Église Notre-Dame de la Platière
L'église Notre-Dame de la Platière est une ancienne église catholique de la ville de Lyon, en France.
Église Notre-Dame de la Platière | ||||
Église et cloître de La Platière (dessin de Rogatien Lenail) | ||||
Présentation | ||||
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Culte | Catholique romain | |||
Rattachement | Archidiocèse de Lyon | |||
Fin des travaux | XIe siècle | |||
Date de démolition | années 1860 | |||
Géographie | ||||
Pays | France | |||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | |||
Département | Rhône | |||
Ville | Lyon | |||
Coordonnées | 45° 45′ 58″ nord, 4° 49′ 52″ est | |||
Géolocalisation sur la carte : Lyon
Géolocalisation sur la carte : métropole de Lyon
Géolocalisation sur la carte : France
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Situation
modifierL'église se trouvait à l'emplacement de l'actuelle impasse de la Platière[1].
Le parvis de l'église pourrait être à l'origine un espace marquant le franchissement du Rhône, avant la construction du pont du Change, et le centre du bourg d'outre-Saône cité au IXe siècle[2],[3].
Histoire
modifierL'église aurait été fondée au Ve siècle, par saint Eucher, pour servir de recluserie, sous le vocable de Notre-Dame-des-Bois ou Sainte-Marie-aux-Bois. Elle aurait été reconstruite au IXe siècle par Leidrade.
Au XIe siècle, Gébuin (saint Jubin), archevêque de Lyon de 1077 à 1082, fait don de l’église et de ses dépendances aux Chanoines réguliers de Saint Ruf. Il est probable que le petit sanctuaire, plusieurs fois remanié, soit reconstruit sur de bien plus vastes proportions, au commencement du XIIe siècle, peu après la prise de possession par les chanoines réguliers de Saint Ruf[4].
Elle a eu pour prieur commendataire Marc de Rossillon, de la famille de Beauretour, avant sa nomination vers 1566 comme prieur de La Boisse[5]. L'église est pillée par les protestants en 1562[6]. Le prieur Humbert-Louis du Puget fait construire en 1633 des immeubles sur une partie du cimetière du prieuré rue Lanterne afin d'en tirer des revenus[7],[8].
À la fin du XVIIIe siècle, la paroisse de La Platière s'étend sur un vaste espace délimité par :
- la place de La Platière au sud ;
- la rue Lanterne, la rue Terme, la montée de la Grande-Côte, la grande rue de la Croix-Rousse à l’est ;
- la rue du Nord et le passage de la Voûte, au nord ;
- la rue de l’Enfance, la rue de la Tourette, la côte des Carmélites, la rue du Sergent-Blandan et la Saône, à l’ouest[9].
L'église est vendue comme bien national en trois lots. Les derniers vestiges de l'église (des restes de l’abside à l’angle des rues Lanterne et de La Platière) sont détruits en 1869[10].
Article connexe
modifier- Liste des Édifices religieux de Lyon
Bibliographie
modifier- Jean-Baptiste Martin, Histoire des églises et chapelles de Lyon, t. II, Lyon, H. Lardanchet, , 498 p. (lire sur Wikisource), p. 141-152.
- Paul Saint-Olive, « Description du quartier qui environnait l'église de Notre-Dame de la Platière », Revue du Lyonnais, vol. 5, , p. 117-118
Notes et références
modifier- « Prieuré de chanoines de la congrégation de Saint-Ruf, Notre-Dame de la Platière », sur Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel ; Ville de Lyon, (consulté le )
- « Place, actuellement rue de la Platière », sur Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel ; Ville de Lyon, (consulté le )
- Bernard Gauthiez, « La topographie de Lyon au Moyen Age », Archéologie du Midi Médiéval, vol. 12, (lire en ligne)
- (Martin, p. 142)
- Samuel Guichenon, Histoire de Bresse et de Bugey : Partie 2 : Contenant les fondations des Abbayes, Prieurez, Chartreuses, Egliſes Collegiales & les Origines des Villes, Chaſteaux, Seigneurs & principaux Fiefs, Lyon, Jean Antoine Huguetan & Marc Antoine Ravaud, , 109 p. (BNF 30554993, lire en ligne), p. 25 folio 141.
- (Martin, p. 146)
- (Martin, p. 148)
- « Lotissement du prieuré de la Platière », sur Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel ; Ville de Lyon, (consulté le )
- (Martin, p. 150)
- (Martin, p. 151-152)