Église Saint-Jean-Baptiste de Gosselies
L'église Saint-Jean-Baptiste est un édifice religieux classé situé à Gosselies, section de la ville belge de Charleroi, dans la province de Hainaut.
Église Saint-Jean-Baptiste de Gosselies | |
Présentation | |
---|---|
Culte | Catholique romain |
Type | Église |
Rattachement | Diocèse de Tournai |
Début de la construction | XVIe siècle |
Protection | Patrimoine classé (1950, Bas de la tour et les trois nefs, no 52011-CLT-0011-01) |
Géographie | |
Pays | Belgique |
Région | Région wallonne |
Département | Province de Hainaut |
Ville | Charleroi |
Coordonnées | 50° 27′ 55″ nord, 4° 25′ 47″ est |
modifier |
Historique
modifierLa première mention de Gosselies remonte à une lettre de l'évêque de Liège Notger en l'an 980. Il semblerait qu'à l'époque la localité dépendait de la paroisse de Jumet, l'itinéraire du Tour de la Madeleine conserverait le souvenir de l'étendue de cette paroisse originelle. Gosselies disposait alors sans doute d'un oratoire ou d'une chapelle de secours[1].
En l'an 1100, le seigneur du lieu, Raoul de Viesville, décida de doter l'église d'un baptistère et de la faire desservir par des moines, venus de l'abbaye de Liessies. Sa mort l'empêcha de mener à bien son projet. Ce fut son épouse Pétronille de Roucy qui reprit le flambeau. Pour assurer la quiétude des moines, elle rasa sa forteresse d'Avelinsart dans la vallée du Piéton pour y établir le prieuré de Sart-les-Moines.L'abbé de Liessies demeura le décimateur de l'église de Gosselies jusqu'à la fin de l'Ancien Régime[2].
En 1554, l'église fut incendiée par les forces françaises du Roi Henri II. Elle conserve un portail, figurant la tête de Saint-Jean-Baptiste sur un plateau, portant cette date en millésime, date de la reconstruction. La nef, les bas côtés et la base de la tour, en style gothique hennuyer remontent à cette époque[2].
Une reconstruction partielle sous l'égide de l'architecte Émile Tirou eut lieu en raison de l’exigüité de l'édifice entre 1873 et 1874. C'est de cette époque que date le chœur, la partie haute de la tour et le transept[3].
Le clocher s'effondra à la suite d'une tempête en 1990. Le nouveau clocher fut installé quatre ans plus tard.
Architecture
modifierNotes et références
modifier- Berlière 1922.
- Berlière 1922, p. 16 et suivantes.
- Emile Tirou, « Notice descriptive de l'ancienne église de Gosselies », Documents et Rapports de la Société royale paléontologique et archéologique de l'arrondissement judiciaire de Charleroi, vol. 12, , p. 390-395 (lire en ligne)
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier- Photographies de l'église sur le site de l'Institut royal du Patrimoine artistique (IRPA)
Bibliographie
modifier- Le patrimoine monumental de la Belgique, vol. 20 : Wallonie, Hainaut, Arrondissement de Charleroi, Liège, Pierre Mardaga, éditeur, , 602 p. (ISBN 2-87009-588-0, lire en ligne).
- Ursmer Berlière, Recherches historiques sur la ville de Gosselies, vol. 1 : histoire de la paroisse, Gembloux, Abbaye de Maredsous/J. Duculot, , 252 p.
- Xavier Martens, « Son architecture, son mobilier », dans L'église Saint-Jean-Baptiste : Contribution à l'Histoire de Gosselies, Éditions PAC-Gosselies, , 166 p., p. 9-88.
- Émile Tirou, « Notice descriptive sur l'ancienne église de Gosselies », Documents et rapports de la Société paléontologique et archéologique de l'arrondissement judiciaire de Charleroi, Charleroi, t. XII, , p. 391-395