Échevis
Échevis est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Échevis | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Drôme | ||||
Arrondissement | Die | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Royans-Vercors | ||||
Maire Mandat |
Philippe Inard 2020-2026 |
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Code postal | 26190 | ||||
Code commune | 26117 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Cavisiens, Cavisiennes | ||||
Population municipale |
56 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 5 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 01′ 41″ nord, 5° 23′ 06″ est | ||||
Altitude | Min. 277 m Max. 1 240 m |
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Superficie | 11,11 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Vercors-Monts du Matin | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Géographie
modifierSituation et description
modifierPetite commune à l'aspect essentiellement rurale, Échevis est situé dans le Royans à 35 km à l'est de Romans-sur-Isère et à 6 km de Pont-en-Royans
Communes limitrophes
modifierGéologie et relief
modifierLa vallée d'Échevis est resserrée entre deux reliefs montagneux.
Sites particuliers :
- L'Allier est un mont (1275 m), attesté en 1891, des communes d'Échevis et de Saint-Julien-en-Vercors. Il était dénommé Lallier en 1505 (archives de la Drôme, fonds du Vercors)[1].
- Les Rochers d'Échevis est une barre rocheuse qui culmine à 918 m au sud de la commune[2].
Hydrographie
modifierLa commune est arrosée par :
- la Vernaison[2], rivière longue de 30 km qui se jette dans la Bourne à Pont-en-Royans.
- le Ruisseau des Lants, affluent de la Vernaison. Il prend sa source (Source des Fourneaux) aux Rochers des Mines[2]. Son cours est d'environ 1,5 km de long.
- le ruisseau la Chalanche, affluent de la Vernaison[2].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du nord, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 200 à 1 500 mm, irrégulièrement répartie en été[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 186 mm, avec 9,3 jours de précipitations en janvier et 6 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Chapelle-en-Vercors »sur la commune de La Chapelle-en-Vercors à 7 km à vol d'oiseau[5], est de 9,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 325,7 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Voies de communication et transports
modifierLa commune est accessible par route départementale RD 518.
La vallée d'Échevis est resserrée entre deux reliefs montagneux. La route est alors taillée dans la roche.
Du côté de Sainte-Eulalie, cinq tunnels se suivent, ce sont les « Petits Goulets ». De l'autre côté, se trouvent les « Grands Goulets ». Taillés dans la roche entre 1843 et 1854, ils ont aujourd'hui été remplacés par un unique tunnel, plus long, à la suite de nombreux éboulements représentant un risque permanent pour les automobilistes[réf. nécessaire].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Échevis est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10] et hors attraction des villes[11],[12].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (86,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (79,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (64,4 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (16,1 %), prairies (13 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,4 %), zones agricoles hétérogènes (0,1 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
modifierQuartiers, hameaux et lieux-dits
modifierSite Géoportail (carte IGN)[2] :
- Audemas
- Bayon
- Belvédère de Revoulat
- Binla
- Chabert
- Côte Sambuc
- Cuillerée
- Faure
- Grangeage
- la Chardière
- la Combe
- la Cure
- la Goutet
- l'Argoire
- l'Armey
- le Moulin
- le Penat
- le Pont d'Échevy
- le Refuge
- les Chapoutères
- les Clots
- les Grilles
- les Rochas
- les Roux
- Paillette
- Piofraix
- Roche Fendue
- Sélières
- Terres Rouges
Logement
modifierProjets d'aménagement
modifierRisques naturels et technologiques
modifierToponymie
modifierAttestations
modifierDictionnaire topographique du département de la Drôme[14] :
- 1236 : Eschavis (Chevalier, Not. sur Bouvantes).
- 1345 : Echavis (voir aussi : Fillet, Echevis religieux, 62) (en ligne[15]).
- XIVe siècle : mention de la paroisse : capella de Eschavis (pouillé de Die).
- 1404 : mention de la paroisse Saint-Michel : cura Sancti Michaelis d'Eychavis (inventaire de Sainte-Croix).
- 1449 : mention de la paroisse : ecclesia de Eschaffino (pouillé hist.).
- 1496 : Echavisium (Bull. arch., VI, 46).
- 1516 : mention de la paroisse : cura de Eschafinis (rôle de décimes).
- 1551 : Eschevis (Combes, notaire à Saint-Martin-en-Vercors).
- 1573 : Echevins (visites épiscopales).
- 1590 : Eychevins (visites épiscopales).
- 1613 : Eschaffins (visites épiscopales).
- 1620 : mention de la paroisse : la cure d'Eschevins (rôle de décimes).
- 1891 : Échevis, commune du canton de Saint-Jean-en-Royans.
Étymologie
modifierD'après M. de Coston, ce nom pourrait être formé par le mot latin cavus (qui désigne un lieu creux ou une cave) et du mot vis (qui désigne l'eau ou la rivière et qui pourrait être la Vernaison)[15].
Histoire
modifierPréhistoire
modifierDes urnes en céramique de forme sphéroïdale ont été retrouvées dans de nombreuses tombes de la commune. Elles témoignent d'une ancienneté respectable à une époque où les urnes grossières en terre cuite étaient le mode d'inhumation le plus répandu[réf. nécessaire].
Du Moyen Âge à la Révolution
modifierLa seigneurie : la terre d'Échevis fait partie du marquisat de Pont-en-Royans appartenant à la famille Bérenger-Sassenage[14].
L'église d'Échevis fut détruite par la guerre avant le XVIe siècle. Elle est reconstruite dès 1626 sous la direction de Le Blanc, curé de la paroisse de Châtelus et Échevis.
Avant 1676, il n'y avait qu'un seul curé pour les deux communes. En 1676, Louis Millou devient l'unique curé d'Échevis jusqu'à sa mort en 1706[15].
1688 (démographie) : 25 à 30 familles[14].
Avant 1790, Échevis était une communauté de l'élection et subdélégation de Valence, et du bailliage de Saint-Marcellin.
Elle formait une paroisse du diocèse de Die dont l'église était dédiée à saint Michel. Les dîmes appartenaient au prieur de la Saône (Isère) qui présentait à la cure[14].
De la Révolution à nos jours
modifierEn 1790, la commune fait partie du canton de Saint-Jean-en-Royans[14].
En 1876, la mairie d'Échevis est reconstruite. Depuis cette date, et jusque vers 1882, cette maison abrita une école mixte, la salle de la mairie ainsi que le presbytère[réf. nécessaire].
Politique et administration
modifierTendance politique et résultats
modifierAdministration municipale
modifierListe des maires
modifierRattachements administratifs et électoraux
modifierPolitique environnementale
modifierFinances locales
modifierJumelages
modifierPopulation et société
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[18].
En 2021, la commune comptait 56 habitants[Note 1], en évolution de +14,29 % par rapport à 2015 (Drôme : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Services et équipements
modifierEnseignement
modifierLa commune est rattachée à l'académie de Grenoble.
Santé
modifierManifestations culturelles et festivités
modifier- Fête : premier dimanche d'octobre[21].
Loisirs
modifier- Randonnées[21].
Sports
modifierMédias
modifierCultes
modifierÉconomie
modifierAgriculture
modifierEn 1992 : pâturages (ovins), pisciculture[21].
L'agriculture de la commune est encore active, avec la présence d'un pisciculteur, et de deux chevriers[22].
La Pisciculture des Truites de la Vernaison. Ouverte par Pierre Murgat, elle est aujourd'hui gérée par Jean-François Murgat. C'est une ferme aquacole artisanale où les transformations se font sur place. Elle propose un point de vente directe à Échevis ainsi que des livraisons à différents restaurateurs de la région. Elle offre des produits typiques de la région : truite fumée, truite arc-en-ciel ou truite fario, entières ou en filets, etc. En utilisant l'eau de la Vernaison, elle s'assure d'une eau pure et fraîche toute l'année[23].
Commerce
modifier- La Guinguette du Pêcheur se trouve dans un cadre calme et verdoyant à proximité de la Vernaison. Le restaurant propose des spécialités régionales : truite fumée, gratin raviolé, caillettes, etc. La guinguette dispose aussi d'un étang de pêche à la ligne : truite fario, truite arc-en-ciel et saumon de fontaine. Le domaine propose aussi un ancien bateau rénové en aire de jeu ainsi qu'un circuit de chasse au trésors destiné aux enfants[24].
Tourisme
modifierStation climatique d'été[21].
La vallée possède deux gîtes :
- La Fontaine de Triol : « Gîte suspendu en haut de la vallée d'Échevis, aux portes du Vercors, entre Petits et Grands Goulets, dans un cadre naturel et apaisant. »[25].
- Le gîte Paillette : « Au pied du massif du Vercors, avec vue sur les Grands Goulets, cette ancienne ferme en pierres apparentes est entourée de falaises, de pâturages et de forêts. Un torrent coule en contrebas et une fontaine dans la cour. »[26].
Revenus de la population et fiscalité
modifierEmploi
modifierCulture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifierPatrimoine culturel
modifierPatrimoine naturel
modifier- La « reculée des Grands Goulets » est un site géologique remarquable de 1 645,95 hectares, parcouru par la Vernaison, qui se trouve sur les communes de Châtelus (au lieu-dit Grands Goulets), La Chapelle-en-Vercors, Échevis, Sainte-Eulalie-en-Royans, Saint-Julien-en-Vercors, Saint-Laurent-en-Royans, Saint-Martin-en-Vercors et Pont-en-Royans. En 2014, elle a été classée à l'« Inventaire du patrimoine géologique »[27].
- Grotte des Pisserottes[2].
- Grotte du Diable[21],[2].
- Grotte de Grangeage[2].
La commune fait partie du Parc naturel régional du Vercors[21].
Personnalités liées à la commune
modifierHéraldique, logotype et devise
modifierÉchevis possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles. |
Annexes
modifierBibliographie
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier- Échevis sur le site de l'Institut géographique national / page archivée depuis 2011.
- Ressources relatives à la géographie :
Notes et références
modifierNotes et cartes
modifier- Notes
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 6 (L'Allier).
- « Géoportail », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Échevis et La Chapelle-en-Vercors », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Chapelle-en-Vercors », sur la commune de La Chapelle-en-Vercors - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Chapelle-en-Vercors », sur la commune de La Chapelle-en-Vercors - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 130 (Echevis).
- Louis Fillet (abbé, aumonier de la Trinité à Valence) (1840-1902), Echevis religieux, notice historique, Montbéliard, imprimerie P. Hoffmann, )
- « Annuaire des Communes de la Drôme », sur Association des Maires et Présidents de… (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Echevis.
- agriculture
- « Les truites de la Vernaison », sur Drôme Tourisme (consulté le ).
- « Restaurant La Guinguette du Pêcheur à Échevis », sur vercors-drome.com (consulté le ).
- « Gîte - La Fontaine de Triol - Échevis », sur Gîtes de France (consulté le ).
- « Gîte - Paillette - Échevis », sur Gîtes de France (consulté le ).
- Inventaire du patrimoine géologique : résultats, Ministère de l'Environnement, de l'Énergie et de la Mer - DREAL Auvergne-Rhône-Alpes, 24 janvier 2014 (mis à jour le 31 mars 2015), accès le 23 septembre 2016