Édouard Vigneron

chef du service des étrangers de la police de Nancy qui est responsable, avec ses adjoints, du sauvetage de Juifs à Nancy lors de la Rafle manquée de Nancy (1896-1972)

Édouard Vigneron (30 octobre 1896, Nancy, Meurthe-et-Moselle-, Nancy, Meurthe-et-Moselle) chef du service des étrangers de la police de Nancy, avec ses adjoints, est responsable du sauvetage de Juifs à Nancy lors de la Rafle manquée de Nancy. Il est un des Justes parmi les nations.

Édouard Vigneron
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 75 ans)
NancyVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Édouard Eugène VigneronVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Autres informations
Conflit
Lieux de détention
Distinctions

Biographie

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Édouard Vigneron est né le 30 octobre 1896 à Nancy en Meurthe-et-Moselle[1], [2].

Première Guerre mondiale

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Édouard Vigneron devient engagé volontaire le 23 août 1914 au 17e régiment de chasseurs à cheval. Il est évacué malade le 17 avril 1917 (cécité temporaire à la suite d'un gazage). Il passe au 2e groupe d'aviation le 24 avril 1918. Il est démobilisé le 22 mars 1919[2].

Carrière dans la police à Nancy

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Édouard Vigneron est affecté à la police municipale de Nancy le . Il est nommé Secrétaire, à la suite d'un concours interne, le . Il devient Secrétaire Principal le .

Il est nommé Chef du Service des Etrangers en .

En , Édouard Vigneron aidé de ses subordonnés, permet à 350 Juifs étrangers[3] de Nancy d'échapper à une rafle préparée par les autorités nazies.

Édouard Vigneron est arrêté par la Gestapo le pour avoir facilité le passage illicite de la Ligne de démarcation en établissant des cartes d'identité à des juifs sans y apposer la mention spéciale. Il est emprisonné pendant trois mois à la maison d'arrêt Charles-III de Nancy, jusqu'au .

Édouard Vigneron prend sa retraite le , retraite qu'il sollicite pour raisons de santé et afin d'éviter la révocation exigée par les autorités allemandes.

Il est arrêté une deuxième fois par la Gestapo le . Il est transféré à Paris et emprisonné 3 mois à Fresnes pour avoir établi une fausse carte d'identité à un Français, agent d'un service de renseignements.

Il est reclassé, le , dans la police régionale d'État, en qualité de Secrétaire de Classe Exceptionnelle, avec effet rétroactif au .

Il prend sa retraite le [2].

Bibliographie

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Honneurs

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Notes et références

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Articles connexes

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Liens externes

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