Église Saint-Étienne de Court-Saint-Étienne

édifice religieux belge

L'église Saint-Étienne est une église de style classique d'origine romane située sur le territoire de la commune belge de Court-Saint-Étienne, dans la province du Brabant wallon.

Église Saint-Étienne
de Court-Saint-Étienne
Image illustrative de l’article Église Saint-Étienne de Court-Saint-Étienne
Présentation
Culte catholique
Type Église
Rattachement Archidiocèse de Malines-Bruxelles
Début de la construction XIIe siècle
Fin des travaux 1780
Style dominant roman, gothique et classique
Protection Icône du bouclier bleu apposé sur un immeuble classé de la Région wallonne Patrimoine classé (1989, no 25023-CLT-0005-01)
Géographie
Pays Drapeau de la Belgique Belgique
Région Drapeau de la Région wallonne Région wallonne
Province Drapeau de la province du Brabant wallon Province du Brabant wallon
Commune Court-Saint-Étienne
Coordonnées 50° 38′ 34″ nord, 4° 34′ 08″ est

Carte

L'église représentée sur une fresque du mur du Parc à Mitrailles.

Historique

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De l'église romane du XIe siècle, l'église Saint-Étienne conserve peut-être, dans les parties basses de la tour, certains vestiges de ses origines romanes.

En 1565, vu le mauvais état de la vieille église romane, les abbayes de Villers-la-Ville et d'Aywières, qui en percevaient la dîme, la firent abattre et remplacer par une église gothique : la nef fut reconstruite en 1565 et le chœur en 1569[P 1].

En 1568 éclate la Guerre de Quatre-Vingts Ans provoquée par la révolte des Pays-Bas septentrionaux contre le royaume d'Espagne : ce conflit allait avoir de sérieux impacts sur l'église Saint-Étienne.

Le premier impact se fait sentir dès 1568 : le on cache la châsse de saint Étienne et les vases précieux de l'église dans les bois de Hassoit par crainte des calvinistes[P 2].

Le second impact de la Guerre de Quatre-Vingts Ans, bien plus grave, eut lieu en 1584 lorsque l'église et la cure furent incendiées par des soldats calvinistes qui étaient en garnison à Vilvorde[P 3]. De cette église gothique subsiste une robuste tour carrée, dont le revêtement en pierre a été renouvelé vers 1830[P 4].

La nef et le chœur furent reconstruits en 1618[P 5]. Vers la même époque, Louis de Provins, seigneur de Court-Saint-Étienne de 1619 à 1632[P 4] repoussa victorieusement, à la tête de ses paysans, les attaques hollandaises[P 5]

La nef et le chœur furent rasés peu après 1773 et rebâtis en brique, pierre calcaire et pierre blanche[1].

On distingue donc trois styles très différents dans l'église Saint-Étienne :

Déclarées bien national en 1794 mais restées invendues en 1797, la cure et l'église appartiennent à la Commune depuis 1805[P 7].

Classement et restauration

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L'ensemble formé par l'église, le presbytère, le cimetière et leurs abords fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le [3].

L'enfeu baroque de Louis de Provins a été restauré en 1898 par la commune[P 8].

Les toitures de l'église ont fait l'objet d'une restauration en 2011[1].

Architecture extérieure

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La tour et la tourelle romane

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L'étage supérieur gothique.
 
Marque de tâcheron.

L'église présente à l'ouest une puissante tour-porche.

Le noyau de la tour est probablement roman et date sans doute du XIIe siècle[2] : ses moellons de schiste apparaissent sur les deux tiers inférieurs des faces latérales de la tour[2]. Accolée à la face nord de la tour se trouve une élégante tourelle ronde renfermant l'escalier[P 6] qui mène au jubé[4], vestige de l'église romane[4], édifiée en moellons de grès blanc dont la couleur claire contraste avec le schiste sombre de la tour.

Le dernier étage de la tour fut construit à l'époque gothique : sa maçonnerie de grès assemblé en petit appareil apparaît encore à l'étage supérieur des faces latérales de la tour, percé de baies campanaires ogivales à abat-sons.

La façade avant de la tour fut habillée de pierre bleue au XVIIIe siècle[2], probablement à l'époque où la nef fut réédifiée en style classique. Cette façade est percée d'une porte de style classique dont l'arc surbaissé est ornée d'une élégante clé d'arc et sommé d'un fin entablement surmonté d'une fenêtre d'imposte semi-circulaire. Plus haut, la façade, ornée de nombreuses ancres de façade, est percée d'un oculus et d'une baie campanaire ogivale à abat-sons surmontée de l'horloge. La base de la tour porte plusieurs marques de tâcheron.

La tour est surmontée d'une flèche octogonale des XVIe et XVIIe siècles[2], couverte d'ardoises et percée de quatre lucarnes.

 
La tourelle romane.
 
La face nord de la tour.
 
Façade occidentale.

Les façades latérales

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Fenêtre classique.

Chacune des façades latérales est percée de cinq grandes fenêtres de style classique à arc surbaissé présentant un encadrement réalisé en pierre bleue.

Les façades possèdent un soubassement composé de deux assises de blocs de pierre bleue surmontées de deux assises de blocs de grès.

 
La façade nord-ouest.
 
Le soubassement en pierre bleue et grès.

Le chevet et la sacristie

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L'édifice se termine à l'est par un imposant chevet pentagonal mis en valeur par ses chaînages d'angle en pierre bleue.

Le chœur est éclairé par de grandes fenêtres de style classique en tous points semblables à celles de la nef.

Le chevet est prolongé par une sacristie qui se trouve dans l'axe du chœur et présente les mêmes caractéristiques que l'ensemble de l'édifice : briques rouges, soubassement en blocs de grès et de pierre bleue, chaînages d'angle, fenêtres classiques encadrées de pierre bleue.

 
Détail du chevet à pans.
 
Le chevet vu de l'ouest.
 
La sacristie.
 
Fenêtre de la sacristie.

Architecture et décoration intérieure

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Plan et style

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L'édifice présente un plan basilical sans transept[P 6], avec un vestibule surmonté de l'orgue à l'ouest, une nef de cinq travées flanquée de deux collatéraux, et un chœur prolongé par une abside à trois pans à l'est.

L'église est de style classique, les colonnes relevant de l'ordre toscan[2], « l'ordre antique le plus simple et d'ailleurs le plus fréquemment employé dans les églises villageoises de l'époque » selon Duquenne[5].

Le vestibule

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« Promenade des Choristes Disparu(e)s ».

Après avoir monté une rampe en pente portant le nom poétique de « Promenade des Choristes Disparu(e)s », on accède à l'édifice par la porte de style classique, précédée d'une large dalle de pierre bleue.

Cette porte s'ouvre sur le vestibule situé sous la tour, dans lequel une statue de la Vierge à l'Enfant accueille fidèles et visiteurs.

Portée jadis par un piédestal en bois orné d'une croix pattée, la statue de la Vierge est maintenant juchée sur un tronc d'arbre noueux très décoratif.

La tenue vestimentaire de la Vierge change au fil des années : beige, jaune et orange en 2011, blanche et jaune en 2012, d'un blanc immaculé en 2013 et 2014, bleue en 2017.

 
La porte classique en 2011.
 
La Vierge en 2012.
 
La Vierge en 2014.
 
La Vierge en 2017.

Description générale de la nef

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Rosette en stuc.

La nef, très lumineuse et d'un style classique très pur, compte cinq travées.

Elle est séparée des collatéraux par de grandes colonnes rondes en pierre bleue (petit granit) sommées de chapiteaux toscans[D 1],[2] et portées par des bases octogonales surmontées d'anneaux toriques.

Les arcs en plein cintre portés par ces colonnes, à l'intrados orné de moulures rectangulaires, sont également réalisés en pierre bleue et tranchent avec la couleur crème de la nef et des collatéraux. Chacun de ces arcs est couronné d'une clé d'arc saillante sculptée.

La nef est surmontée d'un plafond plat qui se prolonge jusqu'au chœur. Ce plafond est délimité en plusieurs compartiments par des moulures. Son compartiment central est orné d'un décor en stuc constitué d'une triple moulure octogonale encadrant une rosette de feuillages.

Le pavement de la nef est en pierre bleue (petit granit)[P 6].

 
Base de colonne.
 
La nef.
 
Chapiteau toscan.

La chaire de vérité

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Rosette dorée.
 
Le dais ou abat-voix de la chaire.

Au milieu de la nef, du côté droit, se dresse une chaire de vérité en chêne de style Louis XV qui provient d'une autre église, comme les lambris du chœur[P 9].

La chaire de forme carrée, adossée à une colonne et à laquelle un escalier tournant donne accès[P 9], est surmontée d'un abat-voix orné de la représentation du Saint-Esprit entouré de rayons de lumière, et cantonné de lambrequins peints en bleu et rehaussés de dorures. Sa cuve est décorée de guirlandes et de rosettes dorées ornées de feuillages ainsi que d'une très belle grappe de raisins à sa base.

 
La chaire de vérité.
 
Grappe de raisin.

Le banc en chêne

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Feuilles de vigne et épis de blé.

Le fond de la nef est orné de deux bancs en chêne du XVIIe siècle[P 9] (probablement les bancs de communion déplacés depuis le chœur lors de l'ajout d'un autel orienté vers les fidèles dans l'esprit du concile Vatican II). Chaque section de ces bancs présente un cartouche encadré de gerbes de blé et de sarments de vigne et orné d'un motif comme l'agneau pascal ou l'Arche d'alliance.

 
Agneau pascal.
 
Le banc de communion.
 
Arche d'alliance.

Le bénitier de 1623

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La Vierge à l'Enfant qui surmonte le bénitier.

À gauche, au pied de la dernière colonne de la nef avant le chœur se dresse un ancien bénitier en pierre bleue de 112 cm de haut, « de même style que la cuve baptismale, mais mieux dessiné » selon Pilloy-Cortvriendt[P 9].

Cet ancien bénitier, qui porte maintenant une statue de la Vierge à l'Enfant, est frappé sur sa cuve d'un écu gravé Piere Voien 1623.

 
Vierge à l'Enfant.
 
La cuve du bénitier.
 
L'écu Piere Voien 1623.

Les orgues

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Le fond de la nef est occupé par la tribune d'orgues, ornée d'une balustrade en chêne et supportée par deux colonnes en chêne aux chapiteaux composites (combinaison de chapiteau ionique et de chapiteau corinthien).

Les premières orgues de l'église furent offertes par le comte d'Auxy de Neuville en 1856 mais les orgues actuelles datent de 1928[P 9].

 
La tribune d'orgues.
 
Chapiteau composite.

Le chœur

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Description générale du chœur

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Le chœur comporte une seule travée de chœur et se termine par une abside à trois pans.

Aussi large et aussi haut que la nef, il en partage le plafond plat et ne possède donc pas d'arc triomphal.

Comme il possède par ailleurs le même type de fenêtres que la nef et est peint dans la même couleur crème, la transition entre la nef et le chœur est marquée plus par l'ornementation (les lambris) que par l'architecture.

Le maître-autel et la cuve baptismale

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L'agneau pascal ornant l'autel moderne.

Le maître-autel date approximativement de 1750[P 10].

Réalisé en bois peint imitant le marbre (les hautes colonnes blanches qui encadrent le retable sont d'ailleurs ouvertes à l'arrière), il est composé d'une table d'autel surmontée d'un retable plat orné d'un calvaire gothique de la fin du XVIe siècle[2] et encadrée de quatre colonnes dont les chapiteaux composites dorés supportent un large entablement sommé d'un baldaquin à volutes encadrant la statue de saint Étienne logée dans une niche surmontée du Saint-Esprit.

Le Christ de ce calvaire a les bras tendus à la verticale, presque perpendiculaires au patibulum, comme en d'autres temps le « Christ janséniste », si tant est que celui-ci ait existé[6].

En avant du maître-autel, au centre d'une étoile en mosaïque, se dresse la cuve baptismale en pierre bleue de 1565, recouverte d'un couvercle en laiton du XVIIIe siècle[P 9]. Cette cuve baptismale se trouvait jadis dans le baptistère, au fond de l'église mais a été déplacée vers le chœur durant la seconde moitié du XXe siècle.

Face à la nef est érigé un petit autel rectangulaire orienté vers les fidèles, dans l'esprit du concile Vatican II. Cet autel en bois est orné en son centre d'un petit cartouche rectangulaire sculpté représentant l'agneau pascal.

 
Le maître-autel.
 
Le calvaire gothique.
 
La cuve baptismale.

Les lambris et les statues de saints

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Lambris : ornement de panneau.
 
Lambris : ornement de pilastre.

Les murs du chœur sont ornés de lambris en chêne de style Louis XV, qui proviennent d'une autre église[P 10] comme la chaire de vérité.

Ces lambris sont formés d'une alternance de panneaux ornés moulurés ornés de guirlandes dorées et de pilastres ornés à leur sommet d'un motif doré combinant rosette, feuilles d'acanthe et guirlandes de feuillages.

Les lambris du chœur se prolongent sur la face antérieure des pilastres toscans qui soutiennent la retombée des arcs de la nef, de part et d'autre du chœur. Ils portent à cet endroit des niches en chêne sculpté peint[P 10] abritant, à gauche, une statue du XVIe siècle représentant saint Étienne[2], patron de l'église, et, à droite, une statue du XVIIe siècle représentant saint Éloi[2], patron des métallurgistes (la métallurgie ayant toujours été très présente à Court-Saint-Étienne, bien avant les usines Émile Henricot), représenté avec ses attributs, la crosse de l'évêque et le marteau du maréchal-ferrant (mais l'enclume traditionnelle manque[P 9]).

 
Saint Étienne.
 
Niche de saint Étienne.
 
Niche de saint Éloi.
 
Saint Éloi et son marteau.

Les collatéraux

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Le collatéral nord.

Les collatéraux, moins hauts que la nef, sont percés de cinq fenêtres, une par travée.

Ces fenêtres sont ornées de vitraux blancs, légèrement teintés de vert, à l'exception de celui qui se situe à droite, à hauteur de la chaire de vérité, qui est richement coloré.

Les plafonds des collatéraux sont plats comme ceux de la nef et présentent des bords légèrement arrondis qui réalisent une transition en douceur avec les murs de l'église. Ces plafonds sont délimités par des moulures en deux compartiments d'égale longueur, séparés par une moulure circulaire.

 
Cartouche orné de mascarons affrontés et de chérubins.

Les autels latéraux

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Millésime 1664.
 
Notre-Dame des Sept Douleurs.

Chaque collatéral se termine, près du chœur, par un autel en bois peint imitant le marbre et rehaussé de dorures, comme le maître-autel.

L'autel de gauche (au nord), dédié à la Vierge, est de style baroque et daté de 1664 au-dessus du retable[Notes 1]. Il comporte un retable plat orné d'une « Adoration des bergers » de Joachim Bueckelaer peinte sur chêne en 1565[P 10],[7], encadrée de deux colonnes torses et de deux pilastres dont les chapiteaux composites dorés supportent un large entablement sommé d'un fronton courbe brisé enserrant une niche dans laquelle est logée une statue de la Vierge[P 10]. Le tableau est entouré de rosettes dorées et surmonté d'un cartouche portant le millésime de 1664 et orné d'un mascaron et d'un chérubin. Sous le tableau, un cartouche plus petit est orné de deux mascarons affrontés, flanqués latéralement de deux chérubins.

L'autel de droite (au sud), dédié au Sacré-Cœur, est d'un style plus classique. Son retable est orné d'un tableau d'origine flamande du milieu du XVIIe siècle représentant Notre-Dame des Sept Douleurs. Ce tableau, figurant la Vierge percée de sept glaives et entourée de sept médaillons[P 10], est entouré de quatre colonnes imitant le marbre veiné, aux chapiteaux dorés de style composite. La composition est couronnée par un fronton brisé dans lequel une niche abrite la statue de saint Roch, représenté avec son chien.

La table de chacun des autels est ornée en son centre d'une plaque de marbre noir frappée de cinq croix pattées.

 
Autel de la Vierge.
 
Adoration des Bergers.
 
Autel du Sacré-Cœur.

L'enfeu baroque de Louis de Provins

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L'enfeu de Louis de Provins.
 
L'écu de la famille de Provins.
 
Louis de Provins.

Le collatéral nord abrite l'enfeu baroque en marbre de Louis de Provins, seigneur de Court-Saint-Étienne de 1619 à 1632[P 4], mort en 1651, et de son épouse Louise Vander Gracht, morte en 1644[2].

Ce gisant, un des plus beaux de Belgique, fut élevé à leur mémoire en 1652[D 1] par le capitaine Lancelot de Baldoux, époux de Catherine de Provins.

Le monument est constitué d'un sarcophage sur lequel reposent les deux gisants en relief, dont les têtes et les mains sont en marbre blanc et le reste en marbre alabandique[P 8], un marbre noir originaire d'Alabanda en Anatolie.

Les gisants sont surmontés d'un cartouche portant l'épitaphe suivante :

« d o m
Cy Gisent Noble Homme Louis de Provins, Sr de ce Lieu,
Bouckout, Epshoven, etca et Dame Louise vander Gracht
Son Espouse laquelle trepassa le 22 de iulette 1644. Ledit
Sr mourut le 2 de xbre 1651. a fait enbelir cette Église de douze
Apostres, y fondé un Chapelain Maître Descolles et Catechist,
Une Chapelle ardante devant le St Sacment, et aultres
pieux legats. Le tout accomplit par messire Lancelot
de Baldoux Capne d'une Compagnie de cuirasses et
Sergeant Maior d'un Terce de Cavaillerie au nom de feu Dame
Catherinne de Provins sa Femme ; Requiescant in Pace »

Ce cartouche est flanqué de deux pilastres cantonnés de volutes de marbre noir supportant un élégant entablement de marbre noir et un grand arc cintré dont le tympan est frappé d'un cartouche enserrant l'écu de la famille de Provins[P 8], surmonté d'un heaume en marbre blanc, d'un cimier constitué d'une tête de cerf et de lambrequins.

Les pilastres et l'arcade sont ornés de 17 écussons en marbre blanc portant les quartiers de noblesse de la famille[D 1],[Notes 2] :

  • Le sommet de l'arcade est orné du blason Provins-Gracht ;
  • La partie gauche de l'arcade et le pilastre qui la soutient portent les blasons des huit branches de la famille de Louis de Provins, la branche aînée en haut et la branche cadette en bas, soit dans l'ordre de haut en bas : Provins, Reghele, Mol, Eycken, Lathem, Wyterswanen, Brant Daysau (Brant D'Ayseau[P 11]) et enfin Cloet ;
  • À droite sont présentées de façon semblable les huit branches de la famille de Louise Vander Gracht : Gracht, Banst, Thiant, Ghistelle, Berlo, Cortebach, Remeswale, Liere.

Le monument a été restauré en 1898 par les frères Temperman, sculpteurs, sur décision du conseil communal[P 8].

 
Les gisants.
 
Louis de Provins et Louise Vander Gracht.
 
L'épitaphe.

Les pierres tombales

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Dalle funéraire figurant un blason surmonté d'un heaume, d'un cimier en forme de lion et de lambrequins.

Devant l'enfeu de Louis de Provins, on trouve dans le dallage du collatéral gauche la pierre tombale Brant de Grobbedo[P 12] ainsi que celle de Lancelot de Baldoux et de sa femme Catherine de Provins, presque illisible[P 8].

Lancelot de Baldoux, beau-frère de Louis de Provins, fut chef d'escadron et gouverneur de la ville de Tournai[P 13].

« Cy gist Lancelot de Baldoux
Qui fut capitaine d'une
Compagnie de cuirassers
Sergeant major d'un terce
De cavaillerie Lieutenan
Gouverneur des villes et
Châteaux de Tournay et Dame
Catharina de Provins son épouse
Qui trépassa le 29 avril
1657 et
Le dit seigneur trépassa XXIV
D'octob. 1681
Requiescat in Pace »

Les tableaux

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Triptyque de la Passion.

Le collatéral droit contient le « triptyque de la Passion », une peinture sur bois gothique datée du premier tiers du XVIe siècle[P 9].

Ce triptyque, offert à la paroisse par le comte d'Auxy vers 1850, représente au centre le Christ en croix sur le Golgotha, sur le volet gauche le portement de la croix et sur le volet droit la descente de la croix et la mise au tombeau[7]. On y décèle l'influence de gravures de Dürer datées de 1509 et 1512 mais les caractéristiques stylistiques rattachent cette œuvre à l'école brugeoise du XVIe siècle, avec peut-être des influences de la première Renaissance représentée à Bruges par les ateliers brugeois d'Ambrosius Benson et Adrien Ysenbrandt, et pourrait donc être datée de 1540 environ[7].

En face, le collatéral gauche abrite une nativité baroque très sombre et peu lisible, de l'atelier de Jacopo Bassano[7].

La châsse de saint Étienne

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La châsse de saint Étienne.
 
La châsse exposée dans le chœur durant la messe du 26 décembre, jour de la fête de saint Étienne.

Historique de la châsse

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La sacristie abrite la remarquable châsse gothique de saint Étienne qui renferme les restes du saint[D 1].

La châsse comporte des éléments de trois périodes différentes[P 14] :

  • les boules de cristal sont d'époque romane ;
  • les statuettes en argent datent du XVe siècle ;
  • la structure en laiton et cuivre dorée, enfin, date du XVIe siècle.

Le , au début de la Guerre de Quatre-Vingts Ans provoquée par la révolte des Pays-Bas septentrionaux contre le royaume d'Espagne, le curé Olivier Le Chesnes cache la châsse et les vases précieux de l'église dans les bois de Hassoit par crainte des calvinistes[P 2],[P 15].

À l'initiative du curé Jacques-François Dusaussoy, la châsse (ou du moins sa partie en argent massif) fut à nouveau enterrée en 1794 lors de l'arrivée des Français et déterrée en 1806[8],[P 16]. Les reliques furent alors transférées du vieux coffre de bois dans un nouveau[8].

La chasse est exposée chaque année dans le chœur, à côté de l'autel, à l'occasion de la fête de saint Étienne, saint patron de l'église, le .

Description de la châsse

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Tarlier et Wauters (dans L'histoire de communes, p.134, citée par Paul Pilloy-Cortvriendt[P 17]) décrivent ainsi la châsse de saint Étienne :

« Cette châsse a la forme d'un édicule de 59 cm de long sur 27 de largeur et 40 de hauteur.

Elle est ornée d'une niche à chaque extrémité et de trois niches à chaque face latérale.

À l'un des bouts se voit saint Étienne surmonté au pignon de Dieu le Père, à l'autre extrémité est une croix reliquaire avec les instruments de la passion et l'inscription « INRI, de la vraie croix de Dieu ».

À l'une des faces latérales sont placés saint Paul, saint Étienne et saint Pierre; à l'autre saint Laurent, saint Étienne et sainte Getrude.

Les statuettes, les archivoltes et le toit sont en argent. La crête, les remparts à croches, le réseau des arcades et les colonnettes sont en cuivre doré. »

Paul Pilloy-Cortvriendt fait cependant remarquer que c'est le Christ et non Dieu le Père qui surmonte saint Étienne, sur un des pignons de la châsse[P 17].

La châsse contient un coffre à quatre compartiments dans lequel on trouve un reliquaire circulaire en argent, deux parchemins et deux lettres[P 17].

Elle enferme plusieurs documents[8] :

  • acte de donation, en 1604, des reliques de saint Pierre, saint Laurent, sainte Gertrude, sainte Tecle et d'un morceau de la Croix, par Henri de Coster au seigneur de Court-Saint-Étienne, Charles de Laethem ;
  • contenu des indulgences accordées aux visiteurs des reliques ;
  • acte de transfert des reliques du vieux coffre de bois de la châsse dans un nouveau, à la suite de sa mise en terre en 1794 lors de l'arrivée des Français et à son déterrement en 1806 ;
  • actes d'authentification des reliques de saint Étienne, de 1895 et de 1906.

La cure

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Historique de la cure

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Sedes sapientiae.

À gauche de l'entrée de l'église se dresse la cure, qui est un ancien bâtiment avec grange, étables et brasserie.

La cure fut incendiée en 1584[P 18] par les protestants évoqués plus haut. Elle fut à nouveau incendiée en 1680, par accident cette fois : la cure, la grange, les deux étables et le coin brasserie furent rebâtis grâce aux cotisations des habitants du village[P 18].

En 1753, on supprime les étables[Notes 3] et la grange et on ajoute un étage au bâtiment de la cure, construit avec les matériaux de la grange[4].

Description de la cure

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Ce modeste édifice de plan rectangulaire présente une maçonnerie de briques peintes à la chaux de couleur blanche, sauf la base des murs, peinte en noir sur une hauteur d'une dizaine de briques selon une tradition répandue dans les zones rurales du Brabant wallon.

Cette cure de deux niveaux et cinq travées est percée de baies à linteau bombé au rez-de-chaussée et de baies rectangulaires à l'étage, à l'encadrement de pierre bleue (petit granit). La façade, agrémentée de nombreuses ancres de façade, est percée dans sa partie haute de trous de boulin (trous destinés à ancrer les échafaudages), aujourd'hui rebouchés.

À gauche de la cure se dressent les anciennes étables, un bâtiment à toiture à quatre pans dont la façade est rythmée par trois grandes arcades cintrées percées chacune d'une porte à encadrement de pierre bleue. La façade arrière de cette annexe, le long de la rue, est cantonnée de chaînages d'angle en pierre bleue et ornée d'une niche abritant une Sedes sapientiae de style roman. Cette niche et cette Vierge n'apparaissent cependant pas sur les photos anciennes (voir ci-dessous) : elles y ont donc été installées dans le courant du XXe siècle.

 
La cure.
 
Les anciennes écuries.

L'ancien cimetière paroissial

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Durant l'ère chrétienne, les cimetières s'implantent autour des églises : il est cependant impossible de déterminer à quelle époque exacte le cimetière paroissial s'est formé autour de l'église Saint-Étienne[P 19].

Le cimetière paroissial qui entoure l'église est resté en place jusqu'à la fin du XIXe siècle : il est remplacé le [P 20] par le cimetière communal de Court-Saint-Étienne, appelé « cimetière du Centre ».

Aujourd'hui désaffecté, cet ancien champ de repos d'une surface de sept ares[P 21] conserve encore quelques beaux vestiges : on épinglera une haute dalle funéraire scellée dans la façade principale dédiée au curé Dusaussoy, à gauche du portail, deux dalles funéraires scellées dans le mur sud de l'église[P 21] (la dalle du marguillier Philippe Robert et le monument du curé Jacques Mormal) ainsi que, à gauche du portail, le monument funéraire de la famille Liboutton.

Le mur d'enceinte de l'ancien cimetière paroissial est également protégé par le classement de 1989[P 22].

La dalle funéraire du marguillier Philippe Robert

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Le monument
du marguillier Philippe Robert.

La dalle funéraire de Philippe Robert[P 21] (1669-1745), marguillier de l'église au XVIIIe siècle (membre du conseil de fabrique chargé d'administrer les biens de la paroisse[P 22]), se termine par un chronogramme qui compose le millésime de 1735, année du décès de son épouse Marie Hublo :

« Icy devant reposent le corps de
Philippe Robert en son temps
Grand marguelier de ce lieu
L'espace de 52 ans décédé le
16 julliet [sic] 1745 agé de 76 ans et de
Marie Hublo son épouse décédée
Le 13 Xbre 1735 âgée de 69 ans
Priez Dieu pour leurs âmes
et VoUs toUs nos aMIs qUI
passez DItes noUs
reqUIesCant
In paCe »

Le monument du curé Jacques Mormal

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Le monument
du curé Jacques Mormal.
 
Tête de mort.

Plus ambitieux, le monument du curé Jacques Mormal (1714-1793), réalisé en pierre bleue (petit granit), est composé de trois parties : un support mouluré, une dalle sculptée et un entablement.

Cantonnée de pilastres à bossages, la dalle proprement dite porte de haut en bas :

  • un bas-relief figurant un calice surmonté d'un crucifix entouré de deux angelots ;
  • une épitaphe ;
  • un bas-relief représentant un crâne et des ossements, surmontés de la mention « R.I.P. ».

L'épitaphe se lit[P 21],[Notes 4] :

« Cy gisent
Maître Jacques
Antoine Mormal
Né à Spy le 10
Mars 1714 nommé
Curé de Cour St
Etienne l'an
1755 mort le 17 du
Mois de septembre
1793
Et
Demoiselle Marie
Marie Joseph Mormar
Sa sœur née
A Spy le 4 novembre
1702 décédée à
Cour St Etienne
Le 9 février 1790
R.I.P. »

La dalle tumulaire du curé Dusausoy

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Dalle funéraire du curé Jacques-François Dusausoy (1756-1824) à gauche du portail d'entrée.

Sur la gauche du portail principal est enchâssée une dalle qui commémore la vie de Jacques-François Dusausoy[Notes 5] (1756-1824), curé de 1794 à 1824. Durant son service de trente ans, ce curé protégea notamment la châsse de saint Étienne de la destruction, transféra les reliques dans un nouveau coffre à la suite du pourrissement du premier durant son deuxième ensevelissement temporaire (entre 1794 et 1806) et rédigea sur parchemin le transfert des reliques.

Sur la dalle on lit l'inscription suivante :

« Mes jours se sont
évanouis comme fumée
ayez pitié de moi vous au
moins qui êtes mes amis
Ps 101 et Job 19
Priez pour l'âme de feu
Mr Jacques François Dusausoy
cure de cette paroisse
l'espace de 30 ans y décédé
le I 9bre 1824 age de 69 ans
Il a eu un soin particulier
de son peuple et la
preserve de la perdition
il a ete aimé de Dieu et
des hommes et sa mémoire
est en bénédiction
Eccl 50 et 45
que son ame repose en paix »

Ce texte contient des citations extraites du psaume 101 (Mes jours se sont évanouis comme la fumée)[9], du livre de Job chapitre 19 (Ayez pitié de moi, vous au moins qui êtes mes amis)[10] et du livre de l'Ecclésiastique (Eccl. 50,4 Il prit soin de son peuple et Eccl. 45,1 Sa mémoire est en bénédiction)[11].

Le monument de la famille Liboutton

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Le monument Liboutton.

À gauche de l'entrée de l'église se dresse le monument de la famille Liboutton, du XIXe siècle.

Le piédestal de ce monument est orné d'un blason flanqué d'un griffon (mi-aigle et mi-lion) et d'un lion, et surmonté d'un heaume[P 23].

L'écu est orné de quatre quartiers[P 23] :

  • au premier quartier, une statuette médiévale représente une religieuse ;
  • au deuxième quartier, deux décorations rappellent que Joachim Liboutton junior avait reçu la croix civique et la croix de chevalier de l'ordre de Léopold ;
  • au troisième quartier, un compas évoque le fait que Joachim Liboutton junior était géomètre ;
  • au quatrième quartier, un glaive rappelle que la tradition familiale prétend qu'un ancêtre de la famille Liboutton est parti à la croisade.
 
Tête de griffon.
 
Le blason flanqué d'un griffon et d'un lion.
 
Le heaume.
 
Tête de lion.

Photos anciennes

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Articles connexes

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Bibliographie

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  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Le Patrimoine monumental de la Belgique, Wallonie 2, Brabant, Arrondissement de Nivelles, Sprimont, (lire en ligne).  
  • Robert Delooz, Mont-Saint-Guibert et Court-Saint-Étienne, Robert Delooz, .  
  • Paul Pilloy-Cortvriendt, Curtis Sancti Stephani : Guide inventaire de Court-Saint-Étienne., Éditions Philsteph, sans date (vers 1980).  
  • Véronique Gautier. L'église paroissiale Saint-Étienne. Le bâtiment actuel. Folklore Brabançon. no 241-242 mars-. p. 433-441.
  • Eric de Corte. Le mobilier de l'église Saint-Étienne.Chronologie générale. Folklore Brabançon. no 241-242 mars-. p. 441-444.

Notes et références

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  1. Autel de gauche daté de 1664 et pas de 1661 comme le mentionne le Patrimoine monumental de la Belgique.
  2. Pilloy-Cortvriendt donne pour ces blasons à la page 413 de son ouvrage un ordre tout à fait autre et des noms parfois différents : Provins, Regele, Moll, Dychen, Wyterswale, Lathem, Brantdaysav, Cloet, Provins Cloet, Berlo, Ghistelle, Thiant, Lortenack, Gracht, Liere, Banst et Remeswale. Cette liste de noms n'est elle-même pas compatible avec les deux arbres généalogiques qu'il donne aux pages 132bis et 132ter de son ouvrage.
  3. Selon le site du Patrimoine Stéphanois, c'est l'écurie que l'on supprime en 1753 et non les étables.
  4. On remarquera que, sur cette pierre tombale, le nom du curé et celui de sa sœur sont écrits différemment (Mormal et Mormar) et que Court est écrit sans T.
  5. Pilloy-Cortvriendt utilise quatre graphies différentes dans son ouvrage : Dusausoy à la page 58, Dusaunoy et Dusauroy à la page 419 et Dussaussoy à la page 424 ; mais c'est bien la première graphie qui est gravée dans la pierre.

Références

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Ouvrages

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  • Paul Pilloy-Cortvriendt, Curtis Sancti Stephani - Guide inventaire de Court-Saint-Étienne, Éditions Philsteph, sans date (vers 1995)
  1. p. 47.
  2. a et b p. 48.
  3. p. 49.
  4. a b c et d p. 407.
  5. a et b p. 50.
  6. a b c et d p. 412.
  7. p. 432.
  8. a b c d et e p. 413.
  9. a b c d e f g et h p. 415.
  10. a b c d e et f p. 414.
  11. p. 269 quater.
  12. p. 418.
  13. p. 419.
  14. p. 425.
  15. p. 424; ces objets sont retirés le 24 novembre suivant.
  16. p. 58.
  17. a b et c p. 423.
  18. a et b p. 429.
  19. p. 299.
  20. p. 302.
  21. a b c et d p. 301.
  22. a et b p. 427.
  23. a et b p. 300.
  • Robert Delooz, Mont-Saint-Guibert et Court-Saint-Étienne, Robert Delooz, 1995
  1. a b c et d p. 94.
  1. a b et c Panneau apposé devant l'église par le SPW Département du Patrimoine lors des travaux de restauration de 2011
  2. a b c d e f g h i j k et l Le patrimoine monumental de la Belgique, Wallonie, 2, Brabant, Arrondissement de Nivelles, éditions Pierre Mardaga, 1998, p. 119
  3. Liste des monuments classés de la Région Wallonne
  4. a b et c Le Patrimoine Stéphanois : promenade n°11
  5. Xavier Duquenne, Ottignies. L'église Saint-Rémi. Wavrensia, t. 34, Wavre, 1985, p. 139.
  6. Jacques de Landsberg, L'art en croix: le thème de la crucifixion dans l'histoire de l'art, La Renaissance du Livre, 2001, p. 130
  7. a b c et d Le Patrimoine Stéphanois : les arts anciens
  8. a b et c Notice apposée à côté de la châsse
  9. Psaume 101
  10. Charles Louis Richard, Bibliothèque sacrée, ou Dictionnaire universel des sciences ecclésiastiques, Boiste Fils Aîné, 1825, p. 437.
  11. Le Livre de L'Ecclésiastique - Siracide - Version Chanoine Crampon - 1923

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