », In Situ, no 12, (DOI 10.4000/insitu.6570).
- Dole 1994, p. 45-51.
- Dole 1994, p. 59.
- Dole 1994, p. 55-57.
- Dole 1994, p. 60-61.
- Dole 1994, p. 26.
- Dole 1994, p. 29-30.
- Dole 1994, p. 2.
- Notice no EA39141198, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Roland Galli, Patrimoine du XXe siècle en Franche-Comté, Besançon, Néo Éditions, , 178 p. (ISBN 978-2-914741-70-5).
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Jean Dole, Saint-Jean : au cœur du Jura et de la cité doloise, , 130 p. (BNF 35772239, lire en ligne). .
Article connexe
modifierLiens externes
modifier- Ressources relatives à la religion :
- Ressources relatives à l'architecture :