Église Notre-Dame des Escaliers de Marcevol

église située dans les Pyrénées-Orientales, en France

L'église Notre-Dame des Escaliers de Marcevol ou église Sainte-Marie-des-Grades de Marcevol (Església de Santa Maria de les grades en catalan)[1] est une église romane située à Arboussols, dans le département français des Pyrénées-Orientales en région Occitanie.

Église
Notre-Dame des Escaliers
de Marcevol
Le chevet roman lombard.
Le chevet roman lombard.
Présentation
Culte Catholique
Type Église
Début de la construction XIIe siècle
Style dominant Art roman lombard
Protection Logo monument historique Inscrite MH (1973)
Géographie
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Ville Arboussols
Coordonnées 42° 39′ 50″ nord, 2° 30′ 00″ est

Carte

Localisation

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L'église Notre-Dame des Escaliers est située au hameau de Marcevol, à 200 m du prieuré de Marcevol et à environ un kilomètre à l'est du village d'Arboussols, dans la région naturelle du Conflent.

Historique

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L'église est mentionnée pour la première fois en 1088[1].

Elle fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le [2].

 
Plan et vue de l'église en 1852

Architecture

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L'église date des XIe et XIIe siècles[2].

Structure

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L'église Notre-Dame des Escaliers de Marcevol est un édifice de petite taille, à nef unique et à chevet semi-circulaire. Son enceinte est fortifiée.

 
Le chevet.
 

Maçonneries

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L'église est édifiée en moellons de teinte brune et est recouverte de tuiles.

Le chevet roman lombard

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Notre-Dame des Escaliers possède un beau chevet de style roman lombard à abside unique, reposant sur un puissant soubassement.

Cette abside présente une décoration de bandes lombardes composées de lésènes et d'arcades groupées par trois.

L'abside est percée d'une fenêtre unique, à simple ébrasement, surmontée d'un arc en plein cintre composé de moellons posés sur champ.

L'édifice possède une nef de petite taille dont les façades septentrionales et occidentales sont aveugles.

L'accès à la façade méridionale, dominée par un petit clocheton à baie campanaire unique, se fait par un escalier donnant accès à une petite porte percée dans un mur édifié en moellons grossiers.

 
Le mur en moellons.
 
Les escaliers qui mènent à l'église.

Légende

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Une légende locale rapporte que la mère de saint Lin, un des tout premiers papes, est inhumée dans l'église. Cette femme aurait traversé les parages, sous une très forte pluie, en portant un sac de farine qui serait restée sèche. À la suite de ce miracle, un pardon aurait été institué et aurait attiré une foule telle que les sentiers « bouillonnaient »[3].

Annexes

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Bibliographie

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  • Géraldine Mallet, Églises romanes oubliées du Roussillon, Montpellier, Les Presses du Languedoc, , 334 p. (ISBN 978-2-8599-8244-7)
  • Jean-Bernard Mathon (dir.), Guillaume Dalmau et Catherine Rogé-Bonneau, Corpus des Vierges à l'Enfant (XIIe – XVe siècle) des Pyrénées-Orientales, Presses universitaires de Perpignan, coll. « Histoire de l'art », (ISBN 9782354121853, lire en ligne)

Sur les autres projets Wikimedia :

  • (ca) « Santa Maria de les Grades », dans Catalunya romànica, t. VII : La Cerdanya. El Conflent, Barcelone, Fundació Enciclopèdia Catalana, (lire en ligne)
  • Bernard Laumonier et Alexandre Laumonier, « Géologie et art roman : pierres romanes du Conflent (Pyrénées-Orientales) », dans Roches ornées, roches dressées : Aux sources des arts et des mythes. Les hommes et leur terre en Pyrénées de l'Est. Actes du colloque en hommage à Jean Abélanet, Perpignan, Presses universitaires de Perpignan, (lire en ligne)
  • Pierre Vidal, « Étude historique sur le prieuré de Marcevol de l'ordre des Chanoines du Saint-Sépulcre », Bulletin de la Société agricole, scientifique et littéraire des Pyrénées-Orientales, Perpignan, no 29,‎ , p. 165-207

Articles connexes

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Références

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  1. a et b Géraldine Mallet, Églises romanes oubliées du Roussillon, Montpellier, Les Presses du Languedoc, , 334 p. (ISBN 978-2-8599-8244-7)
  2. a et b Notice no PA00103950, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  3. Vidal 1888, p. 167.